x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le vendredi 11 décembre 2009 | L’expression

Menaces sur la gestion du contentieux : Les greffiers déchirent les propositions de Gbagbo

Face au manque d’engagement du président de la République qui met du temps à donner satisfaction à leurs revendications, les greffiers ont décidé de durcir le ton.

A son retour de Malabo, mercredi, Laurent Gbagbo avait indiqué à l’aéroport qu’il allait discuter avec les greffiers grévistes. « On a commencé à discuter et on va continuer. On suit toujours les dossiers quel que soit l’endroit où on est. Je vais appeler le Premier ministre et le ministre de la Fonction publique pour discuter », a-t-il lâché à la presse. Chose promise, chose due. Une rencontre capitale a eu lieu hier au palais présidentiel du Plateau entre les greffiers et trois ministres de la République en vue de tenter de dénouer cette grève illimitée qui bloque le fonctionnement de l’appareil judiciaire. La rencontre qui a duré de 10h à 15h a accouché d’une souris. A celle-ci, le gouvernement était représenté par les ministres de la Fonction publique Hubert Oulaye, le ministre de la Justice, Koné Mamadou, et par le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi. De leur côté, les greffiers étaient représentés par la faitière judiciaire de Kamagaté Ali et par le collectif autonome des syndicats de greffiers de Dakoury Roger. Au terme des 5h de négociations, nos sources révèlent que les grévistes n’ont pas obtenu la satisfaction de leurs revendications. Ceux-ci proposent que leur indice administratif oscille entre 1445 et 3450 alors que l’Etat propose que leur indice soit de 1040 à 2580. Il convient de savoir qu’à ce jour, l’indice administratif des greffiers est plafonné à 1970. Les grévistes réclament purement et simplement la signature du décret d’application de l’ordonnance portant statut des greffiers, un texte dont les termes ont été validés par tous les acteurs en févier 2008. Rien de moins.

A la suite d’intenses débats, une pause a été marquée. Les syndicalistes ont demandé à aller consulter leur base avant de revenir au palais avec la décision de la majorité. Mais comme prévu, les propositions du gouvernement ont été déchirées par la grande communauté des greffiers. Il était donc question de poursuivre les négociations. Hier, au moment où nous mettions sous presse, les délégués des greffiers étaient retournés au palais présidentiel pour continuer les échanges. Selon certaines sources bien introduites, ceux-ci devraient discuter directement avec le président de la République dans la nuit.

Par Traoré M. Ahmed
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ