Dans ce qu'il est maintenant convenu d'appeler l'affaire Amadou Gon-Issa Malick, le chef de l'Etat veut entendre son “ministre bagarreur”.
Ceux qui croyaient l'affaire Amadou Gon - Issa Malick classée, ont fait fausse route. La vague d'indignations se poursuit au niveau de la société. Surtout dans les rangs de la majorité présidentielle. Après les jeunes patriotes, et dans la soirée du mardi dernier, la Dnc de Gbagbo qui condamne l'agression du ministre Amadou Gon contre le Dr Issa Malick, le chef de l'Etat pourrait entendre " le ministre loubard " au prochain conseil des ministres. C'est en tout cas, ce qui se raconte dans les états-majors politiques. "L'audition" du ministre de l'agriculture de surcroît directeur nationale de campagne de Alassane, pourrait avoir lieu aujourd'hui, si bien entendu, il y a conseil des ministres. Tout compte fait, le chef de l'Etat demandera des comptes à son ministre. Car un ministre, comme on le dit, partout où il va, son poste le suit. Ce qui n'a pas été le cas pour Amadou Gon, qui dans une des mosquées de Korhogo, s'est comporté en " bramogo " d'Adjamé. Contre son oncle Issa Malick qui était à la cérémonie en tant que directeur de cabinet adjoint du Président de la République. Evidemment, l'acte du ministre a indigné le chef de l'Etat. Surtout que la Côte d'Ivoire est en plein, dans un processus de sortie de crise. La tolérance doit donc venir du sommet des décideurs politiques. Parce que les peuples ont toujours fait ce que font leurs leaders. L'acte du ministre peut donc donner d'autres idées à certains fanatiques du Rdr. D'ailleurs, ce même jour, quelques uns de ses partisans se sont permis de déchirer le drapeau de la Côte d'Ivoire, au stade de Korhogo. On comprend donc pourquoi le chef de l'Etat a décidé de prendre l'affaire en main, car il faut que la campagne électorale se fasse dans un cadre apaisé et civilisé.
Le Rdr gêné, se tait
C'est d'ailleurs ce qui se passe aujourd'hui, avec les différents candidats qui parcourent la Côte d'Ivoire, en toute sécurité. Ouattara a fait presque le tour de la Côte d'Ivoire, sans le moindre incident. Il a même été bien accueilli dans les zones réputées de véritables fiefs du chef de l'Etat. Et Ouattara qui a donné l'image d'un adepte de la violence aux Ivoiriens, semble vouloir tourner la page. Vrai ou faux ? Difficile de le dire, connaissant l'homme Alassane. Tout compte fait, devant les hommes d'affaires ivoiriens à l'hôtel Pullman, il a donné des signes d'apaisement. " Je demande à tout le monde d'accepter les résultats des élections quel que soit le vainqueur", a-t-il lâché ! On ne peut pas dire ça et soutenir un directeur de campagne belliqueux. A la vérité, le Rdr, d'habitude prompt à défendre les causes perdues et les plus absurdes, est resté silencieux sur cette affaire. Aucun communiqué, aucune sortie d'un cadre du parti pour défendre le ministre de l'agriculture. Un silence qui exprime donc une véritable gêne. Et peut-être qui fait aussi le lit de ses adversaires au sein du Rdr. Entre-temps, dans le monde des organisations de défense des Droits de l'homme à l'émotion sélective, c'est le silence radio. L'agression d'un proche de Gbagbo ne les intéresse pas. C'est plutôt l'inverse qui leur donnerait plutôt à boire et à manger. On parlerait avec envie, de harcèlement de militants de l'opposition.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr
Ceux qui croyaient l'affaire Amadou Gon - Issa Malick classée, ont fait fausse route. La vague d'indignations se poursuit au niveau de la société. Surtout dans les rangs de la majorité présidentielle. Après les jeunes patriotes, et dans la soirée du mardi dernier, la Dnc de Gbagbo qui condamne l'agression du ministre Amadou Gon contre le Dr Issa Malick, le chef de l'Etat pourrait entendre " le ministre loubard " au prochain conseil des ministres. C'est en tout cas, ce qui se raconte dans les états-majors politiques. "L'audition" du ministre de l'agriculture de surcroît directeur nationale de campagne de Alassane, pourrait avoir lieu aujourd'hui, si bien entendu, il y a conseil des ministres. Tout compte fait, le chef de l'Etat demandera des comptes à son ministre. Car un ministre, comme on le dit, partout où il va, son poste le suit. Ce qui n'a pas été le cas pour Amadou Gon, qui dans une des mosquées de Korhogo, s'est comporté en " bramogo " d'Adjamé. Contre son oncle Issa Malick qui était à la cérémonie en tant que directeur de cabinet adjoint du Président de la République. Evidemment, l'acte du ministre a indigné le chef de l'Etat. Surtout que la Côte d'Ivoire est en plein, dans un processus de sortie de crise. La tolérance doit donc venir du sommet des décideurs politiques. Parce que les peuples ont toujours fait ce que font leurs leaders. L'acte du ministre peut donc donner d'autres idées à certains fanatiques du Rdr. D'ailleurs, ce même jour, quelques uns de ses partisans se sont permis de déchirer le drapeau de la Côte d'Ivoire, au stade de Korhogo. On comprend donc pourquoi le chef de l'Etat a décidé de prendre l'affaire en main, car il faut que la campagne électorale se fasse dans un cadre apaisé et civilisé.
Le Rdr gêné, se tait
C'est d'ailleurs ce qui se passe aujourd'hui, avec les différents candidats qui parcourent la Côte d'Ivoire, en toute sécurité. Ouattara a fait presque le tour de la Côte d'Ivoire, sans le moindre incident. Il a même été bien accueilli dans les zones réputées de véritables fiefs du chef de l'Etat. Et Ouattara qui a donné l'image d'un adepte de la violence aux Ivoiriens, semble vouloir tourner la page. Vrai ou faux ? Difficile de le dire, connaissant l'homme Alassane. Tout compte fait, devant les hommes d'affaires ivoiriens à l'hôtel Pullman, il a donné des signes d'apaisement. " Je demande à tout le monde d'accepter les résultats des élections quel que soit le vainqueur", a-t-il lâché ! On ne peut pas dire ça et soutenir un directeur de campagne belliqueux. A la vérité, le Rdr, d'habitude prompt à défendre les causes perdues et les plus absurdes, est resté silencieux sur cette affaire. Aucun communiqué, aucune sortie d'un cadre du parti pour défendre le ministre de l'agriculture. Un silence qui exprime donc une véritable gêne. Et peut-être qui fait aussi le lit de ses adversaires au sein du Rdr. Entre-temps, dans le monde des organisations de défense des Droits de l'homme à l'émotion sélective, c'est le silence radio. L'agression d'un proche de Gbagbo ne les intéresse pas. C'est plutôt l'inverse qui leur donnerait plutôt à boire et à manger. On parlerait avec envie, de harcèlement de militants de l'opposition.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr