S’il y a à dans la capitale du centre de la Côte d’Ivoire, une troupe de danse qui fait l’unanimité sur son talent, c’est le « Kbl Katana club ». Sa maîtrise du balafon et de la culture sénoufo lui assure une présence continue dans les grandes manifestations.
Les habitués des grandes cérémonies à Bouaké, l’ont sûrement remarquée. La troupe de danse traditionnelle senoufo « Kbl Katana club », constitue depuis un certain temps, un élément incontournable, au sein du décor d’accueil de diverses manifestations dans la capitale du centre. Son habileté à exécuter les notes de l’Abidjanaise, l’hymne national de la Côte d’Ivoire, avec le balafon, continue de conquérir des cœurs. En effet, après des années passées au « purgatoire », l’ensemble artistique « Kbl Katana club », commence à se faire une place au soleil, sur l’échiquier culturel de la région de la vallée du Bandama. Au niveau sous régional, le groupe commence à faire ses petits pas. Sur les terres de Soundjata Kéita, du 6 au 8 novembre, à la salle Lamissa Bangaly de Sikasso, Katana club a porté haut le flambeau du pays, en occupant la seconde place, sur neuf groupes en compétition. C’était au cours de la 6e édition du Festival triangle du balafon. Le lendemain de la fête de Tabaski, au cours d’une prestation tenue au restaurant Cavally, le doigté du groupe à manier les lamelles du balafon, a arraché des pas de danses au commandant Chérif Ousmane. Le Com zone n’a pu s’empêcher d’esquisser des pas de danses. Chaque mercredi et samedi, de 15 heures à 17 H heures 30, les séances de répétition donnent lieu à de véritables spectacles. Le temple du groupe, situé au quartier N’Gattakro, est pris d’assaut par les inconditionnels de la musique traditionnelle. Balafons, tam-tams, boîtes à résonance, tenues taillées à partir de pagnes traditionnels « dozos », tenues taillées également à partir de pagnes aux couleurs nationales, constituent le matériel vestimentaire et sonore de « Kbl production ». Crée le 25 Octobre 2005 au quartier Air France de Bouaké par Koné Boué Léonard, originaire la région de Boundiali et par ailleurs lead vocal, « KBL Katana club »se compose de quatre instrumentistes dont deux joueurs de balafon, deux joueurs de tam-tam, et de huit jeunes danseuses. Unifier artistiquement le pays, révèle Léonard, demeure le mobile fondamental qui a suscité, la mise sur pieds de ce joyau culturel. Selon lui, la réconciliation, la paix, l’unité et l’amour sont les principaux thèmes véhiculés à travers les scènes théâtrales, les chorégraphies, les comédies musicales interprétées en langues senoufo, en malinké et en français. « L’art, par son caractère ludique, exerce un pouvoir certain sur tout être humain Nous sommes convaincus que l’unification des cœurs, vœu cher aux populations ivoiriennes, passe par là », indique le chef de Kbl production. Koné Boué Léonard affirme que la seconde raison qui a sous tendu la création du groupe, consiste à rendre la culture hermétique senoufo, accessible à tous les peuple. Cela à travers le langage du balafon. La mise à la disposition des clés, pour décrypter les sonorités de cet instrument, constitue en outre, le pari ambitieux que « Kbl Katana club » entend relever. Pour son fondateur, ces sonorités varient d’un espace de la vie quotidienne à un autre en milieu « Poro » (funérailles, travaux champêtres, réjouissances populaires...) La troupe se propose, pour ce faire, d’amener les non-initiés à se retrouver dans la culture senoufo. A cet effet, des enseignements sont dispensés aux apprenants venant de toutes les contrées de la Côte d’Ivoire et même parfois de pays européens, au sein du temple. Sur l’agenda de la troupe de danse, une série de spectacle, en Allemagne est prévue pour début 2010.
Marcel Konan, Correspondant Régional
Les habitués des grandes cérémonies à Bouaké, l’ont sûrement remarquée. La troupe de danse traditionnelle senoufo « Kbl Katana club », constitue depuis un certain temps, un élément incontournable, au sein du décor d’accueil de diverses manifestations dans la capitale du centre. Son habileté à exécuter les notes de l’Abidjanaise, l’hymne national de la Côte d’Ivoire, avec le balafon, continue de conquérir des cœurs. En effet, après des années passées au « purgatoire », l’ensemble artistique « Kbl Katana club », commence à se faire une place au soleil, sur l’échiquier culturel de la région de la vallée du Bandama. Au niveau sous régional, le groupe commence à faire ses petits pas. Sur les terres de Soundjata Kéita, du 6 au 8 novembre, à la salle Lamissa Bangaly de Sikasso, Katana club a porté haut le flambeau du pays, en occupant la seconde place, sur neuf groupes en compétition. C’était au cours de la 6e édition du Festival triangle du balafon. Le lendemain de la fête de Tabaski, au cours d’une prestation tenue au restaurant Cavally, le doigté du groupe à manier les lamelles du balafon, a arraché des pas de danses au commandant Chérif Ousmane. Le Com zone n’a pu s’empêcher d’esquisser des pas de danses. Chaque mercredi et samedi, de 15 heures à 17 H heures 30, les séances de répétition donnent lieu à de véritables spectacles. Le temple du groupe, situé au quartier N’Gattakro, est pris d’assaut par les inconditionnels de la musique traditionnelle. Balafons, tam-tams, boîtes à résonance, tenues taillées à partir de pagnes traditionnels « dozos », tenues taillées également à partir de pagnes aux couleurs nationales, constituent le matériel vestimentaire et sonore de « Kbl production ». Crée le 25 Octobre 2005 au quartier Air France de Bouaké par Koné Boué Léonard, originaire la région de Boundiali et par ailleurs lead vocal, « KBL Katana club »se compose de quatre instrumentistes dont deux joueurs de balafon, deux joueurs de tam-tam, et de huit jeunes danseuses. Unifier artistiquement le pays, révèle Léonard, demeure le mobile fondamental qui a suscité, la mise sur pieds de ce joyau culturel. Selon lui, la réconciliation, la paix, l’unité et l’amour sont les principaux thèmes véhiculés à travers les scènes théâtrales, les chorégraphies, les comédies musicales interprétées en langues senoufo, en malinké et en français. « L’art, par son caractère ludique, exerce un pouvoir certain sur tout être humain Nous sommes convaincus que l’unification des cœurs, vœu cher aux populations ivoiriennes, passe par là », indique le chef de Kbl production. Koné Boué Léonard affirme que la seconde raison qui a sous tendu la création du groupe, consiste à rendre la culture hermétique senoufo, accessible à tous les peuple. Cela à travers le langage du balafon. La mise à la disposition des clés, pour décrypter les sonorités de cet instrument, constitue en outre, le pari ambitieux que « Kbl Katana club » entend relever. Pour son fondateur, ces sonorités varient d’un espace de la vie quotidienne à un autre en milieu « Poro » (funérailles, travaux champêtres, réjouissances populaires...) La troupe se propose, pour ce faire, d’amener les non-initiés à se retrouver dans la culture senoufo. A cet effet, des enseignements sont dispensés aux apprenants venant de toutes les contrées de la Côte d’Ivoire et même parfois de pays européens, au sein du temple. Sur l’agenda de la troupe de danse, une série de spectacle, en Allemagne est prévue pour début 2010.
Marcel Konan, Correspondant Régional
