Les Ivoiriens de la diaspora, notamment ceux des USA et du Canada, ne savent plus que faire pour voyager en cette fin d'année 2009. Et pour cause, les demandes faites pour les passeports biométriques sont jusque-là restées sans suite. Pourtant, les textes du Snedai (Société à charge de la confection du document) sont précis et formels. Une demande de passeport biométrique effectuée en Côte d'Ivoire met 48 heures, (ou tout au plus quatre (4) jours) et celle faite dans les centres d'enrôlement à l'étranger ne durent que trois (3) semaines ou tout au plus un mois. Depuis bientôt un mois et demi, voire deux mois et plus, de nombreux Ivoiriens de la diaspora (USA et Canada) attendent en vain leurs passeports biométriques à l'Ambassade de Côte d'Ivoire à Washington. Au nombre des demandeurs, figurent pour une part importante des étudiants en phase de régularisation de leur situation universitaire (qui se fait avec les nouveaux passeports biométriques) et des fonctionnaires multinationaux non immigrants résidents au sens strict des lois et les législations américaines ou canadiennes. Seul le passeport ivoirien leur sert de document officiel pour les courses administratives, les opérations bancaires importantes, les déplacements à l'intérieur comme à l'extérieur du territoire, ainsi que les membres des leurs. Au centre d'enrôlement pour le continent américain, sis à l'Ambassade de Côte d'Ivoire à Washington, le responsable, M. Aman Ali, se trouve dans une incapacité totale de donner les raisons du retard ou la date exacte de réception des passeports biométriques dont les demandes ont été faites il y a désormais plus de trois semaines. En plus des frais de 120 Euros + 5 Euros de frais supplémentaires (soit 160 Dollars) pour une demande de passeport biométrique par les Ivoiriens de l'étranger, un Ivoirien vivant par exemple au Canada doit débourser plus de 1000 Dollars en guise des frais de transport, de logement et de nourriture pour se rendre à Washington afin de se faire enrôler. Sans compter les jours d'absence non payés par son employeur. Cette situation pousse la diaspora ivoirienne à interpeller les ministres des Affaires étrangères et de l'intérieur de la Côte d'Ivoire.
Eddy PEHE
Info : De Blondet Bleu
Montréal, Canada
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Montréal, Canada