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Art et Culture Publié le mardi 15 décembre 2009 | Le Patriote

Troisième rentrée solennelle de l’ASCAD - De la nécessité d’un soutien conséquent de l’Etat

Créer une institution est une chose. Assurer sa pérennité est une autre paire de manches. La troisième rentrée solennelle de l’Académie des Sciences, des Arts, des Cultures d’Afrique et des Diasporas d’Afrique (ASCAD), le vendredi dernier à l’espace UEMOA-Plateau, a montré, aux yeux de tous, que cette Académie appelée de tous les vœux par la société savante ivoirienne et créée, à l’initiative du chef de l’Etat, n’a pas d’assises solides. Et Laurent Gbagbo, lui- même, l’a reconnu à l’occasion: « Je sais que nous n’avons pas achevé toutes les reformes dont l’ASCAD a besoin. Mais, c’est le temps. Pour le moment, la sortie de crise est plus importante que tout. Et pour l’instant, je consacre toutes mes forces et tous les moyens de l’Etat à la sortie de crise… ». Par ces propos, Laurent Gbagbo tentait, à mots couverts, de répondre au Professeur Barthélemy Kotchy N’Guessan, Président de l’ASCAD, qui auparavant, avec diplomatie, avait présenté quelques difficultés de sa structure. On le voit, le chef de l’Etat, en actionnant la création de l’ASCAD, entendait amener ces intellectuels de haut vol à s’impliquer, davantage, dans la vie de la nation à divers niveaux. Mais, le Pr Kotchy et ses camarades, déterminés à jouer pleinement leurs partitions, n’ont pas les moyens conséquents. Alors qu’au plan pécuniaire, le chef de l’Etat devrait être à son aise pour soutenir l’ASCAD. Surtout que cette dernière est directement rattachée à la Présidence de la République dont le locataire, de sources concordantes, bénéficie de la rondelette somme de 75 milliards F CFA comme budget de souveraineté.
Dans le déroulé de la rentrée placée sous le thème "Science et Paix", trois conférences ont été dites. Sery Bailly Zacharie, Vice-président de l’ASCAD a exposé sur "Les chemins des lettres ". Avec des exemples à l’appui, il a montré la contribution des écrivains à la paix de par le monde. Le Professeur Boniface Ouraga Obou qui traitait : "Droit et Paix", a montré que « la paix n’est possible que dans un Etat de droit et de justice. » Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée nationale, le dernier exposant, avait pour thème "Economie et Paix". Toujours englué dans ses menus théoriques d’économie et sa haine viscérale contre la France et la colonisation.
La visite de l’exposition-photos portant sur les actions de paix et de médiation de l’ASCAD a marqué le clou de l’événement.
Jean- Antoine Doudou
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