Que pensez-vous de l’initiative de la journée de prière en faveur de l’école organisée par la Dren Abidjan 1 ?
C’est une bonne chose dans la mesure où cette prière est destinée à permettre à l’école ivoirienne de se porter mieux. Parce que spirituellement si le positivisme nous entoure, c’est quelque chose de bon. Ce que nous souhaitons c’est que la guérison de l’école ivoirienne ne se passe pas seulement spirituellement. Il faut qu’à travers les actes le ministère de l’Education nationale s’emploie à résoudre les problèmes qui minent l’école ivoirienne. Nous sommes même conviés à cette cérémonie.
Selon elle, c’est parce qu’il y a trop de grèves qu’il y a trop d’échecs. Etes-vous du même avis ?
Nous ne sommes pas du même avis que la Dren. Voici bientôt quatre ans que les enseignants font la même grève. Et l’Etat ne fait que déplacer le problème. Le véritable responsable de cette situation, c’est l’Etat. Si l’Etat règle le problème définitivement, il n’y aura plus de raison pour que les enseignants se mettent en grève. Les enseignants sont assez responsables. Ils posent les problèmes qu’ils rencontrent sur le terrain. C’est au gouvernement de trouver une solution. L’Etat ne doit pas faire des promesses et ne pas les respecter. Les enseignants sont dans leurs droits de faire la grève.
Dieu peut-il sauver l’école ?
Pas dans l’absolu. Mais cela peut aider à résoudre le problème. Mais, il ne faudrait pas s’arrêter seulement à cela. Il faut que dans la pratique, les actes, les choses se fassent. Nous avons toujours émis un souhait. C’est que les conseils consultatifs qui regroupent le ministère, les enseignants, les parents d’élèves et les syndicats puissent se réunir avant chaque rentrée scolaire et résoudre les problèmes en amont. Mais, chaque fois qu’on le demande; le ministère ne fait que des déclarations dans la presse. Ce n’est pas cela qui va résoudre le problème.
Quelle est la solution pour une école normale en Côte d’Ivoire ?
C’est le conseil consultatif. Que le conseil puisse se réunir pour véritablement débattre des problèmes et situer les responsables.
Propos recueillis par Soro Sita (Stagiaire)
C’est une bonne chose dans la mesure où cette prière est destinée à permettre à l’école ivoirienne de se porter mieux. Parce que spirituellement si le positivisme nous entoure, c’est quelque chose de bon. Ce que nous souhaitons c’est que la guérison de l’école ivoirienne ne se passe pas seulement spirituellement. Il faut qu’à travers les actes le ministère de l’Education nationale s’emploie à résoudre les problèmes qui minent l’école ivoirienne. Nous sommes même conviés à cette cérémonie.
Selon elle, c’est parce qu’il y a trop de grèves qu’il y a trop d’échecs. Etes-vous du même avis ?
Nous ne sommes pas du même avis que la Dren. Voici bientôt quatre ans que les enseignants font la même grève. Et l’Etat ne fait que déplacer le problème. Le véritable responsable de cette situation, c’est l’Etat. Si l’Etat règle le problème définitivement, il n’y aura plus de raison pour que les enseignants se mettent en grève. Les enseignants sont assez responsables. Ils posent les problèmes qu’ils rencontrent sur le terrain. C’est au gouvernement de trouver une solution. L’Etat ne doit pas faire des promesses et ne pas les respecter. Les enseignants sont dans leurs droits de faire la grève.
Dieu peut-il sauver l’école ?
Pas dans l’absolu. Mais cela peut aider à résoudre le problème. Mais, il ne faudrait pas s’arrêter seulement à cela. Il faut que dans la pratique, les actes, les choses se fassent. Nous avons toujours émis un souhait. C’est que les conseils consultatifs qui regroupent le ministère, les enseignants, les parents d’élèves et les syndicats puissent se réunir avant chaque rentrée scolaire et résoudre les problèmes en amont. Mais, chaque fois qu’on le demande; le ministère ne fait que des déclarations dans la presse. Ce n’est pas cela qui va résoudre le problème.
Quelle est la solution pour une école normale en Côte d’Ivoire ?
C’est le conseil consultatif. Que le conseil puisse se réunir pour véritablement débattre des problèmes et situer les responsables.
Propos recueillis par Soro Sita (Stagiaire)
