« Les membres du bureau du conseil du district ou la délégation spéciale qui se sont immiscés dans le maniement des fonds du district ou ont ouvert, sans l’autorisation de l’autorité de tutelle, des régies d’avances ou de recettes, sont déférés par celle-ci devant la cour des comptes » tel est l’article 75 de la loi n°2002-44 du 21 Janvier portant statut du district de Yamoussoukro qui accable notre cher gouverneur et son équipe dirigeante de la fameuse agropole. Or, des indiscrétions font état de ce qu’il n’y aurait aucune trace des retombées de ces plantations dans le livre comptable du district. Encore moins, au trésor public de Côte d’Ivoire. Interrogé sur la question par ses conseillers, le gouverneur dit que le district n’a pas de décret de cession et donc l’argent ne doit pas être logé au district. Pourtant, le mis en cause reconnaît que le district a reçu une lettre de cession de la part du ministère de l’agriculture. Bien qu’il n’y ait pas de décret de cession comme le dit notre cher gouverneur, ces plantations sont gérées par lui et son agropole. Alors où va concrètement l’argent des plantations d’Houphouët ? Il convient là d’attirer l’attention des autorités compétentes pour qu’elles soient regardantes sur cette question qui devient de plus en plus une préoccupation quotidienne du peuple Akouè. Partant de ce fait pour le moins inexplicable, ce peuple propriétaire des terres de ces plantations menacent de saisir la justice si rien n’est fait d’ici peu, pour faire la lumière sur cette affaire.
O.Y
O.Y