Les quatre dirigeants de la filière café-cacao, détenus à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) – Kassi Henri Amouzou (président du conseil de gestion du Fdpcc), Théophile Kouassi (secrétaire exécutif du Fdpcc), Mmes Obogui née Houssou Aménan Roselyne (Daf du Fdpcc) et Aka épouse Elloh Evelyne (Dg de Coco-service) - et la Coordination nationale des délégués départementaux de la filière café-cacao, ont perdu le procès qu’ils ont intenté contre l’Etat de Côte d’Ivoire.
Hier, à Abuja (Nigeria), la Cour de justice de la Cedeao les a déboutés. Elle n’a pas jugé pertinents les arguments avancés par les plaignants pour retenir la responsabilité de l’Etat de Côte d’Ivoire dans les violations des droits de l’homme visées au nombre desquelles les atteintes à l’honneur et à la dignité, à un procès équitable et à la présomption d’innocence. La Cour a plutôt attribué certaines de ces présumées atteintes aux journalistes.
Mais, ce n’est que partie remise. Une seconde série de présumées violations dont les plaignants s’estiment victimes, reste pendante devant la Cour de justice de la Cedeao. Elle sera jugée ultérieurement. Il s’agit des atteintes au respect au droit à la dignité humaine, à un jugement dans un délai raisonnable et à un régime spécifique de détention pour personne non condamnée.
Il faut signaler qu’arrêtés et placés sous mandat de dépôt depuis juin 2008, 24 dirigeants de la filière café-cacao croupissent à la Maca, sans jugement, dans le cadre de présumés «détournements massifs» de fonds. Las, les uns ont saisi la Cour internationale de justice de la Cedeao et se sont retirés de la procédure judiciaire en Côte d’Ivoire; exaspérés, les autres se sont tournés vers la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (Cndh-CI) pour dénoncer leurs conditions de détention et réclamer la liberté provisoire. Car, une énième détention provisoire de quatre mois les maintient tous en prison jusqu’au 13 février prochain.
M.G
Hier, à Abuja (Nigeria), la Cour de justice de la Cedeao les a déboutés. Elle n’a pas jugé pertinents les arguments avancés par les plaignants pour retenir la responsabilité de l’Etat de Côte d’Ivoire dans les violations des droits de l’homme visées au nombre desquelles les atteintes à l’honneur et à la dignité, à un procès équitable et à la présomption d’innocence. La Cour a plutôt attribué certaines de ces présumées atteintes aux journalistes.
Mais, ce n’est que partie remise. Une seconde série de présumées violations dont les plaignants s’estiment victimes, reste pendante devant la Cour de justice de la Cedeao. Elle sera jugée ultérieurement. Il s’agit des atteintes au respect au droit à la dignité humaine, à un jugement dans un délai raisonnable et à un régime spécifique de détention pour personne non condamnée.
Il faut signaler qu’arrêtés et placés sous mandat de dépôt depuis juin 2008, 24 dirigeants de la filière café-cacao croupissent à la Maca, sans jugement, dans le cadre de présumés «détournements massifs» de fonds. Las, les uns ont saisi la Cour internationale de justice de la Cedeao et se sont retirés de la procédure judiciaire en Côte d’Ivoire; exaspérés, les autres se sont tournés vers la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (Cndh-CI) pour dénoncer leurs conditions de détention et réclamer la liberté provisoire. Car, une énième détention provisoire de quatre mois les maintient tous en prison jusqu’au 13 février prochain.
M.G