L'hôpital militaire d'Abidjan fait partie des établissements sanitaires épargnés par la grève des personnels de santé. Il n'est plus loin d'être débordé.
Le bureau des entrées du service des urgences et bloc opératoire de L'hôpital militaire d'Abidjan (Hma) grouille de monde cet après-midi du dimanche 20 décembre. Des femmes, des hommes et des enfants y attendent. Ce sont des malades et leurs parents. Mme Achi y a accompagné sa fille en travail samedi soir, en provenance de Yopougon. «Nous sommes venus ici parce qu'on nous a dit qu'ici, les médecins travaillent. Nous habitons Yopougon-Siporex», explique-t-elle. Selon la mère de famille, les cliniques ne sont pas très crédibles, raison pour laquelle son beau fils a exigé que l'accouchement se passe au Hma. La parturiente a donné naissance à une fillette, mais, elle a été mise en observation. N'ayant pas eu de place dans la salle d'attente du service des urgences, la mère attendait déhors, sous un hangar. M. T. et son père arrivent d'Abobo à 13h 40 à bord d'un taxi. Le vieil homme mal en point est installé dans un fauteuil roulant pour rejoindre le service des urgences. « Il fait une crise d'hypertension», explique son fils. Quelques instants après, une dame d'environ 40 ans arrive avec deux femmes et un homme. Couchée sur un brancard, elle est évacuée au service de gynécologie, non loin des urgences. La dame qui l'accompagnait était tellement pressée qu'elle n'a pas pu nous informer correctement. Nous nous dirigeons à présent vers les salles d'hospitalisation de médecine. A l'entrée, des hommes, des femmes et des enfants. Assis sur des nattes, certains échangent et les autres mangent. Les salles d'hospitalisation sont pleines. Tous les lits des salles que nous visitons sont occupés. Les médecins interrogés ne veulent pas réagir. Le Hma risque de refuser des malades si les établissements sanitaires publics ne reprennent pas le service.
Adélaïde Konin (Stagiaire)
Le bureau des entrées du service des urgences et bloc opératoire de L'hôpital militaire d'Abidjan (Hma) grouille de monde cet après-midi du dimanche 20 décembre. Des femmes, des hommes et des enfants y attendent. Ce sont des malades et leurs parents. Mme Achi y a accompagné sa fille en travail samedi soir, en provenance de Yopougon. «Nous sommes venus ici parce qu'on nous a dit qu'ici, les médecins travaillent. Nous habitons Yopougon-Siporex», explique-t-elle. Selon la mère de famille, les cliniques ne sont pas très crédibles, raison pour laquelle son beau fils a exigé que l'accouchement se passe au Hma. La parturiente a donné naissance à une fillette, mais, elle a été mise en observation. N'ayant pas eu de place dans la salle d'attente du service des urgences, la mère attendait déhors, sous un hangar. M. T. et son père arrivent d'Abobo à 13h 40 à bord d'un taxi. Le vieil homme mal en point est installé dans un fauteuil roulant pour rejoindre le service des urgences. « Il fait une crise d'hypertension», explique son fils. Quelques instants après, une dame d'environ 40 ans arrive avec deux femmes et un homme. Couchée sur un brancard, elle est évacuée au service de gynécologie, non loin des urgences. La dame qui l'accompagnait était tellement pressée qu'elle n'a pas pu nous informer correctement. Nous nous dirigeons à présent vers les salles d'hospitalisation de médecine. A l'entrée, des hommes, des femmes et des enfants. Assis sur des nattes, certains échangent et les autres mangent. Les salles d'hospitalisation sont pleines. Tous les lits des salles que nous visitons sont occupés. Les médecins interrogés ne veulent pas réagir. Le Hma risque de refuser des malades si les établissements sanitaires publics ne reprennent pas le service.
Adélaïde Konin (Stagiaire)
