L’Amicale des présidents de clubs de football pilotée par Ervé Siaba est monté au créneau le 10 décembre dernier pour dénoncer certains actes qui ternissent l’image du football national. Une sortie qui démontre que les relations entre les responsables de la FIF et ceux des clubs n’ont jamais été reluisants. Explications.
« Ceux qui travaillent à la FIF sont nos employés. Et en aucun cas, ils ne doivent être nos bourreaux. Malheureusement, c’est ce qu’on constate depuis belle lurette. Trop, c’est trop », a martelé Ervé Siaba, le patron de l’Amical des présidents de clubs et par ailleurs, président de l’EFYM, le jeudi 10 décembre 2009. Des propos qui mettent à nu les relations difficiles qu’entretiennent les présidents de Clubs de Côte d’Ivoire avec les responsables de leur structure, la FIF. En effet, à en croire, Ervé Siaba qui vient de mettre le pied dans le plat, hormis le président Jacques Anouma qui abat un travail collossal pour le développement du ballon rond en Eburnie, la plupart des responsables des différentes commissions de la FIF se livrent à des actes et comportements peu orthodoxes. Et il n’a pas manqué de pointer du doigt Blé Dominique, le responsable de la Commission centrale des règlements et pénalités. (CCRP). « Comment une commission peut donner des verdicts controversés dans une même affaire. De vieux retraités ne doivent plus faire la pluie et le beau temps de notre football », a-t-il ajouté. Ouattara Bakari, le président du club omnisport de Korhogo (COK), a révélé que l’escadron de la mort menace le foot local et a invité ses pairs à ouvrir les yeux pour enrayer l’escalade de la mascarade qui sévit à la FIF. Mais pour Ervé Siaba, très en verve au cours du point de presse, tous les litiges et combines qui animent avec brio la scène footballistique ivoirienne, ont un réel fondement : « A l’avènement de Jacques Anouma, nous avons fait beaucoup de concessions et accepté des choses pour qu’il puisse être élu. Cependant, cela ne doit pas permettre à certains responsables de se considérer intouchables à la FIF. Notre football au plan local est au point mort et cela est du fait des gens qui n’ont rien à avoir avec la philosophie de Jacques Anouma. Ce sont eux qui décident de tout en piétiaent nos textes », a-t-il fustigé avant d’inviter le président Jacques Anouma à procéder à un nettoyage à la FIF. Mieux, Ervé Siaba s’est étonné que la ligue professionnelle soit aux moins de simple travailleurs à la FIF. « Partout dans le monde, ce sont les présidents de clubs qui dirigent la Ligue professionnelle. Ici sans nous consulter, les gens fixent la reprise du championnat le 15 janvier 2010, en pleine Can en Angola. Ce n’est pas normal. Que les gens nous consultent dorénavant », s’est plaint Ervé Siaba avant de prendre une initiative avec les membres de son amicale. Le 19 décembre prochain, les membres de l’Amicale se retrouveront au cours d’une AG pour procéder au toilettage des textes de la FIF en vue de faire des propositions au président de la FIF. Car pour Ervé Siaba et les présidents de club, il ne sert à rien d’organiser un forum pour faire le diagnostic du football local. « Il faut qu’on parte à l’AG pour s’expliquer. Cela fait maintenant deux ans que la FIF ne tient pas d’AG. Ce n’est pas normal », a dénoncé celui que les acteurs ont surnommé Mandjaré. Poursuivant, il a dit ne pas comprendre que l’équipe nationale se porte bien et que le foot local soit à la merci de la chienlit orchestrée par certains travailleurs de la FIF. « Un président de club mérite respect. Jacques Anouma a réparé certaines injustices mais ces collaborateurs n’ont encore rien compris », a-t-il terminé. On peut l’écrire, ce sont toutes ces raisons qui ont pourri les relations entre les deux parties. Jusqu’on ira les présidents de clubs ?
Dablemon Tasman
Légende : Les présidents de clubs, à l’image de Ervé Siaba sont remontés contre des employés de la FIF.
« Ceux qui travaillent à la FIF sont nos employés. Et en aucun cas, ils ne doivent être nos bourreaux. Malheureusement, c’est ce qu’on constate depuis belle lurette. Trop, c’est trop », a martelé Ervé Siaba, le patron de l’Amical des présidents de clubs et par ailleurs, président de l’EFYM, le jeudi 10 décembre 2009. Des propos qui mettent à nu les relations difficiles qu’entretiennent les présidents de Clubs de Côte d’Ivoire avec les responsables de leur structure, la FIF. En effet, à en croire, Ervé Siaba qui vient de mettre le pied dans le plat, hormis le président Jacques Anouma qui abat un travail collossal pour le développement du ballon rond en Eburnie, la plupart des responsables des différentes commissions de la FIF se livrent à des actes et comportements peu orthodoxes. Et il n’a pas manqué de pointer du doigt Blé Dominique, le responsable de la Commission centrale des règlements et pénalités. (CCRP). « Comment une commission peut donner des verdicts controversés dans une même affaire. De vieux retraités ne doivent plus faire la pluie et le beau temps de notre football », a-t-il ajouté. Ouattara Bakari, le président du club omnisport de Korhogo (COK), a révélé que l’escadron de la mort menace le foot local et a invité ses pairs à ouvrir les yeux pour enrayer l’escalade de la mascarade qui sévit à la FIF. Mais pour Ervé Siaba, très en verve au cours du point de presse, tous les litiges et combines qui animent avec brio la scène footballistique ivoirienne, ont un réel fondement : « A l’avènement de Jacques Anouma, nous avons fait beaucoup de concessions et accepté des choses pour qu’il puisse être élu. Cependant, cela ne doit pas permettre à certains responsables de se considérer intouchables à la FIF. Notre football au plan local est au point mort et cela est du fait des gens qui n’ont rien à avoir avec la philosophie de Jacques Anouma. Ce sont eux qui décident de tout en piétiaent nos textes », a-t-il fustigé avant d’inviter le président Jacques Anouma à procéder à un nettoyage à la FIF. Mieux, Ervé Siaba s’est étonné que la ligue professionnelle soit aux moins de simple travailleurs à la FIF. « Partout dans le monde, ce sont les présidents de clubs qui dirigent la Ligue professionnelle. Ici sans nous consulter, les gens fixent la reprise du championnat le 15 janvier 2010, en pleine Can en Angola. Ce n’est pas normal. Que les gens nous consultent dorénavant », s’est plaint Ervé Siaba avant de prendre une initiative avec les membres de son amicale. Le 19 décembre prochain, les membres de l’Amicale se retrouveront au cours d’une AG pour procéder au toilettage des textes de la FIF en vue de faire des propositions au président de la FIF. Car pour Ervé Siaba et les présidents de club, il ne sert à rien d’organiser un forum pour faire le diagnostic du football local. « Il faut qu’on parte à l’AG pour s’expliquer. Cela fait maintenant deux ans que la FIF ne tient pas d’AG. Ce n’est pas normal », a dénoncé celui que les acteurs ont surnommé Mandjaré. Poursuivant, il a dit ne pas comprendre que l’équipe nationale se porte bien et que le foot local soit à la merci de la chienlit orchestrée par certains travailleurs de la FIF. « Un président de club mérite respect. Jacques Anouma a réparé certaines injustices mais ces collaborateurs n’ont encore rien compris », a-t-il terminé. On peut l’écrire, ce sont toutes ces raisons qui ont pourri les relations entre les deux parties. Jusqu’on ira les présidents de clubs ?
Dablemon Tasman
Légende : Les présidents de clubs, à l’image de Ervé Siaba sont remontés contre des employés de la FIF.
