Acturoutes.info - Le Président de la république de Côte d’Ivoire se trouve des fois coincé dans des embouteillages à Abidjan. C’est une révélation qui a été faite par Laurent Gbagbo lui-même, ce mercredi, à l’occasion de son face-à-face avec la presse dont Acturoutes.
En donnant « ce son » qui va surprendre plus d’un Abidjanais, le Chef de l’Etat était en train de montrer que les bouchons dans la capitale économique ivoirienne ne sont pas les pires du monde et même de la sous-région. « Je fais quelques fois les embouteillages à Abidjan en voiture banalisé, tranquille. Ce n’est pas aussi infernal que ce que les gens disent », a en effet déclaré le président. Comparant la situation des routes d’Abidjan à celle du boulevard périphérique à Paris ou à des voies de la capitale nigériane Abuja.
« Le 3e pont ne résoudra pas tous les problèmes… »
Laurent Gbagbo a affirmé toutefois entendre les complaintes de ses concitoyens quant à la circulation à Abidjan. C’est pourquoi, il veut faire quelque chose. Aussi, pense-t-il que le 3e pont, « préconisé par le président Bédié », pour relier les quartiers de la Riviera et de Marcory ne va pas changer grand-chose dans la décongestion de la circulation à Abidjan. « On va le faire pour des raisons psychologiques, parce que les gens pensent que c’est ce qu’il faut », a admis finalement le Chef de l’Etat.
Pour le président, les voies qui permettront le véritable désengorgement de la circulation à Abidjan sont des « voies de contournement », comme celle qui va déboucher sur le pont donnant sur l’île Boulay, déjà baptisé « Laurent Gbagbo », et qui participe de l’extension du port d’Abidjan.
Acturoutes, « je vous appuie »
Face aux problèmes qui restent entiers sur les routes (voir le carrefour de l’indenié), sur toutes les voies de communication en général, et dans le domaine des transports, Acturoutes qui participait à ce débat a demandé au Président de la république s’il n’y a pas lieu de faire des "états généraux uniques", au lieu des réunions séparées qui prévalent en ce moment. « Il s’agit de l’ensemble, il faut faire des états généraux tout court. Vous avez raison, je suis d’accord avec vous, je vous appuie. Je vais transmettre votre idée au ministre des infrastructures économiques… ». Pour justifier son avis, le président Gbagbo dira que « sans moyens de transport, il n’y a pas d’économie », et que « c’est le même homme qui a fait les études pour le port d’Abidjan, les routes (nationales) et les rails ».
Notons que le président ivoirien était face aux journalistes, dans le cadre du traditionnel « Invité des rédactions » du groupe Fraternité Matin, groupe de presse pro-gouvernemental. Ce rendez-vous classique est ouvert aux autres médias, selon la qualité de l’invité.
Barthélemy KOUAME
barthelek@acturoutes.info
En donnant « ce son » qui va surprendre plus d’un Abidjanais, le Chef de l’Etat était en train de montrer que les bouchons dans la capitale économique ivoirienne ne sont pas les pires du monde et même de la sous-région. « Je fais quelques fois les embouteillages à Abidjan en voiture banalisé, tranquille. Ce n’est pas aussi infernal que ce que les gens disent », a en effet déclaré le président. Comparant la situation des routes d’Abidjan à celle du boulevard périphérique à Paris ou à des voies de la capitale nigériane Abuja.
« Le 3e pont ne résoudra pas tous les problèmes… »
Laurent Gbagbo a affirmé toutefois entendre les complaintes de ses concitoyens quant à la circulation à Abidjan. C’est pourquoi, il veut faire quelque chose. Aussi, pense-t-il que le 3e pont, « préconisé par le président Bédié », pour relier les quartiers de la Riviera et de Marcory ne va pas changer grand-chose dans la décongestion de la circulation à Abidjan. « On va le faire pour des raisons psychologiques, parce que les gens pensent que c’est ce qu’il faut », a admis finalement le Chef de l’Etat.
Pour le président, les voies qui permettront le véritable désengorgement de la circulation à Abidjan sont des « voies de contournement », comme celle qui va déboucher sur le pont donnant sur l’île Boulay, déjà baptisé « Laurent Gbagbo », et qui participe de l’extension du port d’Abidjan.
Acturoutes, « je vous appuie »
Face aux problèmes qui restent entiers sur les routes (voir le carrefour de l’indenié), sur toutes les voies de communication en général, et dans le domaine des transports, Acturoutes qui participait à ce débat a demandé au Président de la république s’il n’y a pas lieu de faire des "états généraux uniques", au lieu des réunions séparées qui prévalent en ce moment. « Il s’agit de l’ensemble, il faut faire des états généraux tout court. Vous avez raison, je suis d’accord avec vous, je vous appuie. Je vais transmettre votre idée au ministre des infrastructures économiques… ». Pour justifier son avis, le président Gbagbo dira que « sans moyens de transport, il n’y a pas d’économie », et que « c’est le même homme qui a fait les études pour le port d’Abidjan, les routes (nationales) et les rails ».
Notons que le président ivoirien était face aux journalistes, dans le cadre du traditionnel « Invité des rédactions » du groupe Fraternité Matin, groupe de presse pro-gouvernemental. Ce rendez-vous classique est ouvert aux autres médias, selon la qualité de l’invité.
Barthélemy KOUAME
barthelek@acturoutes.info
