Au cours d’un entretien qu’il a accordé à ONUCI-FM diffusé le dimanche 13 décembre, le président du RPP Laurent Dona Fologo est revenu sur les points brûlants de l’actualité ivoirienne. Regard sur cette interview qui apporte des éclaircissements à l’horizon politique ivoirien.
Laurent Dona Fologo, comme à ses habitudes a été très précis en répondant aux questions. Pour lui en effet, le dernier cadre permanent de concertation mérite d’être salué car il aura permis aux différents acteurs politiques de trouver une issue négociée à la prochaine date pour la tenue de la présidentielle en Côte d’Ivoire. Ainsi, pour le président du Conseil Economique et Social, cette rencontre donne l’occasion et le temps à la commission électorale indépendante de régler définitivement les problèmes liés au contentieux électoral, notamment les erreurs enregistrées lors de l’enrôlement. Laurent Dona Fologo s’est dit optimiste quant à la période (ndlr : fin février, début mars 2010) de la tenue de l’élection présidentielle. Son optimisme est d’autant plus grand les prochaines joutes électorales permettront à la Côte d’Ivoire de sortir du cycle infernal des incertitudes politiques et sociales. Situation qui dure depuis bien des années. Toutefois, le père du sursaut national s’est insurgé contre tous ceux qui veulent faire endosser au Président de la République, au Premier ministre et à la CEI la responsabilité des retards et des reports de l’organisation du scrutin présidentiel. Pour lui, tout le monde est interpellé, car plusieurs facteurs peuvent expliquer ces retards. A cet effet, il est revenu sur son expérience personnelle pour essayer de rétablir l’ordre. Parti pour se faire enrôler dans sa région natale, il avait pu rencontrer des pétitionnaires qui allaient se faire enregistrer avec les extraits de leur oncle ou de leur frère en lieu et place des pièces de leurs parents. A cela le président du RPP a ajouté les problèmes techniques et les retards de décaissement auxquels la commission électorale devait faire face. Il s’agissait notamment des coupures répétées d’électricité et les grèves intempestives des agents commis à l’enrôlement. Mises ensemble, toutes ces difficultés ont dû freiner pendant des jours plusieurs centres. Ce qui explique, selon Laurent Dona Fologo, le retard de la CEI qui a entraîné le report du scrutin. D’autre part, le président Fologo a évoqué l’effacement de plus de 200 milliards de dette de la France, toute chose qui plonge de plein pied la Côte d’Ivoire dans l’initiative PPTE. A ce niveau, il a dit qu’il n’y a pas à avoir honte d’être logée à l’enseigne pays pauvre très endetté. C’est pourquoi, il a réitéré sa reconnaissance au ministre de l’Economie et des Finances, initiateur de cette noble démarche. Et de rappeler que la Côte d’Ivoire a nécessairement besoin d’élection pour ramener vers elle les investisseurs étrangers. Cela dans l’intérêt des nombreux diplômés qui restent désespérément sans emploi. C’est à juste titre que Laurent Dona Fologo a exhorté toutes les forces vives à œuvrer pour que le premier tour des présidentielles se tienne en mars. Cela dans l’intérêt de tous.
Idrissa Konaté
Photo : Laurent Dona Fologo
Légende : Le président du Conseil Economique et social croit fermement à la tenue du scrutin présidentiel en mars 2010.
Laurent Dona Fologo, comme à ses habitudes a été très précis en répondant aux questions. Pour lui en effet, le dernier cadre permanent de concertation mérite d’être salué car il aura permis aux différents acteurs politiques de trouver une issue négociée à la prochaine date pour la tenue de la présidentielle en Côte d’Ivoire. Ainsi, pour le président du Conseil Economique et Social, cette rencontre donne l’occasion et le temps à la commission électorale indépendante de régler définitivement les problèmes liés au contentieux électoral, notamment les erreurs enregistrées lors de l’enrôlement. Laurent Dona Fologo s’est dit optimiste quant à la période (ndlr : fin février, début mars 2010) de la tenue de l’élection présidentielle. Son optimisme est d’autant plus grand les prochaines joutes électorales permettront à la Côte d’Ivoire de sortir du cycle infernal des incertitudes politiques et sociales. Situation qui dure depuis bien des années. Toutefois, le père du sursaut national s’est insurgé contre tous ceux qui veulent faire endosser au Président de la République, au Premier ministre et à la CEI la responsabilité des retards et des reports de l’organisation du scrutin présidentiel. Pour lui, tout le monde est interpellé, car plusieurs facteurs peuvent expliquer ces retards. A cet effet, il est revenu sur son expérience personnelle pour essayer de rétablir l’ordre. Parti pour se faire enrôler dans sa région natale, il avait pu rencontrer des pétitionnaires qui allaient se faire enregistrer avec les extraits de leur oncle ou de leur frère en lieu et place des pièces de leurs parents. A cela le président du RPP a ajouté les problèmes techniques et les retards de décaissement auxquels la commission électorale devait faire face. Il s’agissait notamment des coupures répétées d’électricité et les grèves intempestives des agents commis à l’enrôlement. Mises ensemble, toutes ces difficultés ont dû freiner pendant des jours plusieurs centres. Ce qui explique, selon Laurent Dona Fologo, le retard de la CEI qui a entraîné le report du scrutin. D’autre part, le président Fologo a évoqué l’effacement de plus de 200 milliards de dette de la France, toute chose qui plonge de plein pied la Côte d’Ivoire dans l’initiative PPTE. A ce niveau, il a dit qu’il n’y a pas à avoir honte d’être logée à l’enseigne pays pauvre très endetté. C’est pourquoi, il a réitéré sa reconnaissance au ministre de l’Economie et des Finances, initiateur de cette noble démarche. Et de rappeler que la Côte d’Ivoire a nécessairement besoin d’élection pour ramener vers elle les investisseurs étrangers. Cela dans l’intérêt des nombreux diplômés qui restent désespérément sans emploi. C’est à juste titre que Laurent Dona Fologo a exhorté toutes les forces vives à œuvrer pour que le premier tour des présidentielles se tienne en mars. Cela dans l’intérêt de tous.
Idrissa Konaté
Photo : Laurent Dona Fologo
Légende : Le président du Conseil Economique et social croit fermement à la tenue du scrutin présidentiel en mars 2010.