Le déficit en denrées alimentaires prend du volume. Surtout dans les zones rurales où les impacts sont visibles sur le taux de scolarisation. Les raisons sont connues : ressources humaines vieillissantes, difficultés pour les jeunes d’utiliser les outils archaïques de production, non maîtrise de l’eau, bouleversements climatiques, pressions foncières, productivité en deçà des attentes. Les autorités veulent inverser la tendance. «Quelles stratégies pour la petite mécanisation des activités agricoles des groupements de production de femmes mobilisés autour des cantines scolaires? ». C’est sur ce thème que la directrice nationale des cantines scolaires a entretenu récemment à Abidjan les populations et les organisations du système des nations unies. Pour atteindre ces principaux objectifs, plusieurs technologies de production agricole ont été introduites dans le milieu rural pour modifier la pratique traditionnelle des paysans. Il s’agit, souligne Odette Daléba, non seulement de moderniser les outils de travail des groupements ruraux, mais également d’explorer de nouveaux mécanismes en vue d’améliorer la production des aliments destinés à l‘approvisionnement des cantines scolaires. «La mécanisation permettra de promouvoir l’accès à une production en qualité et en quantité suffisante, faciliter l’appropriation du fonctionnement des cantines par les communautés villageoises, promouvoir le développement des cantines scolaires et l’autonomie économique des femmes», a-t-elle expliqué.
S.S
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