Les stations de Cocody n’ont pas fonctionné hier. A l’origine, une redevance imposée par le maire de cette commune, Jean-Baptiste Diagou.
Le bras de fer est engagé entre les autorités municipales de Cocody et les sociétés de distribution de carburant. Les premières étincelles de ce duel aux couteaux sont apparues hier avec la fermeture de la quasi-totalité des stations de carburant exerçant sur le périmètre communal. Le maire Jean-Baptiste Gomont-Diagou exige des opérateurs économiques le paiement d’une taxe liée à l’utilisation du domaine public et aux servitudes prévus. Selon son conseiller technique chargé des affaires économiques, Laurent Anibié, avec qui nous avons échangé brièvement, la mesure ne souffre d’aucune illégitimité d’autant que ces redevances trouvent leur origine dans les lois relatives à l’occupation du domaine public par de tierces personnes. Même s’il y est clairement indiqué que «la protection du domaine public est un impératif d’ordre constitutionnel», il faut aussi noter que les mêmes textes excluent le régime d’autorisation tacite du domaine public dont semble se prévaloir M. Diagou. Qu’à cela ne tienne. Les compagnies de distribution de carburant crient à l’arbitraire et surtout à la cupidité. «On ne sait pas quels sont les critères et ce que renferme le terme domaine public. La plupart des cas concerne les longues enseignes», peste un des majors membre du Groupement des producteurs de pétrole (Gpp). Il précise que la redevance imposée à un occupant du domaine public doit être calculée non seulement en fonction de la valeur locative d’une propriété privée comparable à la dépendance du domaine public pour laquelle la permission est délivrée, mais aussi en fonction de l’avantage spécifique procuré par cette jouissance privative du domaine public. La mairie envisage, dit-on, de dire sa part de vérité aujourd’hui. En tout état de cause, les usagers, notamment les chauffeurs de woro-woro ont subi d’énormes désagréments à cause de cette brusque fermeture intervenue à la mi-journée.
Lanciné Bakayoko
Le bras de fer est engagé entre les autorités municipales de Cocody et les sociétés de distribution de carburant. Les premières étincelles de ce duel aux couteaux sont apparues hier avec la fermeture de la quasi-totalité des stations de carburant exerçant sur le périmètre communal. Le maire Jean-Baptiste Gomont-Diagou exige des opérateurs économiques le paiement d’une taxe liée à l’utilisation du domaine public et aux servitudes prévus. Selon son conseiller technique chargé des affaires économiques, Laurent Anibié, avec qui nous avons échangé brièvement, la mesure ne souffre d’aucune illégitimité d’autant que ces redevances trouvent leur origine dans les lois relatives à l’occupation du domaine public par de tierces personnes. Même s’il y est clairement indiqué que «la protection du domaine public est un impératif d’ordre constitutionnel», il faut aussi noter que les mêmes textes excluent le régime d’autorisation tacite du domaine public dont semble se prévaloir M. Diagou. Qu’à cela ne tienne. Les compagnies de distribution de carburant crient à l’arbitraire et surtout à la cupidité. «On ne sait pas quels sont les critères et ce que renferme le terme domaine public. La plupart des cas concerne les longues enseignes», peste un des majors membre du Groupement des producteurs de pétrole (Gpp). Il précise que la redevance imposée à un occupant du domaine public doit être calculée non seulement en fonction de la valeur locative d’une propriété privée comparable à la dépendance du domaine public pour laquelle la permission est délivrée, mais aussi en fonction de l’avantage spécifique procuré par cette jouissance privative du domaine public. La mairie envisage, dit-on, de dire sa part de vérité aujourd’hui. En tout état de cause, les usagers, notamment les chauffeurs de woro-woro ont subi d’énormes désagréments à cause de cette brusque fermeture intervenue à la mi-journée.
Lanciné Bakayoko
