Le ministre de la défense a rencontré, hier les responsables du CCI à Yamoussoukro. La signature des décrets d'harmonisation des grades des ex-rebelles a été évoquée.
« Je suis en tournée par rapport aux structures militaires pour mettre tout le monde au même niveau d’information et dégager les perspectives. Les décrets d’harmonisation des grades signés donnent deux orientations très claires : désormais, le Président de la République est reconnu comme l’unique personnalité dans ce pays qui confère la légalité des grades. C’est à partir de sa signature qu’au Nord, au Sud, partout sur l’ensemble du territoire national, un grade est reconnu comme légal ». Ces propos sont du ministre de la défense, Michel Amani N’Guessan. Il les a tenus hier à l’issue d’une rencontre avec les responsables du Centre de commandement intégré (CCI) à Yamoussoukro. Selon le ministre qui effectue une tournée à l’effet d’informer toutes les forces militaires de la signature des décrets d’harmonisation des grades, il n’y a plus qu’une seule armée. A l’issue de la signature de ces décrets.
Estimant que « c’est le symbole important de la réunification de l’armée ». A en croire le ministre Amani, l’autorité du Président de la République sur l’Armée n’était plus reconnue sur toute l’étendue du territoire national. Avec la signature de ces décrets, c’est le retour à la normalité. Mais, bien plus, à la naissance d’une seule Armée comme l’on le souhaitait à travers l’Accord politique de Ouagadougou (APO). « A un moment donné, la suprématie du chef de l’Etat était reconnue d’une part et ne l’était pas de l’autre. Avec la signature de ces décrets-là, c’est la reconnaissance de la suprématie du Président de la République sur toutes les armées et à partir de cela, nous pouvons parler déjà d’une armée. Si donc il y a une armée, c’est dire que les soldats qui y sont, sont des soldats à compétence nationale donc peuvent être affectés à des tâches sur l’ensemble du territoire national. Ça, aussi, il fallait que cela soit clair ! », a-t-il soutenu.
Même si le ministre de la défense reconnaît que ces décrets ne vident pas tous les contentieux entre les soldats FAFN et FDS-CI. Selon lui, l’harmonisation des grades des com-zones, des Zinzins et Baéfoué du Sud et du Nord reste encore à être réglée. Indiquant qu’il y a 5.000 volontaires pour l’Armée nouvelle (Van) à recruter. Et pour lesquels « il faut rédiger des textes qui clarifient les critères de recrutement ». Mais aussi la création des brigades mixtes de gendarmerie et des commissariats mixtes dans les 10 juridictions dans la Zone Cno, des Centres de coordination pour la Commission électorale indépendante (CEI), des Compagnies mixtes de sécurisation des élections.
José S. Koudou
« Je suis en tournée par rapport aux structures militaires pour mettre tout le monde au même niveau d’information et dégager les perspectives. Les décrets d’harmonisation des grades signés donnent deux orientations très claires : désormais, le Président de la République est reconnu comme l’unique personnalité dans ce pays qui confère la légalité des grades. C’est à partir de sa signature qu’au Nord, au Sud, partout sur l’ensemble du territoire national, un grade est reconnu comme légal ». Ces propos sont du ministre de la défense, Michel Amani N’Guessan. Il les a tenus hier à l’issue d’une rencontre avec les responsables du Centre de commandement intégré (CCI) à Yamoussoukro. Selon le ministre qui effectue une tournée à l’effet d’informer toutes les forces militaires de la signature des décrets d’harmonisation des grades, il n’y a plus qu’une seule armée. A l’issue de la signature de ces décrets.
Estimant que « c’est le symbole important de la réunification de l’armée ». A en croire le ministre Amani, l’autorité du Président de la République sur l’Armée n’était plus reconnue sur toute l’étendue du territoire national. Avec la signature de ces décrets, c’est le retour à la normalité. Mais, bien plus, à la naissance d’une seule Armée comme l’on le souhaitait à travers l’Accord politique de Ouagadougou (APO). « A un moment donné, la suprématie du chef de l’Etat était reconnue d’une part et ne l’était pas de l’autre. Avec la signature de ces décrets-là, c’est la reconnaissance de la suprématie du Président de la République sur toutes les armées et à partir de cela, nous pouvons parler déjà d’une armée. Si donc il y a une armée, c’est dire que les soldats qui y sont, sont des soldats à compétence nationale donc peuvent être affectés à des tâches sur l’ensemble du territoire national. Ça, aussi, il fallait que cela soit clair ! », a-t-il soutenu.
Même si le ministre de la défense reconnaît que ces décrets ne vident pas tous les contentieux entre les soldats FAFN et FDS-CI. Selon lui, l’harmonisation des grades des com-zones, des Zinzins et Baéfoué du Sud et du Nord reste encore à être réglée. Indiquant qu’il y a 5.000 volontaires pour l’Armée nouvelle (Van) à recruter. Et pour lesquels « il faut rédiger des textes qui clarifient les critères de recrutement ». Mais aussi la création des brigades mixtes de gendarmerie et des commissariats mixtes dans les 10 juridictions dans la Zone Cno, des Centres de coordination pour la Commission électorale indépendante (CEI), des Compagnies mixtes de sécurisation des élections.
José S. Koudou
