La sortie de crise en général et en particulier le processus électoral, a été au centre d’une audience que le Président de la République, Laurent Gbagbo, a accordée au chef de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), YJ Choi. C’était hier au Palais de la Présidence au Plateau. Une rencontre qui leur a permis d’évaluer notamment le traitement du contentieux électoral, entré dans sa phase active il y a trois semaines. «Nous avons un excellent résultat avec la liste électorale provisoire qui est bien équilibrée, solide, fiable. Sur la base de cette liste provisoire, nous avons commencé le traitement du contentieux. Nous avons déjà effectué trois semaines et le résultat est encourageant», a confié M. Choi, à la presse à sa sortie d’audience. «Le taux d’approbation s’élève à peu près à 75%. Ce qui est très positif», a-t-il salué.
Pour autant, a précisé le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire, la machine de cette opération n’est pas encore bien huilée. «Le problème est que c’est un peu lent. On n’est pas encore à 100% sur un million (de pétitionnaires) qui n’ont pas été classés», a-t-il déclaré. Pour lui, «Il faut donc accélérer le processus pour qu’on arrive au maximum possible pendant le traitement du contentieux».
Interrogé sur la grève des commissaires, le diplomate onusien a répondu : «Nous avons constaté qu’il y a des difficultés ici et là, mais les commissaires sont bien engagés et nous n’avons pas estimé qu’ils sont en grève. Ils aimeraient bien être payés à temps. Mais nous n’avons pas trouvé de signe qu’ils sont en grève». Choi a souhaité que l’opération du traitement du contentieux électoral atteigne sa vitesse de croisière pour aboutir à son terme le plus tôt possible. D’autant que, a expliqué le chef de l’Onuci, après cette phase, «il faudra établir la liste électorale définitive qui est une étape cruciale du processus électoral».
Pascal Soro
Pour autant, a précisé le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire, la machine de cette opération n’est pas encore bien huilée. «Le problème est que c’est un peu lent. On n’est pas encore à 100% sur un million (de pétitionnaires) qui n’ont pas été classés», a-t-il déclaré. Pour lui, «Il faut donc accélérer le processus pour qu’on arrive au maximum possible pendant le traitement du contentieux».
Interrogé sur la grève des commissaires, le diplomate onusien a répondu : «Nous avons constaté qu’il y a des difficultés ici et là, mais les commissaires sont bien engagés et nous n’avons pas estimé qu’ils sont en grève. Ils aimeraient bien être payés à temps. Mais nous n’avons pas trouvé de signe qu’ils sont en grève». Choi a souhaité que l’opération du traitement du contentieux électoral atteigne sa vitesse de croisière pour aboutir à son terme le plus tôt possible. D’autant que, a expliqué le chef de l’Onuci, après cette phase, «il faudra établir la liste électorale définitive qui est une étape cruciale du processus électoral».
Pascal Soro