La non application du protocole sur la libre circulation des personnes et des biens dans l`espace Cedeao préoccupe de plus en plus les transporteurs, victimes du racket des forces de l`ordre.
La libre circulation des personnes et des biens dans l`espace de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`ouest (Cedeao) n`est pas encore effective depuis la signature du protocole, il y a de cela une trentaine d`années par les chefs de l`Etat de l`Union. Chaque jour, les nombreuses populations et usagers de la route sont humiliés par certains éléments des Forces de défense et de sécurité. Les transporteurs eux, sont victimes des tracasseries routières, de la lenteur administrative, des vols de marchandises…Une enquête menée par la Confédération des syndicats des conducteurs routiers de l`Afrique de l`ouest (Cscrao) indique que 200 millions de Fcfa sont soutirés à ces derniers comme des faux frais sur le corridor Abidjan-Lagos par des jeunes dénommés " Keblé ", en complicité avec des hommes en tenue. Face à cette situation qui met à mal l`intégration sous-régionale ouest-africaine, cette confédération, en accord avec la Commission de la Cedeao, a décidé de prendre les taureaux par les cornes. Elles organisent depuis hier, à Abidjan, un séminaire de formation des délégués nationaux de la Cscrao. Objectif : Mettre en place des stratégies afin de les soumettre aux différents chefs d`Etat signataires pour la mise en œuvre effective de ce protocole pour permettre aux 300 millions d`habitants de circuler dans cet espace communautaire. A l`ouverture de cette rencontre, les représentants des 15 pays de l`Union, M. Sanoh N`Faly, Directeur de la libre circulation des personnes et du tourisme, au nom de M. Mohamed Ibn Chambas, le président de la commission de la Cedeao a salué les responsables syndicaux qui, selon lui, touchent de plus près, un des problèmes majeurs qui freine l`intégration sous-régionale. Pour lui, les chefs d`Etat de la communauté se doivent de prendre toutes les dispositions nécessaires pour l`uniformisation, par exemple, du permis de conduire, la carte grise, de l`assurance automobile… s`ils veulent appliquer ce protocole. Le ministre de l`Intégration africaine, Amadou Koné, lui, souhaite que la commission de la Cedeao inflige des sanctions aux Etats qui ne respectent pas les dispositifs du protocole. Parce que dira-t-il, si cela n`est pas fait, les populations continueront d`être lésées et plus exposées. Mais, avant, le ministre de l`Intégration africaine a souhaité la vulgarisation de ce protocole afin de permettre aux 300 millions d`habitants de comprendre les bienfaits de la libre circulation. Cette rencontre prend fin, ce mercredi.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
La libre circulation des personnes et des biens dans l`espace de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`ouest (Cedeao) n`est pas encore effective depuis la signature du protocole, il y a de cela une trentaine d`années par les chefs de l`Etat de l`Union. Chaque jour, les nombreuses populations et usagers de la route sont humiliés par certains éléments des Forces de défense et de sécurité. Les transporteurs eux, sont victimes des tracasseries routières, de la lenteur administrative, des vols de marchandises…Une enquête menée par la Confédération des syndicats des conducteurs routiers de l`Afrique de l`ouest (Cscrao) indique que 200 millions de Fcfa sont soutirés à ces derniers comme des faux frais sur le corridor Abidjan-Lagos par des jeunes dénommés " Keblé ", en complicité avec des hommes en tenue. Face à cette situation qui met à mal l`intégration sous-régionale ouest-africaine, cette confédération, en accord avec la Commission de la Cedeao, a décidé de prendre les taureaux par les cornes. Elles organisent depuis hier, à Abidjan, un séminaire de formation des délégués nationaux de la Cscrao. Objectif : Mettre en place des stratégies afin de les soumettre aux différents chefs d`Etat signataires pour la mise en œuvre effective de ce protocole pour permettre aux 300 millions d`habitants de circuler dans cet espace communautaire. A l`ouverture de cette rencontre, les représentants des 15 pays de l`Union, M. Sanoh N`Faly, Directeur de la libre circulation des personnes et du tourisme, au nom de M. Mohamed Ibn Chambas, le président de la commission de la Cedeao a salué les responsables syndicaux qui, selon lui, touchent de plus près, un des problèmes majeurs qui freine l`intégration sous-régionale. Pour lui, les chefs d`Etat de la communauté se doivent de prendre toutes les dispositions nécessaires pour l`uniformisation, par exemple, du permis de conduire, la carte grise, de l`assurance automobile… s`ils veulent appliquer ce protocole. Le ministre de l`Intégration africaine, Amadou Koné, lui, souhaite que la commission de la Cedeao inflige des sanctions aux Etats qui ne respectent pas les dispositifs du protocole. Parce que dira-t-il, si cela n`est pas fait, les populations continueront d`être lésées et plus exposées. Mais, avant, le ministre de l`Intégration africaine a souhaité la vulgarisation de ce protocole afin de permettre aux 300 millions d`habitants de comprendre les bienfaits de la libre circulation. Cette rencontre prend fin, ce mercredi.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr