Dans la gestion des affaires de l'Etat, le chef de l'Etat développe une franchise et un courage politique, à l'instar bien entendu, de certains illustres prédécesseurs comme Mitterrand.
En 1981, en pleine campagne électorale pour l'élection présidentielle en France, pendant que 60% de l'opinion française se disait favorable à la peine de mort, feu François Mitterrand, le candidat du Ps, regarde les électeurs, droit dans les yeux, et leur tient un langage de vérité. " Si je suis élu, je vais supprimer la peine de mort ", lâche-t-il en substance aux Français. La déclaration a certes fait mouche. Et surtout dans les rangs de ses adversaires qui en ont fait leurs choux gras. Mais cela n'a pas empêché les Français de l'élire comme Président. Pour son courage, sans aucun calcul politicien. Ça, c'était en France. Et au début de la décennie 1980. Plus de 20 ans après, en Côte d'Ivoire, en pleine campagne électorale, Gbagbo affiche ce même courage sans calcul politicien ; face aux différents remous sociaux. " Je ne donnerai aucun franc de plus (… ). Ce n'est pas de la défiance. Mais c'est la réalité ", a clarifié le Président de la République, le mercredi dernier, aux rencontres " L'invité de la rédaction " du confrère Fraternité-Matin. A sa place, ses adversaires auraient carrément choisi la voix cynique de l'endormissement. Avec des promesses intenables, quitte à se soustraire après. Puisque nous sommes en pleine campagne électorale. Gbagbo ne dit pas qu'il n'a pas besoin des voix des travailleurs. Mais le choix est bien clair. Il préfère être franc avec des promesses tenables. Car, sa politique se fait avec beaucoup d'humilité. Mais un Etat ne peut donner que ce qu'il a. Et de tous les Présidents que la Côte d'Ivoire a eus, Gbagbo est celui qui a fait le plus pour les travailleurs ivoiriens. Au point que pour satisfaire leurs besoins, l'Etat a été obligé d'aller au-delà des normes de l'Uemoa. A savoir consacrer 35% du budget à la masse salariale. Alors que la Côte d'Ivoire en fait un peu trop, avec 45% de son budget consacré aux salaires. Et cela, en pleine crise. Alors que c'est su de tout le monde. Dans une situation pareille, les priorités sont à la sortie de crise. C'est à cela qu'est consacré l'essentiel du budget. Car, il ne sert à rien d'avoir des revenus faramineux et rester dans une situation de crise. En somme, tout le monde veut avoir le beurre. Mais pour le moment, la situation actuelle impose des sacrifices.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr
En 1981, en pleine campagne électorale pour l'élection présidentielle en France, pendant que 60% de l'opinion française se disait favorable à la peine de mort, feu François Mitterrand, le candidat du Ps, regarde les électeurs, droit dans les yeux, et leur tient un langage de vérité. " Si je suis élu, je vais supprimer la peine de mort ", lâche-t-il en substance aux Français. La déclaration a certes fait mouche. Et surtout dans les rangs de ses adversaires qui en ont fait leurs choux gras. Mais cela n'a pas empêché les Français de l'élire comme Président. Pour son courage, sans aucun calcul politicien. Ça, c'était en France. Et au début de la décennie 1980. Plus de 20 ans après, en Côte d'Ivoire, en pleine campagne électorale, Gbagbo affiche ce même courage sans calcul politicien ; face aux différents remous sociaux. " Je ne donnerai aucun franc de plus (… ). Ce n'est pas de la défiance. Mais c'est la réalité ", a clarifié le Président de la République, le mercredi dernier, aux rencontres " L'invité de la rédaction " du confrère Fraternité-Matin. A sa place, ses adversaires auraient carrément choisi la voix cynique de l'endormissement. Avec des promesses intenables, quitte à se soustraire après. Puisque nous sommes en pleine campagne électorale. Gbagbo ne dit pas qu'il n'a pas besoin des voix des travailleurs. Mais le choix est bien clair. Il préfère être franc avec des promesses tenables. Car, sa politique se fait avec beaucoup d'humilité. Mais un Etat ne peut donner que ce qu'il a. Et de tous les Présidents que la Côte d'Ivoire a eus, Gbagbo est celui qui a fait le plus pour les travailleurs ivoiriens. Au point que pour satisfaire leurs besoins, l'Etat a été obligé d'aller au-delà des normes de l'Uemoa. A savoir consacrer 35% du budget à la masse salariale. Alors que la Côte d'Ivoire en fait un peu trop, avec 45% de son budget consacré aux salaires. Et cela, en pleine crise. Alors que c'est su de tout le monde. Dans une situation pareille, les priorités sont à la sortie de crise. C'est à cela qu'est consacré l'essentiel du budget. Car, il ne sert à rien d'avoir des revenus faramineux et rester dans une situation de crise. En somme, tout le monde veut avoir le beurre. Mais pour le moment, la situation actuelle impose des sacrifices.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr