Pour aborder la nouvelle saison dans la sérénité, Kuyo Téa et son comité directeur ont pris la résolution d’organiser une assemblée générale ordinaire devant permettre à l’Africa sport de partir sur des bases plus saines. Mais cette assise pourra-t-elle ramener une paix durable dans la maison vert et rouge ?
Quel visage l’Africa sport d’Abidjan aura-t-il en 2010 ? Simple mais énorme interrogation. En vacances chez lui, l’entraîneur italien, Gianni Bortoletto, a donné une feuille de route au comité directeur du club afin qu’il effectue les recrutements de son goût. Avec des joueurs de son choix. Une saison qui s’annonce décisive avec plusieurs tableaux à honorer : la Coupe nationale, le championnat national, la Coupe Houphouët-Boigny et surtout la Ligue africaine des champions. Au sortir de l’assemblée générale ordinaire de dimanche, la nouvelle saison a été évaluée à 550 millions Fcfa. Un grand défi pour Kuyo Téa Narcisse qui entre dans sa troisième année de présidence à la tête du club vert rouge. Mais avec ses détracteurs, toujours tapis dans l’ombre, qui se sont davantage dévoilés en brillant par leur absence à l’Ago de la Bourse du travail, aura-t-il les coudées franches pour mener à bien cette saison ? Ne lui feront-ils pas le même coup en étant proches de lui pour mieux exploiter ses faiblesses ? Ne vont-ils pas continuer d’attiser le feu avec une partie des supporters du club qu’ils tiennent par de petites pièces sonnantes et trébuchantes ? Autant de questions qui méritent d’être posées quand on sait, quelque peu, l’état d’esprit de ces personnes qui ont une façon bien particulière d’aimer leur club.
De la nécessité d’une épuration
Kuyo Téa ne se fait pas de complexe à citer en exemple l’organisation mise en place par Roger Ouégnin à l’Asec Mimosas. Pour le réussir, le patron du club rival a dû prendre des décisions. Et non des moindres. En plus, il s’est fixé un objectif clair : la construction. Bien entendu, avec des moyens y afférents. Ouégnin est venu avec ses hommes. Des personnes qui, pendant 20 ans d’exercice, ne l’ont jamais combattu encore moins contesté ses idées. Des hommes loyaux, des hommes de confiance. Pourquoi Kuyo Téa ne copierait-il pas cet exemple en débarrassant la maison vert et rouge de ses mauvaises herbes ? Une épuration qui permettra au président Kuyo d’avoir à sa disposition un potentiel humain qui épouse ses idées sans les combattre à l’intérieur. Et de faire un projet, à long terme, avec un comité directeur digne de confiance.
Du rôle ambigu des membres d’honneur
Officiellement, les membres d’honneur, dans les statuts de l’Africa sport ont un rôle consultatif. Mais dans la pratique, ces dirigeants « invisibles » font et défont les présidents de l’Africa. Ils ont toujours été à la base de la valse des dirigeants qui se succèdent à la tête du vice-champion ivoirien. De Simplice Zinsou à Kuyo Téa en passant par Doré Lanciné, Alain Donwahi, pour ne citer que ceux-là, tous ont joué des rôles aussi ambigus que décisifs dans la déstabilisation de ces derniers. Ne pouvant pas les dégager d’un coup de baguette magique, Kuyo Téa a pour lui l’arme de l’assemblée générale extraordinaire pour revoir les textes. Et mettre ces personnes qui, en réalité, n’apportent rien à l’Africa, si ce ne sont des intrigues, à leur place. La notion de « membres d’honneur » ou de « club à papa » est révolue dans le football moderne. Kuyo devrait donc se mettre à l’heure de l’internet pour construire l’Africa Sport de demain. Et pour vivre longtemps à la tête des Aiglons, il doit avoir le courage de prendre des décisions. La balle est donc dans les pieds du défenseur qu’il est. A lui de faire la bonne relance.
Tibet Kipré
Quel visage l’Africa sport d’Abidjan aura-t-il en 2010 ? Simple mais énorme interrogation. En vacances chez lui, l’entraîneur italien, Gianni Bortoletto, a donné une feuille de route au comité directeur du club afin qu’il effectue les recrutements de son goût. Avec des joueurs de son choix. Une saison qui s’annonce décisive avec plusieurs tableaux à honorer : la Coupe nationale, le championnat national, la Coupe Houphouët-Boigny et surtout la Ligue africaine des champions. Au sortir de l’assemblée générale ordinaire de dimanche, la nouvelle saison a été évaluée à 550 millions Fcfa. Un grand défi pour Kuyo Téa Narcisse qui entre dans sa troisième année de présidence à la tête du club vert rouge. Mais avec ses détracteurs, toujours tapis dans l’ombre, qui se sont davantage dévoilés en brillant par leur absence à l’Ago de la Bourse du travail, aura-t-il les coudées franches pour mener à bien cette saison ? Ne lui feront-ils pas le même coup en étant proches de lui pour mieux exploiter ses faiblesses ? Ne vont-ils pas continuer d’attiser le feu avec une partie des supporters du club qu’ils tiennent par de petites pièces sonnantes et trébuchantes ? Autant de questions qui méritent d’être posées quand on sait, quelque peu, l’état d’esprit de ces personnes qui ont une façon bien particulière d’aimer leur club.
De la nécessité d’une épuration
Kuyo Téa ne se fait pas de complexe à citer en exemple l’organisation mise en place par Roger Ouégnin à l’Asec Mimosas. Pour le réussir, le patron du club rival a dû prendre des décisions. Et non des moindres. En plus, il s’est fixé un objectif clair : la construction. Bien entendu, avec des moyens y afférents. Ouégnin est venu avec ses hommes. Des personnes qui, pendant 20 ans d’exercice, ne l’ont jamais combattu encore moins contesté ses idées. Des hommes loyaux, des hommes de confiance. Pourquoi Kuyo Téa ne copierait-il pas cet exemple en débarrassant la maison vert et rouge de ses mauvaises herbes ? Une épuration qui permettra au président Kuyo d’avoir à sa disposition un potentiel humain qui épouse ses idées sans les combattre à l’intérieur. Et de faire un projet, à long terme, avec un comité directeur digne de confiance.
Du rôle ambigu des membres d’honneur
Officiellement, les membres d’honneur, dans les statuts de l’Africa sport ont un rôle consultatif. Mais dans la pratique, ces dirigeants « invisibles » font et défont les présidents de l’Africa. Ils ont toujours été à la base de la valse des dirigeants qui se succèdent à la tête du vice-champion ivoirien. De Simplice Zinsou à Kuyo Téa en passant par Doré Lanciné, Alain Donwahi, pour ne citer que ceux-là, tous ont joué des rôles aussi ambigus que décisifs dans la déstabilisation de ces derniers. Ne pouvant pas les dégager d’un coup de baguette magique, Kuyo Téa a pour lui l’arme de l’assemblée générale extraordinaire pour revoir les textes. Et mettre ces personnes qui, en réalité, n’apportent rien à l’Africa, si ce ne sont des intrigues, à leur place. La notion de « membres d’honneur » ou de « club à papa » est révolue dans le football moderne. Kuyo devrait donc se mettre à l’heure de l’internet pour construire l’Africa Sport de demain. Et pour vivre longtemps à la tête des Aiglons, il doit avoir le courage de prendre des décisions. La balle est donc dans les pieds du défenseur qu’il est. A lui de faire la bonne relance.
Tibet Kipré