L’un des plus grands défis de la Côte d’Ivoire, à l’orée de ses 50 années de vie, sera sans nul doute la maîtrise de son développement urbain.
Avec la fin de la crise-sociopolitique qui pointe du nez et l’annulation de sa lourde dette extérieure grâce à l’initiative (PPTE), la Côte d’ivoire devrait reconquérir sa place de vitrine de l’Afrique de l’ouest. Selon les prévisions démographiques, d’ici 2050, la population ivoirienne avoisinera les 40 millions d’habitants, dont 10 millions pour la seule ville d’Abidjan. La vie dans Les grandes villes ivoiriennes qui est déjà invivable, sera cauchemardesque si les choses restent à l’état. Notamment Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké et Daloa… dont l’urbanisation est dépassée. Il faut donc construire de nouvelles villes aux périphéries desdites villes. « Si rien n’est fait disait le ministre de la construction d’ici 10 ans seulement, la situation deviendrait insupportable. Les besoins nationaux sont estimés à un peu plus de 50.000 logements par an. Dont 25.000 pour la seule ville d’Abidjan », a estimé le
ministre Amon Tanoh. L’accès difficile à un habitat décent donne naissance à un autre type d’habitat tout autour de la capitale économique. Chaque année ce sont seulement 3000 logements qui sont construits. Comme des champignons qui poussent, les bidonvilles et quartiers précaires sortent de terre à Abidjan. Cette situation s’est aggravée avec la survenue de la crise sociopolitique en septembre 2002. Une crise qui a favorisé le déplacement de plusieurs millions de personnes vers les villes du sud à la recherche d’un refuge et du bien-être. La situation qui est devenue un casse-tête chinois pour les autorités du pays, pose un véritable problème de ré-urbanisation de la ville d’Abidjan et des autres grandes villes dont les plans directeurs date des années 79. La Côte d’Ivoire qui ambitionne devenir un grand pôle de développement avec des villes copiées sur le modèle Européen, doit obligatoirement lancer un grand
projet de construction de logements en tenant compte d’un plan directeur moderne qui répond aux normes internationales. Il faut dans un premier temps, permettre l’accès aux infrastructures de base. Notamment, l’électricité, l’eau, l’école, un centre de santé …et un logement décent. Beaucoup d’Ivoiriens restent encore nostalgiques des années Houphouët Boigny dans ce domaine. De 1960 à 1980, la Côte d’Ivoire, sous l’impulsion de son premier président, feu Félix Houphouët a favorisé l’urbanisation du pays, par la construction des maisons de type Sicogi et Sogéfia. Cette politique de feu Houphouët a donné naissance à la construction de logements dits économiques. De 1970 à 1980 des communes comme Yopougon, Bingerville, Abobo, Koumassi, Marcory, Bouaké et San Pedro, ont été inondées de constructions répondants aux normes pour les économiquement faibles. Ce programme, avec un coût de locatif mensuel compris
entre 8000 FCFA et 12.000 FCFA, a permis de loger des milliers d’Ivoiriens. A cette époque, les bidonvilles et les quartiers précaires étaient très rares. Les grands travaux s’accaparaient 50% du budget de l’Etat. Aujourd’hui, avec d’abord la conjoncture économique des années 1980, puis la sévère crise économique qui a suivi, l’Etat s’est fixé d’autres priorités. L’Etat n’était plus en mesure de soutenir, comme par le passé, la promotion de logements dits économiques. La Société ivoirienne de gestion immobilière (SICOGI), pour ne pas disparaitre, a changé de politique en se lançant dans la construction d’un autre type d’habitat, des quartiers construits d’immeubles de haut standing en location vente, dont Le coût minimum est évalué à 25 millions FCFA. La pauvreté et la misère galopantes ont fait de bon nombre d’Ivoiriens des mal logés.
Les logements économiques, un passé nostalgique.
De 1999 à 2009, tout ce qui s’est fait dans le domaine de la construction n’a pas véritablement trouvé solutions aux préoccupations des populations en ce qui concerne le logement. L’Etat s’étant retiré du système, les privés qui disent faire face à la cherté des matériaux qui entrent dans la construction des maisons, fixent les prix des logements sans tenir compte du pouvoir d’achat des Ivoiriens. Face à la naissance très accélérée des quartiers précaires et bidonvilles, l’Etat a dû redéfinir une nouvelle politique de logement. Notamment en faisant appel au secteur privé dans une collaboration. Cette vision a donné quelques lueurs d’espoir. Avec « Sophia immobilier » et son projet gigantesque pour la ville d’Abidjan. Mieux, l’Etat en décembre 2008 a décidé de lancer un vaste projet dénommé : « Abidjan 2050 ». Un ensemble d’infrastructures routières. Notamment, Deux autoroutes qui vont relier Abidjan
à Grand-bassam et Binverville et la construction d’une station balnéaire sur l’île Boulay. Le tout couronné par le 3ème pont cordon du sud et de l’est de la ville. Il prévoit également un quartier d’affaires. En plus de l’opération « Abidjan 2050 » et ses constructions futuristes, Sophia immobilier avec son projet de construction de plus de 50.000 logements, est certainement la lumière dans la grisaille. Le transfert de la capitale à Yamoussoukro, participe aussi à cette politique de décongestion de la grande métropole : Abidjan. Le seul projet de ré urbanisation de la ville est évalué à un peu plus de 500 milliards FCFA. Seule condition pour voir disparaître les quartiers comme (Boribana, Zoé Bruno, Biabou, Derrière rail, Mon mari m’a laissé …).
Prochainement, tout sur le projet « Sophia Immobilier ».
JC KORE
Avec la fin de la crise-sociopolitique qui pointe du nez et l’annulation de sa lourde dette extérieure grâce à l’initiative (PPTE), la Côte d’ivoire devrait reconquérir sa place de vitrine de l’Afrique de l’ouest. Selon les prévisions démographiques, d’ici 2050, la population ivoirienne avoisinera les 40 millions d’habitants, dont 10 millions pour la seule ville d’Abidjan. La vie dans Les grandes villes ivoiriennes qui est déjà invivable, sera cauchemardesque si les choses restent à l’état. Notamment Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké et Daloa… dont l’urbanisation est dépassée. Il faut donc construire de nouvelles villes aux périphéries desdites villes. « Si rien n’est fait disait le ministre de la construction d’ici 10 ans seulement, la situation deviendrait insupportable. Les besoins nationaux sont estimés à un peu plus de 50.000 logements par an. Dont 25.000 pour la seule ville d’Abidjan », a estimé le
ministre Amon Tanoh. L’accès difficile à un habitat décent donne naissance à un autre type d’habitat tout autour de la capitale économique. Chaque année ce sont seulement 3000 logements qui sont construits. Comme des champignons qui poussent, les bidonvilles et quartiers précaires sortent de terre à Abidjan. Cette situation s’est aggravée avec la survenue de la crise sociopolitique en septembre 2002. Une crise qui a favorisé le déplacement de plusieurs millions de personnes vers les villes du sud à la recherche d’un refuge et du bien-être. La situation qui est devenue un casse-tête chinois pour les autorités du pays, pose un véritable problème de ré-urbanisation de la ville d’Abidjan et des autres grandes villes dont les plans directeurs date des années 79. La Côte d’Ivoire qui ambitionne devenir un grand pôle de développement avec des villes copiées sur le modèle Européen, doit obligatoirement lancer un grand
projet de construction de logements en tenant compte d’un plan directeur moderne qui répond aux normes internationales. Il faut dans un premier temps, permettre l’accès aux infrastructures de base. Notamment, l’électricité, l’eau, l’école, un centre de santé …et un logement décent. Beaucoup d’Ivoiriens restent encore nostalgiques des années Houphouët Boigny dans ce domaine. De 1960 à 1980, la Côte d’Ivoire, sous l’impulsion de son premier président, feu Félix Houphouët a favorisé l’urbanisation du pays, par la construction des maisons de type Sicogi et Sogéfia. Cette politique de feu Houphouët a donné naissance à la construction de logements dits économiques. De 1970 à 1980 des communes comme Yopougon, Bingerville, Abobo, Koumassi, Marcory, Bouaké et San Pedro, ont été inondées de constructions répondants aux normes pour les économiquement faibles. Ce programme, avec un coût de locatif mensuel compris
entre 8000 FCFA et 12.000 FCFA, a permis de loger des milliers d’Ivoiriens. A cette époque, les bidonvilles et les quartiers précaires étaient très rares. Les grands travaux s’accaparaient 50% du budget de l’Etat. Aujourd’hui, avec d’abord la conjoncture économique des années 1980, puis la sévère crise économique qui a suivi, l’Etat s’est fixé d’autres priorités. L’Etat n’était plus en mesure de soutenir, comme par le passé, la promotion de logements dits économiques. La Société ivoirienne de gestion immobilière (SICOGI), pour ne pas disparaitre, a changé de politique en se lançant dans la construction d’un autre type d’habitat, des quartiers construits d’immeubles de haut standing en location vente, dont Le coût minimum est évalué à 25 millions FCFA. La pauvreté et la misère galopantes ont fait de bon nombre d’Ivoiriens des mal logés.
Les logements économiques, un passé nostalgique.
De 1999 à 2009, tout ce qui s’est fait dans le domaine de la construction n’a pas véritablement trouvé solutions aux préoccupations des populations en ce qui concerne le logement. L’Etat s’étant retiré du système, les privés qui disent faire face à la cherté des matériaux qui entrent dans la construction des maisons, fixent les prix des logements sans tenir compte du pouvoir d’achat des Ivoiriens. Face à la naissance très accélérée des quartiers précaires et bidonvilles, l’Etat a dû redéfinir une nouvelle politique de logement. Notamment en faisant appel au secteur privé dans une collaboration. Cette vision a donné quelques lueurs d’espoir. Avec « Sophia immobilier » et son projet gigantesque pour la ville d’Abidjan. Mieux, l’Etat en décembre 2008 a décidé de lancer un vaste projet dénommé : « Abidjan 2050 ». Un ensemble d’infrastructures routières. Notamment, Deux autoroutes qui vont relier Abidjan
à Grand-bassam et Binverville et la construction d’une station balnéaire sur l’île Boulay. Le tout couronné par le 3ème pont cordon du sud et de l’est de la ville. Il prévoit également un quartier d’affaires. En plus de l’opération « Abidjan 2050 » et ses constructions futuristes, Sophia immobilier avec son projet de construction de plus de 50.000 logements, est certainement la lumière dans la grisaille. Le transfert de la capitale à Yamoussoukro, participe aussi à cette politique de décongestion de la grande métropole : Abidjan. Le seul projet de ré urbanisation de la ville est évalué à un peu plus de 500 milliards FCFA. Seule condition pour voir disparaître les quartiers comme (Boribana, Zoé Bruno, Biabou, Derrière rail, Mon mari m’a laissé …).
Prochainement, tout sur le projet « Sophia Immobilier ».
JC KORE