La direction régionale de l’éducation nationale d’Abidjan 1 organise ce vendredi des prières pour la guérison de l’école ivoirienne. Que pensez-vous de cette initiative ?
Dieu n’est pas un magicien encore moins un charlatan. Dieu a créé des hommes responsables qui assument leur avenir et leur devenir.
Pour vous, que doivent faire les hommes dans cette situation ?
Qu’ils prennent leurs responsabilités. Ont-ils fait une analyse pour savoir comment on en est arrivé là ?
A votre avis, comment en est-on arrivé là ?
Je ne peux pas faire mon analyse à chaud.
En gros, que pouvez-vous dire sur les causes de la situation actuelle ?
Ceux qui sont les responsables de la chose en savent plus que moi.
Ils accusent entre autres la multiplicité des grèves.
Il faudra alors changer de comportement. La providence divine n’est pas là pour supplier aux déficiences de l’homme. Elle tient compte de la responsabilité de l’homme. Dieu accompagne effectivement l’homme, mais à condition que celui-ci ait le courage de prendre ses responsabilités.
Concrètement, que faut-il faire ?
Il faut une conversion totale, c’est-à-dire revoir les manières de faire les choses. Que chaque acteur assure sa mission. Dieu ne nous aide pas sans nous-mêmes, et il ne nous sauve pas sans nous.
Qu’est-ce qui doit changer ?
Quand on crache en l’air où retombe la salive ?
Sur le visage.
Nous devons nous demander si la situation que nous vivons est venue toute seule ou si elle est la suite logique de ce que nous avons fait. On ne peut pas donner de recette magique à celui qui ne fait pas un retournement sur soi. Nous sommes tombés dans la facilité et la paresse. Il faut que nous reconnaissions que ce qui nous arrive est la suite logique de ce que nous avons fait. La conversion doit se faire à tous les niveaux. Il faut définir des objectifs et que chacun se donne les moyens de les atteindre. Il faut se départir de certaines mentalités du village où on pense qu’on ne réussit pas parce que quelqu’un est contre nous.
Les organisateurs reconnaissent qu’il faut des efforts humains. Mais, ils estiment que ces efforts doivent être appuyés de la grâce de Dieu.
Nous devons d’abord nous convaincre que nous avons fait notre part. La grâce de Dieu suivra.
En deux ou trois mots, pouvez-vous dire ce qu’il faudra faire ?
Je ne peux pas donner des recettes. C’est celui qui est responsable qui doit faire son propre diagnostic et savoir ce qui ne marche pas afin de faire ce qui doit être fait pour que les choses changent. L’école ivoirienne n’a toujours pas été ce qu’elle est aujourd’hui. Qu’on se pose la question de savoir comment elle était avant et pourquoi elle est autre chose aujourd’hui. La situation d’aujourd’hui n’est pas le fruit d’un changement miraculeux opéré par Dieu. Alors il ne faut pas s’attendre à ce qu’il la transforme de façon magique. Que Dieu fasse un changement miraculeux.
Propos recueillis par Cissé Sindou
Dieu n’est pas un magicien encore moins un charlatan. Dieu a créé des hommes responsables qui assument leur avenir et leur devenir.
Pour vous, que doivent faire les hommes dans cette situation ?
Qu’ils prennent leurs responsabilités. Ont-ils fait une analyse pour savoir comment on en est arrivé là ?
A votre avis, comment en est-on arrivé là ?
Je ne peux pas faire mon analyse à chaud.
En gros, que pouvez-vous dire sur les causes de la situation actuelle ?
Ceux qui sont les responsables de la chose en savent plus que moi.
Ils accusent entre autres la multiplicité des grèves.
Il faudra alors changer de comportement. La providence divine n’est pas là pour supplier aux déficiences de l’homme. Elle tient compte de la responsabilité de l’homme. Dieu accompagne effectivement l’homme, mais à condition que celui-ci ait le courage de prendre ses responsabilités.
Concrètement, que faut-il faire ?
Il faut une conversion totale, c’est-à-dire revoir les manières de faire les choses. Que chaque acteur assure sa mission. Dieu ne nous aide pas sans nous-mêmes, et il ne nous sauve pas sans nous.
Qu’est-ce qui doit changer ?
Quand on crache en l’air où retombe la salive ?
Sur le visage.
Nous devons nous demander si la situation que nous vivons est venue toute seule ou si elle est la suite logique de ce que nous avons fait. On ne peut pas donner de recette magique à celui qui ne fait pas un retournement sur soi. Nous sommes tombés dans la facilité et la paresse. Il faut que nous reconnaissions que ce qui nous arrive est la suite logique de ce que nous avons fait. La conversion doit se faire à tous les niveaux. Il faut définir des objectifs et que chacun se donne les moyens de les atteindre. Il faut se départir de certaines mentalités du village où on pense qu’on ne réussit pas parce que quelqu’un est contre nous.
Les organisateurs reconnaissent qu’il faut des efforts humains. Mais, ils estiment que ces efforts doivent être appuyés de la grâce de Dieu.
Nous devons d’abord nous convaincre que nous avons fait notre part. La grâce de Dieu suivra.
En deux ou trois mots, pouvez-vous dire ce qu’il faudra faire ?
Je ne peux pas donner des recettes. C’est celui qui est responsable qui doit faire son propre diagnostic et savoir ce qui ne marche pas afin de faire ce qui doit être fait pour que les choses changent. L’école ivoirienne n’a toujours pas été ce qu’elle est aujourd’hui. Qu’on se pose la question de savoir comment elle était avant et pourquoi elle est autre chose aujourd’hui. La situation d’aujourd’hui n’est pas le fruit d’un changement miraculeux opéré par Dieu. Alors il ne faut pas s’attendre à ce qu’il la transforme de façon magique. Que Dieu fasse un changement miraculeux.
Propos recueillis par Cissé Sindou