26 octobre 2000
Les militants du RDR qui sont descendus dans les rues pour exiger de nouvelles élections, alors que leurs dirigeants déclarent ne pas reconnaître le nouveau Président de la République jugé illégitime, croisent le fer avec les forces de l'ordre. Le bilan officiel fait 171 morts. Trois cents (300) selon le Mouvement Ivoirien des Droits de l'Homme (MIDH). Le président du RDR se réfugie à la résidence de l'Ambassadeur d'Allemagne ; sa voisine, face à la furia des forces de l'ordre et des militants du FPI venus en découdre avec lui part en fumé. Son domicile est pillé et incendié.
Les enquêtes en cours connaissent une brusque accélération le 11 avril 2001avec l'annonce, par le procureur Yua Koffi, de l'inculpation de six gendarmes, accusés de " meurtre et assassinat ". Parmi eux, le Chef d'escadron d'Abobo, le Commandant Be Kpan, alias ''commando fatchê''. Vu la mutinerie qui commençait à poindre à l'horizon, le Colonel Touvoly Bi Zogbo, commandant supérieur de la gendarmerie nationale se rend dans cette unité le 19 avril 2001 pour calmer les gendarmes.
Après l'inculpation du commandant Be Kpan, le lieutenant colonel Baillet qui, lui, coiffait l'escadron d'Abobo dirigé par Be Kpan, est nommé à la tête de l'école de gendarmerie de Toroguhé à Daloa (hors d'Abidjan).
L'Aurore n°159 du 30/10/00 p5
Soir info n° 2442 du 14/10/02 p7
Le Patriote N°525 du 24/04/01 P2
27 octobre 2000
Découverte d'un charnier de cinquante sept (57) corps en état de putréfaction, entassés sur un terrain dégagé en pleine broussaille à YOPOUGON aux environs de la Maison d'Arrêt et de Correction d'Abidjan (MACA).
Notre voie n°737 du 30/ 10 /2000 P2.
L'AURORE n°369 du 9 /10/ 2001 p3.
4 et 5décembre 2000
Violentes manifestations des militants du Rassemblement Des Républicains (RDR) à la suite de l'invalidation de la candidature de leur Président M. Alassane Ouattara aux législatives, réprimées par le pouvoir. On dénombre quatre vingt cinq (85) morts selon le rapport de l'organisation Human Rights Watch (HRW).
302 personnes sont interpellées et conduites à l'école de police de COCODY. Beaucoup subissent des sévices corporels quand trois des six filles arrêtées disent avoir été violées.
Extrait du rapport de l'inspecteur général de l'administration et des services de police in l'Aurore n°191 du 28/12/2000 p8.
L'Aurore n°369 du 9/10/01 P3
29 DECEMBRE 2000
La radio internationale britannique BBC fait état de témoignages de plusieurs nigérians rentrés de la Côte d'Ivoire dans leur pays d'origine. Ils affirment que dix de leurs ressortissants ont été massacrés et plusieurs autres malmenés à la suite de l'asile accordé aux généraux Lansana PALENFO et Adoulaye COULIBALY à l'ambassade du NIGERIA en conséquence des évènements des 17 et 18 septembre 2000.
Extrait de la déclaration de la LIDHO du 29 décembre 2000 in Notre voie
n° 783 p7.
Nuit du 7 au 8 janvier 2001
Le Gouvernement annonce une tentative de coup d'Etat visant à renverser le régime. Il annonce également qu'une trentaine d'assaillants sont appréhendés et qu'une enquête pour identifier les acteurs et commanditaires de cette tentative, est ouverte. On attend toujours
L'inter n° 809 du 17/ 01/ 2001 p4.
23 AVRIL 2001
M. FRANCK OLIVIER FOYE en maîtrise de sociologie à l'Université de Bouaké et secrétaire à l'éducation de la FESCI est molesté par les dissidents de ladite structure, partisans de GUEI PAUL : " son crâne est facturé, de larges plaies sont faites dans son dos. C'est dans un état comateux que la victime a été transportée au Centre Hospitalier Universitaire ".
Actuel n°1367 du 25 04 01 p12.
16 mai 2001
Une quinzaine de militaires sont interpellés pour tentative de Coup d'Etat
L'Aurore n°279 des 18-19-20/05/01 p4
28 JUIN 2001
Annonce de cent cinquante (150) plaintes déposées en Belgique contre
MM. Laurent GBAGBO, Chef de l'Etat ivoirien, LIDA Kouassi Moïse, ex-Ministre de la Défense et de la Protection Civile, BOGA Doudou, ex-Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation tué dans l'attaque de septembre 2002 par des rebelles et Robert GUEÏ, Chef de la junte tué aux premières heures de la rébellion du 19 septembre 2002, pour crimes contre l'humanité.
L'inter n°1096 du 02/01/02 p4.
24 juillet 2001
Ouverture du procès des huit (8) gendarmes mis en cause dans l'affaire du charnier de Yopougon. Défection des témoins.
03 août 2001
Le tribunal militaire prononce la relaxe des huit gendarmes mis en cause dans l'affaire du charnier de Yopougon, faute de preuves.
1er AOÜT 2002
Dr. Balla KEITA, ex-Ministre de l'Education Nationale sous Houphouët Boigny (1er Président ivoirien) et Secrétaire Général de L'UDPCI, parti de GUEÏ Robert, est assassiné au Burkina-Faso de sept coups de couteau ; selon le Procureur Général du FASO, Abdoulaye BARRY.
Fraternité Matin du 27/08/02 p9.
NUIT DU 18 AU 19 SEPTEMBRE 2002
Une mutinerie de " ZINZIN "et " BAHEFOUE ", des factions de l'armée ivoirienne, éclate. Le Ministre BOGA DOUDOU de l'Intérieur et de la Décentralisation est tué à son domicile. Des officiers et sous-officiers de l'armée régulière également.
Accusé par le Premier Ministre AFFI N'GUESSAN, Président du FPI et son parti, d'être le principal commanditaire de ce coup d'Etat, M.GUEI ROBERT, ancien chef d'Etat et sept membres sa famille ainsi que ses visiteurs, sont assassinés.
16 OCTOBRE 2002
Actes de vandalisme perpétrés dans les locaux du quotidien " Le Patriote ", par les " jeunes patriotes " proches de M. Laurent GBAGBO et menaces à l'encontre de la rédaction du quotidien " Le Nouveau Réveil ", les contraignant à suspendre leur parution. Ces deux quotidiens sont proches de l'opposition ivoirienne notamment du RDR et du PDCI, ancien parti au pouvoir.
8 NOVEMBRE 2002
Dr Benoit DAKOURY TABLEY ancien médecin personnel de M. LAURENT GBAGBO alors dans l'opposition et frère cadet de LOUIS DAKOURY TABLEY qui vient de rallier le groupe rebelle installé à BOUAKE, est enlevé de sa clinique des deux-Plateaux la veille, par des hommes en tenue qui se disaient agents de la Direction de Surveillance du Territoire (DST). Son corps est découvert à Abobo-gare (quartier populaire d'Abidjan) criblé de onze (11) balles.
23 DECEMBRE 2002
Les rebelles abattent froidement le chef du village de FETEKRO (BROBO) après l'avoir dépouillé de tout et humilié devant ses administrés. Ils assassinent neuf (9) personnes à MINANKRO et exécutent SOMAN INZA chef du village de KAMELESSOU (PRIKRO, centre-est d'ABIDJAN).
06 JANVIER 2003
L'IMAM DE M'pouto, MAHMOUD SAMASSI (mosquée de la cité CIAD promo à la Riviera M.POUTO) professeur de mathématique au lycée moderne de Treichville, est assassiné devant son appartement à COCODY lycée technique par quatre (4) individus armés. Ce qui porte à trois (3), le nombre d'imams tués en l'espace de trois (3) mois.
24 JANVIER 2003
Le rapport du Haut Commissariat aux Droits de l'Homme de l'ONU dénonce les " escadrons de la mort".
Le rapport précise que " les escadrons de la mort, responsables de la disparition de plusieurs dizaines voire centaines d'opposants retrouvés criblés de balles, seraient constitués d'éléments proches de la garde présidentielle et d'une milice tribale de l'ethnie bété de M. Laurent GBAGBO, Chef de l'Etat ivoirien.
26 JANVIER 2003
Armées de gourdins et de pierres, plusieurs jeunes font le siège devant le 43è Bataillon d'Infanterie Marine d'Abidjan (43ème Bima) pour en découdre avec les soldats français et pour protester contre " la volonté de la France d'imposer à leur pays, un Gouvernement comprenant les rebelles " qui occupent la moitié nord du pays. Ils disent être venus pour l'opération " un ivoirien, un français " qui consiste " à faire sortir tous les soldats du 43è BIMA de leur camp et à se les partager ".
Fraternité Matin du 27/01/03 P17
27 FEVRIER
Amnesty International qui a mené une enquête en décembre 2002 dans les zones rebelles, publie son rapport intitulé : " Côte d'Ivoire, une suite de crimes impunis " qui fait état de l'exécution de cinquante gendarmes et de leurs enfants par les rebelles.
28 FEVRIER 2003
Dans un communiqué publié le 27 février 2003, le département d'Etat Américain, par la voix de Richard Boucher, ''condamne avec la plus grande énergie, les récents enlèvements et exécutions extrajudiciaires, dont le meurtre de " Camara yèrêfê "'' intervenu à ABIDJAN le 2 février 2003.
Le jour n°2359 du 28/02/03.
09 AU 11 MAI 2003
4e congrès ordinaire de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI) à l'occasion de laquelle des étudiants se sont découpés à la machette. Bilan quatre (4) morts. Le président du comité d'organisation BALLOU SOSTHEME est tailladé à l'épaule et au bras gauche. Quatre (4) délégués proches de KOUYO SERGE (élu par la suite secrétaire Général de ce syndicat) sont poignardés.
9 MAI 2003
Des jeunes patriotes tentent de mettre le feu à la maison du PDCI de Cocody. Ils traitent ce parti de parti des assaillants de mèche avec les rebelles. La veille, un groupe de femmes de même nature avaient conspué les députés dudit parti à l'Assemblée nationale en les traitant d'assaillants.
28 AOUT 2003
Le général de brigade Abdoulaye Coulibaly qui rentrait de Paris après le vote de la loi d'amnistie autorisant tous les exilés à rentrer au pays, est arrêté à sa descente d'avion à l'aéroport de PORT-BOUET et déferé devant le tribunal militaire avant d'être libéré plus tard pour délit non constitué.
21 OCTOBRE 2003
Jean Hélène, correspondant permanent de RFI à ABIDJAN est tué froidement par le sergent SERY DAGO THEODORE devant la direction générale de la police alors qu'il attentait la libération de zone (11) militants du RDR incarcérés
DU 11 AU 12 DECEMBRE 2003
Vingt (20) personnes sont fusillées par les Forces Armées Nationales de Côte d'Ivoire (FANCI) au carrefour dit de la mort de Cocody. Ils auraient tenté de prendre la télévision alors qu'ils étaient à bord d'un véhicule de transport en commun avec des T.shirts sur lesquels on pouvait lire : ''NINJAS''. Prenant le contre-pied des arguments des responsables des FANCI qui parlaient d'attaques d'étrangers, M. René Amani alors Ministre ivoirien de la Défense affirme que ces " assaillants sont de nationalité ivoirienne et âgés de 20 à 23 ans ".
NUIT DU 7 AU 8 FEVRIER 2004
Deux missionnaires italiens sont agressés, volés et menacés de mort par des hommes en armes à Korhogo, dans le Nord de la Côte d'Ivoire, contrôlé par les rebelles.
Le Jour plus n°0190 du 18 /02/04 P3
25, 26, 27 MARS 2004
Une manifestation pacifique, à peine commencée des partis de l'opposition signataires des accords de LINAS-MARCOUSSIS pour demander l'application desdits accords, est violement réprimée et matée dans le sang par le pouvoir, à travers des avions de combat : MI-24, PUMA. Le bilan officiel fait trente (37) morts, cinq cents (500), selon les partis de l'opposition et 120 selon l'ONU qui a diligenté une enquête des mois après, sur le terrain.
27 MARS 2004
Les ''jeunes patriotes'' tentent d'incendier le siège du PDCI à Cocody.
20-21 JUIN 2004
Les partisans d'Ibrahim Coulibaly dit IB et ceux de SORO Guillaume, Secrétaire Général du MPCI s'affrontent à BOUAKE et KORHOGO. On dénombre plus de quarante morts dont KASS, Chef rebelle supposé proche de IB.
23 JUIN 2004
L'étudiant Habib DODO, membre de l'AGEECI, un syndicat étudiant, est enlevé puis pendu par les étudiants de la FESCI. Son corps est retrouvé contre le mur du campus, enfoui dans un sac.
Fraternité Matin n°12195 du 04/07/05 P6
NUIT DU 28 AU 29 JUIN 2005
Le colonel major Désiré BAKASSA TRAORE, le lieutenant colonel JULES YAO YAO ex-porte-parole des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et le général LAURENT M'BAHIA, invités à dîner chez l'Ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, GILDAS LE LIDEC, sont molestés à leur sortie par des éléments des FDS sur ordre du Chef d'Etat Major, le Général PHILIPPE MANGOU qui justifie la bastonnade par le fait qu' " ils y sont allés sans autorisation de la hiérarchie militaire ".
03 JUILLET 2005
Décès du colonel major Désiré BAKASSA TRAORE…
REALISE PAR
N'GUESSAN SYLVAIN NAMOYA
snamoya@yahoo.fr
Les militants du RDR qui sont descendus dans les rues pour exiger de nouvelles élections, alors que leurs dirigeants déclarent ne pas reconnaître le nouveau Président de la République jugé illégitime, croisent le fer avec les forces de l'ordre. Le bilan officiel fait 171 morts. Trois cents (300) selon le Mouvement Ivoirien des Droits de l'Homme (MIDH). Le président du RDR se réfugie à la résidence de l'Ambassadeur d'Allemagne ; sa voisine, face à la furia des forces de l'ordre et des militants du FPI venus en découdre avec lui part en fumé. Son domicile est pillé et incendié.
Les enquêtes en cours connaissent une brusque accélération le 11 avril 2001avec l'annonce, par le procureur Yua Koffi, de l'inculpation de six gendarmes, accusés de " meurtre et assassinat ". Parmi eux, le Chef d'escadron d'Abobo, le Commandant Be Kpan, alias ''commando fatchê''. Vu la mutinerie qui commençait à poindre à l'horizon, le Colonel Touvoly Bi Zogbo, commandant supérieur de la gendarmerie nationale se rend dans cette unité le 19 avril 2001 pour calmer les gendarmes.
Après l'inculpation du commandant Be Kpan, le lieutenant colonel Baillet qui, lui, coiffait l'escadron d'Abobo dirigé par Be Kpan, est nommé à la tête de l'école de gendarmerie de Toroguhé à Daloa (hors d'Abidjan).
L'Aurore n°159 du 30/10/00 p5
Soir info n° 2442 du 14/10/02 p7
Le Patriote N°525 du 24/04/01 P2
27 octobre 2000
Découverte d'un charnier de cinquante sept (57) corps en état de putréfaction, entassés sur un terrain dégagé en pleine broussaille à YOPOUGON aux environs de la Maison d'Arrêt et de Correction d'Abidjan (MACA).
Notre voie n°737 du 30/ 10 /2000 P2.
L'AURORE n°369 du 9 /10/ 2001 p3.
4 et 5décembre 2000
Violentes manifestations des militants du Rassemblement Des Républicains (RDR) à la suite de l'invalidation de la candidature de leur Président M. Alassane Ouattara aux législatives, réprimées par le pouvoir. On dénombre quatre vingt cinq (85) morts selon le rapport de l'organisation Human Rights Watch (HRW).
302 personnes sont interpellées et conduites à l'école de police de COCODY. Beaucoup subissent des sévices corporels quand trois des six filles arrêtées disent avoir été violées.
Extrait du rapport de l'inspecteur général de l'administration et des services de police in l'Aurore n°191 du 28/12/2000 p8.
L'Aurore n°369 du 9/10/01 P3
29 DECEMBRE 2000
La radio internationale britannique BBC fait état de témoignages de plusieurs nigérians rentrés de la Côte d'Ivoire dans leur pays d'origine. Ils affirment que dix de leurs ressortissants ont été massacrés et plusieurs autres malmenés à la suite de l'asile accordé aux généraux Lansana PALENFO et Adoulaye COULIBALY à l'ambassade du NIGERIA en conséquence des évènements des 17 et 18 septembre 2000.
Extrait de la déclaration de la LIDHO du 29 décembre 2000 in Notre voie
n° 783 p7.
Nuit du 7 au 8 janvier 2001
Le Gouvernement annonce une tentative de coup d'Etat visant à renverser le régime. Il annonce également qu'une trentaine d'assaillants sont appréhendés et qu'une enquête pour identifier les acteurs et commanditaires de cette tentative, est ouverte. On attend toujours
L'inter n° 809 du 17/ 01/ 2001 p4.
23 AVRIL 2001
M. FRANCK OLIVIER FOYE en maîtrise de sociologie à l'Université de Bouaké et secrétaire à l'éducation de la FESCI est molesté par les dissidents de ladite structure, partisans de GUEI PAUL : " son crâne est facturé, de larges plaies sont faites dans son dos. C'est dans un état comateux que la victime a été transportée au Centre Hospitalier Universitaire ".
Actuel n°1367 du 25 04 01 p12.
16 mai 2001
Une quinzaine de militaires sont interpellés pour tentative de Coup d'Etat
L'Aurore n°279 des 18-19-20/05/01 p4
28 JUIN 2001
Annonce de cent cinquante (150) plaintes déposées en Belgique contre
MM. Laurent GBAGBO, Chef de l'Etat ivoirien, LIDA Kouassi Moïse, ex-Ministre de la Défense et de la Protection Civile, BOGA Doudou, ex-Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation tué dans l'attaque de septembre 2002 par des rebelles et Robert GUEÏ, Chef de la junte tué aux premières heures de la rébellion du 19 septembre 2002, pour crimes contre l'humanité.
L'inter n°1096 du 02/01/02 p4.
24 juillet 2001
Ouverture du procès des huit (8) gendarmes mis en cause dans l'affaire du charnier de Yopougon. Défection des témoins.
03 août 2001
Le tribunal militaire prononce la relaxe des huit gendarmes mis en cause dans l'affaire du charnier de Yopougon, faute de preuves.
1er AOÜT 2002
Dr. Balla KEITA, ex-Ministre de l'Education Nationale sous Houphouët Boigny (1er Président ivoirien) et Secrétaire Général de L'UDPCI, parti de GUEÏ Robert, est assassiné au Burkina-Faso de sept coups de couteau ; selon le Procureur Général du FASO, Abdoulaye BARRY.
Fraternité Matin du 27/08/02 p9.
NUIT DU 18 AU 19 SEPTEMBRE 2002
Une mutinerie de " ZINZIN "et " BAHEFOUE ", des factions de l'armée ivoirienne, éclate. Le Ministre BOGA DOUDOU de l'Intérieur et de la Décentralisation est tué à son domicile. Des officiers et sous-officiers de l'armée régulière également.
Accusé par le Premier Ministre AFFI N'GUESSAN, Président du FPI et son parti, d'être le principal commanditaire de ce coup d'Etat, M.GUEI ROBERT, ancien chef d'Etat et sept membres sa famille ainsi que ses visiteurs, sont assassinés.
16 OCTOBRE 2002
Actes de vandalisme perpétrés dans les locaux du quotidien " Le Patriote ", par les " jeunes patriotes " proches de M. Laurent GBAGBO et menaces à l'encontre de la rédaction du quotidien " Le Nouveau Réveil ", les contraignant à suspendre leur parution. Ces deux quotidiens sont proches de l'opposition ivoirienne notamment du RDR et du PDCI, ancien parti au pouvoir.
8 NOVEMBRE 2002
Dr Benoit DAKOURY TABLEY ancien médecin personnel de M. LAURENT GBAGBO alors dans l'opposition et frère cadet de LOUIS DAKOURY TABLEY qui vient de rallier le groupe rebelle installé à BOUAKE, est enlevé de sa clinique des deux-Plateaux la veille, par des hommes en tenue qui se disaient agents de la Direction de Surveillance du Territoire (DST). Son corps est découvert à Abobo-gare (quartier populaire d'Abidjan) criblé de onze (11) balles.
23 DECEMBRE 2002
Les rebelles abattent froidement le chef du village de FETEKRO (BROBO) après l'avoir dépouillé de tout et humilié devant ses administrés. Ils assassinent neuf (9) personnes à MINANKRO et exécutent SOMAN INZA chef du village de KAMELESSOU (PRIKRO, centre-est d'ABIDJAN).
06 JANVIER 2003
L'IMAM DE M'pouto, MAHMOUD SAMASSI (mosquée de la cité CIAD promo à la Riviera M.POUTO) professeur de mathématique au lycée moderne de Treichville, est assassiné devant son appartement à COCODY lycée technique par quatre (4) individus armés. Ce qui porte à trois (3), le nombre d'imams tués en l'espace de trois (3) mois.
24 JANVIER 2003
Le rapport du Haut Commissariat aux Droits de l'Homme de l'ONU dénonce les " escadrons de la mort".
Le rapport précise que " les escadrons de la mort, responsables de la disparition de plusieurs dizaines voire centaines d'opposants retrouvés criblés de balles, seraient constitués d'éléments proches de la garde présidentielle et d'une milice tribale de l'ethnie bété de M. Laurent GBAGBO, Chef de l'Etat ivoirien.
26 JANVIER 2003
Armées de gourdins et de pierres, plusieurs jeunes font le siège devant le 43è Bataillon d'Infanterie Marine d'Abidjan (43ème Bima) pour en découdre avec les soldats français et pour protester contre " la volonté de la France d'imposer à leur pays, un Gouvernement comprenant les rebelles " qui occupent la moitié nord du pays. Ils disent être venus pour l'opération " un ivoirien, un français " qui consiste " à faire sortir tous les soldats du 43è BIMA de leur camp et à se les partager ".
Fraternité Matin du 27/01/03 P17
27 FEVRIER
Amnesty International qui a mené une enquête en décembre 2002 dans les zones rebelles, publie son rapport intitulé : " Côte d'Ivoire, une suite de crimes impunis " qui fait état de l'exécution de cinquante gendarmes et de leurs enfants par les rebelles.
28 FEVRIER 2003
Dans un communiqué publié le 27 février 2003, le département d'Etat Américain, par la voix de Richard Boucher, ''condamne avec la plus grande énergie, les récents enlèvements et exécutions extrajudiciaires, dont le meurtre de " Camara yèrêfê "'' intervenu à ABIDJAN le 2 février 2003.
Le jour n°2359 du 28/02/03.
09 AU 11 MAI 2003
4e congrès ordinaire de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI) à l'occasion de laquelle des étudiants se sont découpés à la machette. Bilan quatre (4) morts. Le président du comité d'organisation BALLOU SOSTHEME est tailladé à l'épaule et au bras gauche. Quatre (4) délégués proches de KOUYO SERGE (élu par la suite secrétaire Général de ce syndicat) sont poignardés.
9 MAI 2003
Des jeunes patriotes tentent de mettre le feu à la maison du PDCI de Cocody. Ils traitent ce parti de parti des assaillants de mèche avec les rebelles. La veille, un groupe de femmes de même nature avaient conspué les députés dudit parti à l'Assemblée nationale en les traitant d'assaillants.
28 AOUT 2003
Le général de brigade Abdoulaye Coulibaly qui rentrait de Paris après le vote de la loi d'amnistie autorisant tous les exilés à rentrer au pays, est arrêté à sa descente d'avion à l'aéroport de PORT-BOUET et déferé devant le tribunal militaire avant d'être libéré plus tard pour délit non constitué.
21 OCTOBRE 2003
Jean Hélène, correspondant permanent de RFI à ABIDJAN est tué froidement par le sergent SERY DAGO THEODORE devant la direction générale de la police alors qu'il attentait la libération de zone (11) militants du RDR incarcérés
DU 11 AU 12 DECEMBRE 2003
Vingt (20) personnes sont fusillées par les Forces Armées Nationales de Côte d'Ivoire (FANCI) au carrefour dit de la mort de Cocody. Ils auraient tenté de prendre la télévision alors qu'ils étaient à bord d'un véhicule de transport en commun avec des T.shirts sur lesquels on pouvait lire : ''NINJAS''. Prenant le contre-pied des arguments des responsables des FANCI qui parlaient d'attaques d'étrangers, M. René Amani alors Ministre ivoirien de la Défense affirme que ces " assaillants sont de nationalité ivoirienne et âgés de 20 à 23 ans ".
NUIT DU 7 AU 8 FEVRIER 2004
Deux missionnaires italiens sont agressés, volés et menacés de mort par des hommes en armes à Korhogo, dans le Nord de la Côte d'Ivoire, contrôlé par les rebelles.
Le Jour plus n°0190 du 18 /02/04 P3
25, 26, 27 MARS 2004
Une manifestation pacifique, à peine commencée des partis de l'opposition signataires des accords de LINAS-MARCOUSSIS pour demander l'application desdits accords, est violement réprimée et matée dans le sang par le pouvoir, à travers des avions de combat : MI-24, PUMA. Le bilan officiel fait trente (37) morts, cinq cents (500), selon les partis de l'opposition et 120 selon l'ONU qui a diligenté une enquête des mois après, sur le terrain.
27 MARS 2004
Les ''jeunes patriotes'' tentent d'incendier le siège du PDCI à Cocody.
20-21 JUIN 2004
Les partisans d'Ibrahim Coulibaly dit IB et ceux de SORO Guillaume, Secrétaire Général du MPCI s'affrontent à BOUAKE et KORHOGO. On dénombre plus de quarante morts dont KASS, Chef rebelle supposé proche de IB.
23 JUIN 2004
L'étudiant Habib DODO, membre de l'AGEECI, un syndicat étudiant, est enlevé puis pendu par les étudiants de la FESCI. Son corps est retrouvé contre le mur du campus, enfoui dans un sac.
Fraternité Matin n°12195 du 04/07/05 P6
NUIT DU 28 AU 29 JUIN 2005
Le colonel major Désiré BAKASSA TRAORE, le lieutenant colonel JULES YAO YAO ex-porte-parole des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et le général LAURENT M'BAHIA, invités à dîner chez l'Ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, GILDAS LE LIDEC, sont molestés à leur sortie par des éléments des FDS sur ordre du Chef d'Etat Major, le Général PHILIPPE MANGOU qui justifie la bastonnade par le fait qu' " ils y sont allés sans autorisation de la hiérarchie militaire ".
03 JUILLET 2005
Décès du colonel major Désiré BAKASSA TRAORE…
REALISE PAR
N'GUESSAN SYLVAIN NAMOYA
snamoya@yahoo.fr