Les greffiers de Côte d’Ivoire durcissent le ton. Ils ont désavoué hier Me Dakoury qui voulait leur demander lever leur mot d’ordre de grève
Ils sont déterminés à se faire entendre. Ayant paralysé depuis plus d’une semaine le système judiciaire, les greffiers continuent de durcir le ton. Hier, vendredi au cours d’une assemblée générale tenue au palais de justice au Plateau, ils ont rejeté en bloc les propositions recueillies par leurs responsables syndicaux auprès du gouvernement. Pour Me Roger Dakoury, l’ordre du jour de cette rencontre au palais de la justice était d’amener ses camarades à lever leur mot d’ordre de grève en vu de sauver le processus de paix qui entre une phase très sensible en ce moment. Mais cette assemblée générale a tourné court. Les responsables syndicaux représentés par la faîtière judiciaire de Kamagaté Ali et le collectif autonome des syndicats de greffiers de Roger Dakoury ont été désavoués par la base. «Allez dire à ceux qui vous ont envoyés que nous rejetons leur proposition. Nous voulons notre statut ou rien », s’est écrié Me Tah Kolaté, vivement applaudi par ses camarades. Pour lui, le président Laurent Gbagbo, dès son retour de Malabo, mercredi dernier, avait indiqué à l’aéroport qu’il allait discuter avec les greffiers grévistes. « Chose promise, chose due. Car une rencontre capitale a eu lieu jeudi au palais présidentiel du Plateau entre les greffiers et trois ministres de la République », a poursuivi Me Tah Kolaté. Il a rappelé que dans le document qui en est sorti, « il est prévu que nos indices administratifs oscillent entre 1445 et 3450 alors que l’Etat propose qu’ils soient de 1040 à 2580. Il convient de savoir qu’à ce jour, l’indice administratif des greffiers est plafonné à 1970 » a-t-il précisé. Une autre assemblée générale est prévue le mardi prochain.
Benjamin Soro
Ils sont déterminés à se faire entendre. Ayant paralysé depuis plus d’une semaine le système judiciaire, les greffiers continuent de durcir le ton. Hier, vendredi au cours d’une assemblée générale tenue au palais de justice au Plateau, ils ont rejeté en bloc les propositions recueillies par leurs responsables syndicaux auprès du gouvernement. Pour Me Roger Dakoury, l’ordre du jour de cette rencontre au palais de la justice était d’amener ses camarades à lever leur mot d’ordre de grève en vu de sauver le processus de paix qui entre une phase très sensible en ce moment. Mais cette assemblée générale a tourné court. Les responsables syndicaux représentés par la faîtière judiciaire de Kamagaté Ali et le collectif autonome des syndicats de greffiers de Roger Dakoury ont été désavoués par la base. «Allez dire à ceux qui vous ont envoyés que nous rejetons leur proposition. Nous voulons notre statut ou rien », s’est écrié Me Tah Kolaté, vivement applaudi par ses camarades. Pour lui, le président Laurent Gbagbo, dès son retour de Malabo, mercredi dernier, avait indiqué à l’aéroport qu’il allait discuter avec les greffiers grévistes. « Chose promise, chose due. Car une rencontre capitale a eu lieu jeudi au palais présidentiel du Plateau entre les greffiers et trois ministres de la République », a poursuivi Me Tah Kolaté. Il a rappelé que dans le document qui en est sorti, « il est prévu que nos indices administratifs oscillent entre 1445 et 3450 alors que l’Etat propose qu’ils soient de 1040 à 2580. Il convient de savoir qu’à ce jour, l’indice administratif des greffiers est plafonné à 1970 » a-t-il précisé. Une autre assemblée générale est prévue le mardi prochain.
Benjamin Soro
