Les temps sont durs pour les cliniques privées en Côte d’Ivoire. Malgré la crise économique traversée par le pays depuis une vingtaine d’année, elles sont les seules à ne pas augmenter leurs coûts de prestation. Cela, malgré l’augmentation des prix des plateaux techniques. Pour ces cliniques, il est temps que l’Etat fasse un geste en leur direction. En tout cas, c’est le plaidoyer fait par le Dr Boguifo Joseph, président de l’Association des cliniques privées de Côte d’Ivoire (ACPCI). C’était le jeudi 3 décembre, à l’occasion du 2ème déjeuner des dirigeants des établissements privés de santé, au Plateau. En cette période de vache maigre, les cliniques, a indiqué le Dr Boguifo, sont confrontées à un problème. A savoir, respecter les engagements d’offrir des soins de qualité aux malades tout permettant la viabilité de leurs entreprises. Alors que les plateaux techniques performants ont un coût. Pour le président de l’ACPCI, il appartient à l’Etat de faire des abattements d’impôts sur les importations de matériel de santé. « L’Etat doit également réglementer le secteur car nous avons des cliniques boutiques qui pratiquent des coûts non réglementés », a-t-il dénoncé.
La rencontre avait pour thème « dispensions de soins de qualité dans un contexte de maîtrise des coûts et de dépenses de santé ».
Dao Maïmouna
La rencontre avait pour thème « dispensions de soins de qualité dans un contexte de maîtrise des coûts et de dépenses de santé ».
Dao Maïmouna