Pour atténuer le délestage, que subit la ville d’Anyama depuis quelque temps, la direction de la Base Côte de la Compagnie ivoirienne d’électricité (Cie), située dans cette localité, a installé 7 groupes électrogènes depuis le vendredi 4 décembre dernier. Ces appareils sont disposés dans les quartiers Shnieder, Ancienne gendarmerie et Pk 18. Pour le moment, ce sont les ménages qui sont la priorité des responsables de la Cie. Autrement dit, l’éclairage public n’est pas pris en compte. « Compte tenu de la charge élevée de l’éclairage public, on ne peut pas le faire fonctionner dans l’état actuel des choses. Nous sommes en train de prendre toutes les dispositions nécessaires pour retrouver la situation normale d’ici au 15 janvier 2010. », a confié M. Soumahoro Amara, directeur régional de la Base Côte Cie d’Anyama.
Outre l’éclairage public qui n’est plus fonctionnel aussi bien en ville que dans certains villages branchés sur ce même réseau, la distribution du courant n’est pas permanente dans tous les quartiers de la ville. Une rotation en alimentation est ainsi faite pour essayer de satisfaire les abonnés. En d’autres termes, la Cie est obligée d’alterner la distribution du courant.
« Nous estimons que les groupes électrogènes vont soulager les clients en réduisant le nombre de quartiers délestés au quotidien. Ce n’est vraiment pas volontaire et nous comptons sur la compréhension des usagers », a ajouté M. Soumahoro. Cette situation a évidemment des conséquences sur le rendement des activités quotidiennes de la cité de la Cola.
Les établissements financiers et scolaires, les hôpitaux et les centres de santé, les bureaux locaux de la Commission électorale indépendante (Cei), les services de la mairie, de la sous-préfecture, la police, la gendarmerie …sont fréquemment perturbés en cas de coupure de l’électricité dans la ville. Par ailleurs, la crainte, c’est de savoir si ces machines qui fonctionnent actuellement 24 heures sur 24 vont tenir le coup. Tout comme la Cie, dont les charges supplémentaires moyennes de 2 millions de Fcfa par jour, occasionnées par les frais de gasoil servant à alimenter ces machines, ne faibliront pas.
Alfred Kouamé
Correspondant local
Outre l’éclairage public qui n’est plus fonctionnel aussi bien en ville que dans certains villages branchés sur ce même réseau, la distribution du courant n’est pas permanente dans tous les quartiers de la ville. Une rotation en alimentation est ainsi faite pour essayer de satisfaire les abonnés. En d’autres termes, la Cie est obligée d’alterner la distribution du courant.
« Nous estimons que les groupes électrogènes vont soulager les clients en réduisant le nombre de quartiers délestés au quotidien. Ce n’est vraiment pas volontaire et nous comptons sur la compréhension des usagers », a ajouté M. Soumahoro. Cette situation a évidemment des conséquences sur le rendement des activités quotidiennes de la cité de la Cola.
Les établissements financiers et scolaires, les hôpitaux et les centres de santé, les bureaux locaux de la Commission électorale indépendante (Cei), les services de la mairie, de la sous-préfecture, la police, la gendarmerie …sont fréquemment perturbés en cas de coupure de l’électricité dans la ville. Par ailleurs, la crainte, c’est de savoir si ces machines qui fonctionnent actuellement 24 heures sur 24 vont tenir le coup. Tout comme la Cie, dont les charges supplémentaires moyennes de 2 millions de Fcfa par jour, occasionnées par les frais de gasoil servant à alimenter ces machines, ne faibliront pas.
Alfred Kouamé
Correspondant local