Jacob Desvarieux, Thierry Cham et Masta Coco sont depuis quelques jours sur les bords de la lagune Ebrié. La Fondation Bertha qui célèbre ses 15 ans au service de l’humanitaire – en faveur de la Côte d’Ivoire, a invité à Abidjan ces trois artistes. L’évènement dont l’objectif est de recueillir des fonds est prévu « en trois temps». L’artiste Jacob Desvarieux, membre de la Fondation Bertha, sera sur scène aujourd’hui en concert à l’Acoustic, à Cocody les Vallons. Dans ce cadre, l’organisateur David Sosoo, les artistes Jacob et Masta Coco ont échangé le mercredi 16 décembre avec la presse. Pour David Sosoo, c’est du « bonheur » que Jacob Desvarieux apporte à la Fondation Bertha qui chaque année organise un évènement du genre en 2009 pour « récolter des fonds ». « Le fait qu’il soit à nos côtés, nous rend très crédible », a-t-il confié. Ladite action humanitaire bénéficie, a indiqué David Sosoo, d’une « aide qui reste limitée » de la part des autorités ivoiriennes. A la suite donc de Jacob qui ouvre le bal de ladite célébration des 15 ans de Bertha, Thierry Cham sera le lendemain samedi sur la même scène. L’apothéose se fera avec Masta Coco, de son vrai nom Eddy Marc Réné, un chanteur de reggae dont le prochain album – le premier – est annoncé pour la mi-janvier 2010. Il est à Abidjan pour l’occasion avec son « band » le Run Time. Le retour de Masta Coco sur la scène abidjanaise est parrainé par Jacob Desvarieux. Tous sont présents pour apporter leur aide – musicale – à la bonne cause. Donnant le sens de sa participation « libre » à cette action, Jacob Desvarieux fait comprendre : « Quand vous avez une notoriété, du succès, cela doit servir. Je viens me mettre à la disposition d’une cause…Ce qu’on peut faire à notre niveau, on le fait ». Abordant des sujets concernant sa carrière et le marché du disque, Jacob Desvarieux a donné sa vision de la piraterie « qui touche tout le monde ». Avec Internet qui est une des conséquences du bouleversement, il a constaté le changement sur le marché du disque. « L’économie de la musique a changé. On a une génération qui ne comprend ce que c’est le droit d’auteur », a déploré Jacob. Comment trouver une solution est l’équation que tous veulent résoudre. « On n’a pas de solutions, tout le monde cherche. On essaie de voir comment on va s’en sortir. On essaie de trouver des solutions », a-t-il indiqué. Pour, le jour où les autorités ou tous les pays africains se pencheront sur la question, des pistes de solutions seront dégagées. « Que les autorités se penchent sur le problèmes des droits d’auteurs », a plaidé Jacob Desvarieux.
Koné Saydoo
Koné Saydoo