La 3ème rentrée solennelle de l`Academie des sciences, des arts, des cultures d`Afrique et des Diasporas africaines (Ascad) a eu lieu hier vendredi 11 décembre, à Versus Bank du Plateau. En guise d`introduction à la manifestation qui a retenu trois communications se rapportant à la paix comme sujet fondamental, le président de l`Ascad, le professeur Barthélémy Kotchy, a rendu hommage au président de la République, Laurent Gbagbo. Il a loué les multiples efforts du président de la République. Efforts et courage qui ont contribué à la restauration de l`unité nationale.
Après cette intervention, les Académiciens et le public ont suivi les analyses des trois conférenciers, notamment le professeur Sery Bailly sur le thème : “Le chemin des lettres”, le professeur Ouraga Obou qui a développé “Droit et paix” et le professeur Mamadou Koulibaly (Président de l`Assemblée nationale) qui a ciblé son intervention sur le thème : “Economie et paix”. Les propos du professeur Sery Bailly visent à articuler littérature, crise et paix, puis il se soumet à répondre à la question suivante : “Comment la littérature représente-t-elle la crise et la sortie de crise en Afrique?” Pour y arriver, Sery Bailly s`interroge à travers Jean-Paul Sartre, “qu`est-ce que la littérature ?”. Il indique que la littérature est une utilisation de la parole à des fins artistiques. Chacun la fait fonctionner selon la manière dont l`histoire l`interpelle, sans que l`opinion de l`homme-écrivain soit forcément ce que dit son œuvre. “Si la paix, selon Umberto Eco, est une conquête et non un héritage, souligne Sery Bailly, la littérature contribue à sa conquête et sa sauvegarde”. Mais pour arriver à résultat positif, il faut sortir des impasses. Le professeur illustre cette situation en ces termes : “Au moment de l`indépendance, pendant que certains chantaient “indépendance cha cha cha”, un personnage de Wolé Soyinka (Premier prix nobel de littérature d`Afrique noire) disait de façon lugubre. “Je vais naître mort”. Le professeur rappellera la pertinence des œuvres d`autres écrivains comme Ahmadou Kourouma (les soleils des indépendances), Amadou Koné (Blakoro) etc. Il faut donc, selon le conférencier, résister aux fausses pistes pour atteindre le bonheur, en prenant le chemin de l`aube. “Le chemin est d`abord totalisation du monde, fait remarquer Sery Bailly. C`est à cette réalité que renvoie la cour commune de “Mamie N`Golé” de Josette Abondio, “Hèrèmankono” de Diégou Bailly... Le chemin est ensuite réciprocité et enfin créativité”. Le professeur retient en conclusion que par delà le baume que la littérature met sur nos “blessures accumulées” (Montouo). La poésie vise à nous convaincre que la paix nous est essentielle parce que notera-t-il d`après Azo Vauguy (Zakwato) “la colombe porte sous ses ailes, les fruits d`or du paradis”. Le professeur Mamadou Koulibaly a relevé que la science de l`économie fonde la paix sur trois piliers fondamentaux, la propriété, la liberté et l`échange. Dans ses analyses, il retient que dans les relations entre les hommes, la pérennité repose sur la paix et la justice dans le règlement amiable des conflits. Le professeur Ouraga Obou souligne le visage hideux de la guerre, stade suprême des crises et des conflits. “Sans la sincérité, le respect de la loi fait remarquer le professeur, la paix n`exerce aucune transcendance sur la crise”.
A la suite de ces conférenciers, le président de la République a relevé que sans l`Etat, la construction de la paix est impossible. “Nous parlons de la paix parce que l`Etat a été préservé, sauvegardé. L`Etat est la colonne vertébrale de tout pays”. Laurent gbagbo souligne que le pays doit marcher sur un trépied, notamment l`Etat, la République et la démocratie.
Azo Vauguy azohvauguy@yahoo.fr
Après cette intervention, les Académiciens et le public ont suivi les analyses des trois conférenciers, notamment le professeur Sery Bailly sur le thème : “Le chemin des lettres”, le professeur Ouraga Obou qui a développé “Droit et paix” et le professeur Mamadou Koulibaly (Président de l`Assemblée nationale) qui a ciblé son intervention sur le thème : “Economie et paix”. Les propos du professeur Sery Bailly visent à articuler littérature, crise et paix, puis il se soumet à répondre à la question suivante : “Comment la littérature représente-t-elle la crise et la sortie de crise en Afrique?” Pour y arriver, Sery Bailly s`interroge à travers Jean-Paul Sartre, “qu`est-ce que la littérature ?”. Il indique que la littérature est une utilisation de la parole à des fins artistiques. Chacun la fait fonctionner selon la manière dont l`histoire l`interpelle, sans que l`opinion de l`homme-écrivain soit forcément ce que dit son œuvre. “Si la paix, selon Umberto Eco, est une conquête et non un héritage, souligne Sery Bailly, la littérature contribue à sa conquête et sa sauvegarde”. Mais pour arriver à résultat positif, il faut sortir des impasses. Le professeur illustre cette situation en ces termes : “Au moment de l`indépendance, pendant que certains chantaient “indépendance cha cha cha”, un personnage de Wolé Soyinka (Premier prix nobel de littérature d`Afrique noire) disait de façon lugubre. “Je vais naître mort”. Le professeur rappellera la pertinence des œuvres d`autres écrivains comme Ahmadou Kourouma (les soleils des indépendances), Amadou Koné (Blakoro) etc. Il faut donc, selon le conférencier, résister aux fausses pistes pour atteindre le bonheur, en prenant le chemin de l`aube. “Le chemin est d`abord totalisation du monde, fait remarquer Sery Bailly. C`est à cette réalité que renvoie la cour commune de “Mamie N`Golé” de Josette Abondio, “Hèrèmankono” de Diégou Bailly... Le chemin est ensuite réciprocité et enfin créativité”. Le professeur retient en conclusion que par delà le baume que la littérature met sur nos “blessures accumulées” (Montouo). La poésie vise à nous convaincre que la paix nous est essentielle parce que notera-t-il d`après Azo Vauguy (Zakwato) “la colombe porte sous ses ailes, les fruits d`or du paradis”. Le professeur Mamadou Koulibaly a relevé que la science de l`économie fonde la paix sur trois piliers fondamentaux, la propriété, la liberté et l`échange. Dans ses analyses, il retient que dans les relations entre les hommes, la pérennité repose sur la paix et la justice dans le règlement amiable des conflits. Le professeur Ouraga Obou souligne le visage hideux de la guerre, stade suprême des crises et des conflits. “Sans la sincérité, le respect de la loi fait remarquer le professeur, la paix n`exerce aucune transcendance sur la crise”.
A la suite de ces conférenciers, le président de la République a relevé que sans l`Etat, la construction de la paix est impossible. “Nous parlons de la paix parce que l`Etat a été préservé, sauvegardé. L`Etat est la colonne vertébrale de tout pays”. Laurent gbagbo souligne que le pays doit marcher sur un trépied, notamment l`Etat, la République et la démocratie.
Azo Vauguy azohvauguy@yahoo.fr