L’approvisionnement en viande des marchés en cette période de fête devrait se faire normalement. Ces propos sont de Nanan Kossonou Charles, directeur général du Réseau ivoirien de distribution de bétail et de viande (Ridbv) et vice-président de la fédération nationale chargée de l’administration. En effet, en marge d’une conférence de presse qui a eu lieu hier dans un restaurant de la place, Nanan Kossonou Charles a expliqué que pour cette période, le convoyage s’est effectué sans accroc. Toute chose qui profitera aux consommateurs puisque les marchés de bétail sont déjà approvisionnés et le parc à bétail fourni. « Si on nous laisse travailler convenablement, que les taxes au niveau des prestations de convoyage baissent, cela va rejaillir sur le coût de la viande », a souligné Nanan Kossonou Charles. Par ailleurs au cours de cette rencontre, il s’est dit ‘‘excédé, ulcéré par les déclarations intempestives et mensongères des sieurs Al Moustapha, Ali Souman et Carlos Fardon du collectif de la société civile des consommateurs et du sieur Aka Amessan de la Fédération des Patriotes (Fepasa)’’. Ainsi, au nom de ses collaborateurs du collectif des structures de la filière bétail et viande opérant en zone Cno, il a indiqué ne pas être arrivé dans cette filière au hasard. « Contrairement aux allégations diffusées dans certains journaux par le club d’amis d’Issiaka Sawadogo, nous ne sommes pas des parvenus dans la filière. Moi, Kossonou j’y étais depuis le 1er mars 1969 comme employé au parc à bétail de Port-Bouët jusqu’en 1996 ; aujourd’hui, je suis vice-président de la fédération, chargé de l’administration. Par ailleurs, je suis directeur général du Réseau ivoirien de distribution de bétail et de viande (Ridbv) », a-t-il révélé. Au sujet de Hassane Dramera, il a souligné que celui-ci est son partenaire financier. Ajoutant par ailleurs qu’il est aussi propriétaire de plus de mille bêtes. « Issiaka Sawadogo nous connaît bien. Parce que frileux de la concurrence loyale, il a fait fermer nos bureaux, à la veille de la Tabaski 2007, à Pôgô et dans toutes les zones Cno. A la suite de cette fermeture, il avait promis payer par passage de chaque camion, la somme de 5.000 francs Cfa, par structure. Depuis cette date jusqu’à ce jour, il n’a pas honoré ses engagements. Il nous doit un cumul de 120 millions de francs Cfa et une plainte est en cours », a fait savoir M. Kossonou. Qui a dénoncé un acte pris par le ministre Dosso Moussa, en contradiction avec la décision du ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques qui, lui, garantissait la libre concurrence.
Jean Eric ADINGRA
Jean Eric ADINGRA
