L’évolution de la médecine a nécessité le recours à des méthodes de soins plus évolutives et appropriées dans le traitement de certaines maladies. Aussi parle-t-on de plus en plus, tant en Occident que sur le continent africain, notamment en Côte d'Ivoire, de l'utilisation de cellules souches embryonnaires dans le traitement de certaines pathologies. Récemment, dans les pays développés une polémique s'est entretenue sur le droit ou à la mort d'un patient dans un état critique. Plus connue sous le vocable de l'euthanasie, qui est décrite comme une pratique (action ou omission) visant à provoquer le décès d'un individu atteint d'une maladie incurable qui lui inflige des souffrances morales et/ou physiques intolérables, particulièrement par un médecin ou sous son contrôle. A cette pratique qualifiée d'inhumaine, l'on oppose les soins palliatifs comme solutions. Qui eux, consistent à soulager de ses souffrances la personne en fin de vie, à sauvegarder sa dignité et à soutenir son entourage. Aussi, afin d'éclairer l'opinion nationale sur ces différents aspects de la médecine, l'association ivoirienne pour la formation universitaire et professionnelle (Aifup) organise un colloque, les 16 et 17 décembre prochain, à l'Assemblée nationale. Avec pour thème, " Cellules souches embryonnaires, Euthanasie et soins palliatifs ", en présence de la commission des affaires générales et institutionnelles. Plusieurs communications seront à l'ordre du jour. Notamment, " Embryon humain : quel statut dans le droit ivoirien ? ", " Soins palliatifs : Alternative à l'Euthanasie ", " Cellules souches embryonnaires et Bioéthique "…
F. Toti
F. Toti