Daloa:
La grève se poursuit
Le Lundi 21 Décembre 2009, l'Hôpital Régional de Daloa et les Centres Secondaires de Santé Publique sont pratiquement vides. La raison : seul le service minimum est assuré. Cependant, ce minimum a permis de sauver un patient qui avait une occlusion intestinale, dans la nuit du Samedi 19 au Dimanche 20 Décembre 2009. Les portes et fenêtres des bâtiments sont ouvertes. Seul le bureau d'entrée reste fermé. Un Docteur Chirurgien a dit qu'il n'est pas au courant du mot d'ordre de reprise annoncé par leur porte-parole le Dimanche au Journal Télévisé de 20h. Parce qu'il n'est jamais branché sur la RTI. Docteurs, Infirmiers, infirmières, garçons et filles de salle, techniciens de la santé, sages- femmes, sans leurs tenues blanches, se sont retrouvés au foyer polyvalent et par petits groupes discutaient de leurs situations. Pour Docteur SEA, porte-parole local des Syndicats : "Nous attendons le mot d'ordre de nos syndicats. Qui se réunissent le Mardi 22 Décembre 2009. C'est après cela que nous saurons la conduite à tenir. Pour le moment, pas de travail" a-t-il annoncé avant de s'engouffrer dans une voiture pour sortir de l'hôpital.
Man : Les médecins assurent le service minimum
L'habituel faible taux de fréquentation des centres de santé de Man ne permet pas aux syndicalistes de la région des Montagnes de jauger de leur capacité de mobilisation. La grève du personnel de santé n'est suivie ici que passablement. Si dans les centres de santé périphériques, l'atmosphère de débrayage est perceptible, ce n'est pas le cas au CHR de Man, hôpital de référence de la région, qui continue de fonctionner presque normalement. “Nous avons continué de fonctionner normalement allant même au-delà”, a expliqué le secrétaire de section du syndicat des infirmiers et sages-femmes, monsieur Dogbo Jérémie.
Selon lui, les relations de proximité entre les patients et le personnel de santé expliquent également en grande partie la difficulté de mener une véritable grève dans la cité des Montagnes. “A Abidjan, c'est l'anonymat. Le médecin ne connaît pas toujours le patient qu'il reçoit. Ici, on se connaît presque tous. Difficile donc de refuser d'aider une connaissance en difficulté. Toutefois, les médecins et infirmiers de Man se disent 'totalement' solidaires de leurs syndicats respectifs et invitent les gouvernants à prêter une oreille attentive à leurs revendications. Dans le cas contraire et si les positions se radicalisent entre responsables syndicaux et gouvernants, les choses pourraient prendre une autre tournure à Man ont promis les agents de santé. Il faut souligner que quelques cas de décès ont été enregistrés au CHR de Man au cours de cette période de tension. Mais les médecins se refusent à faire un lien direct entre le mouvement de grève et ces morts : “Tout le monde est à son poste. Tous les services fonctionnent. Les décès n'ont donc aucun rapport avec la grève”.
Bouaké : Les médecins étaient présents, mais n'ont pas travaillé
Malgré l'appel au respect de la réquisition lancé, hier, par la coordination suite aux négociations entre les syndicats, la première dame et Mgr Kutwa, archevêque d'Abidjan, les médecins, infirmiers, chirurgiens dentistes, techniciens de laboratoire, sages-femmes, aides-soignants de la capitale de l'ex-rébellion, Bouaké, se sont rendus dans les différents centres de santé de la ville, mais n'ont pas travaillé. Personne, parmi eux, n'a porté la blouse blanche. Tous les agents étaient en tenue civile. Au centre hospitalier universitaire de Bouaké (Chu), une rencontre s'est déroulée entre tous les corps et différents syndicats pour adopter la conduite à tenir suite à l'appel de la coordination. Au Chu de Bouaké toujours, seulement le service minimum continuait d'être assuré. Les malades et autres patients depuis quelques jours n'ont pas souhaité s'aventurer dans ledit établissement pour ne pas faire le saut dans un désert. Une fois encore, le Chu de Bouaké était vide. Idem, dans les autres formations sanitaires où quelques médecins ont fait un tour, juste pour faire l'état des lieux en attendant l'AG d'aujourd'hui. Joint au téléphone, Dr Allah Koffi Bruno, représentant du Synaccass-ci, a indiqué que "nous avons eu une rencontre pour voir quelle attitude nous devrions adopter. Nous avons donc décidé de maintenir le service minimum en attendant l'Assemblée générale d'aujourd'hui".
Divo : Médecins et infirmiers à leurs postes
Lundi 21 décembre 2009; aux environs de 09 h 25mn, les activités au CHR de Divo avaient repris. Le Directeur de l'hôpital Yao Etienne et tout son personnel étaient chacun à son poste. Médecins, infirmiers et infirmières en blouse s'adonnaient chacun à sa tâche quotidienne. Les visites terminées, place était donnée à la réception des patients. La joie se lisait visiblement sur le visage des malades qui venaient ainsi de retrouver leurs médecins et infirmiers. Interrogé, le surveillant général dira que tout est rentré dans l'ordre malgré la reconduction de la grève pour cinq (05) jours. Nous respectons les décisions de nos syndicats a-t-il dit. Le mot d'ordre est suspendu et non levé, a-t-il tenu à nous préciser. Dans l'après midi, sauf ceux qui sont de repos; tous les autres étaient à leur poste comme le matin et, ce, à la grande joie des patients et de leurs parents.
Abengourou : Le Chr fonctionne à nouveau
Le travail a repris au Chr d'Abengourou. Hier, nous avons pu faire le constat dans les différents services .Que ce soit aux urgences, en medecine, en churirgie, au cabinet dentaire et en pédiatrie, les hommes et femmes en "blouse blanche" étaient à la tâche. Cela, au grand plaisir des patients et leurs parents. "À Abengourou, tout le monde a repris le service. Même dans les villages, le travail a repris", s'est exprimé le premier responsable syndical des infirmiers d'Abengourou, Sié Bilemond. Loufou Wango, hospitalisé en churirgie en salle C2, ne dit pas autre chose. "Je suis là depuis ce matin. J'ai été reçu par le médecin de service. Il m'a administré des soins", a dit notre interlocuteur à notre passage dans sa salle d'hospitalisation. Soulignons qu'à 17 heures, le personnel de santé s'est retrouvé autour de leurs leaders locaux pour discuter de la conduite à tenir à l'assemblée générale qui aura lieu aujourd'hui à Abidjan.
Adzopé :
Le service a repris
Les médecins, qui observaient la grève à l'hôpital d'Adzopé, ont repris du service, hier. Chacun était à son poste après l'appel lancé la veille par Dr Atté, le porte-parole du syndicat.
Dimbokro : Reprise timide
L'hôpital de Dimbokro a repris ses activités timidement, hier. Quelques malades sous perfusion occupaient des lits dans les services de chirurgie et de médecine générale. Un médecin rencontré a estimé que c'est le résultat de l'assemblée générale de ce jour que tous attendent.
Grand Bassam :
Le service se poursuit
Le constat à l'hôpital de Grand-Bassam présente la reprise du travail sinon la poursuite de celui. Car selon Dr Djouka, médecin-chef, le service n'a pas connu une interruption absolue depuis le début de la grève. Le service minimum a toujours existé. Alors qu'il venait de recevoir 5 personnes hier matin, Dr Djouka a indiqué que les quatre médecins qui étaient de service étaient tous à leur poste.
DS, DELMAS ABIB, JEAN MARC SAHI, N'GUESSAN DENIS, JOEL ABALO
Présentation officielle des 4 livres parus à “Le Réveil” : “Le Réveil” présente ses 4 livres tant attendus cet après-midi au siège du Pdci
C'est l'évènement de fin d'année. Les Editions " Le Réveil " présentent officiellement les 4 livres qu'elles ont édités, aujourd'hui dès 14 heures à la maison du Pdci à Cocody. Pour un premier essai, c'est un coup de maître dans l'histoire de l'édition en Côte d'Ivoire. Mérite que le monde littéraire, les intellectuels ivoiriens et surtout les acteurs de la politique nationale vont certainement louer à la cérémonie de présentation. Le grand public aura l'occasion exclusive d'entendre celui qui a eu cette idée lumineuse d'adjoindre la publication d'ouvrages à la production de journaux, Denis Kah Zion, Directeur général de " Le Réveil ". Les auteurs (Venance Konan, Tiburce Koffi, Assalé Tiémoko, Silvain Takoué et Clémentine Caumaueth) seront aussi officiellement présentés au public. En outre, la sortie de ces 4 livres va véritablement bouleverser la donne politique en Côte d'Ivoire, tant le débat sur la bonne gouvernance, la démocratie, les conditions précaires de vie des Ivoiriens a désormais là un terreau. Plusieurs personnalités du monde politique et culturel sont annoncées à cette cérémonie qui a lieu à la maison du Pdci à Cocody parce que des salles ont été refusées aux organisateurs. Aux dernières nouvelles, hier, avons-nous appris, le chef de l'Etat Gbagbo Laurent qui a annoncé à Frat-Mat la sortie de son livre-blanc pour hier lundi, a reculé. Il le fera, précise notre source, après la présentation des livres des éditions "Le Réveil".
François Konan
La grève se poursuit
Le Lundi 21 Décembre 2009, l'Hôpital Régional de Daloa et les Centres Secondaires de Santé Publique sont pratiquement vides. La raison : seul le service minimum est assuré. Cependant, ce minimum a permis de sauver un patient qui avait une occlusion intestinale, dans la nuit du Samedi 19 au Dimanche 20 Décembre 2009. Les portes et fenêtres des bâtiments sont ouvertes. Seul le bureau d'entrée reste fermé. Un Docteur Chirurgien a dit qu'il n'est pas au courant du mot d'ordre de reprise annoncé par leur porte-parole le Dimanche au Journal Télévisé de 20h. Parce qu'il n'est jamais branché sur la RTI. Docteurs, Infirmiers, infirmières, garçons et filles de salle, techniciens de la santé, sages- femmes, sans leurs tenues blanches, se sont retrouvés au foyer polyvalent et par petits groupes discutaient de leurs situations. Pour Docteur SEA, porte-parole local des Syndicats : "Nous attendons le mot d'ordre de nos syndicats. Qui se réunissent le Mardi 22 Décembre 2009. C'est après cela que nous saurons la conduite à tenir. Pour le moment, pas de travail" a-t-il annoncé avant de s'engouffrer dans une voiture pour sortir de l'hôpital.
Man : Les médecins assurent le service minimum
L'habituel faible taux de fréquentation des centres de santé de Man ne permet pas aux syndicalistes de la région des Montagnes de jauger de leur capacité de mobilisation. La grève du personnel de santé n'est suivie ici que passablement. Si dans les centres de santé périphériques, l'atmosphère de débrayage est perceptible, ce n'est pas le cas au CHR de Man, hôpital de référence de la région, qui continue de fonctionner presque normalement. “Nous avons continué de fonctionner normalement allant même au-delà”, a expliqué le secrétaire de section du syndicat des infirmiers et sages-femmes, monsieur Dogbo Jérémie.
Selon lui, les relations de proximité entre les patients et le personnel de santé expliquent également en grande partie la difficulté de mener une véritable grève dans la cité des Montagnes. “A Abidjan, c'est l'anonymat. Le médecin ne connaît pas toujours le patient qu'il reçoit. Ici, on se connaît presque tous. Difficile donc de refuser d'aider une connaissance en difficulté. Toutefois, les médecins et infirmiers de Man se disent 'totalement' solidaires de leurs syndicats respectifs et invitent les gouvernants à prêter une oreille attentive à leurs revendications. Dans le cas contraire et si les positions se radicalisent entre responsables syndicaux et gouvernants, les choses pourraient prendre une autre tournure à Man ont promis les agents de santé. Il faut souligner que quelques cas de décès ont été enregistrés au CHR de Man au cours de cette période de tension. Mais les médecins se refusent à faire un lien direct entre le mouvement de grève et ces morts : “Tout le monde est à son poste. Tous les services fonctionnent. Les décès n'ont donc aucun rapport avec la grève”.
Bouaké : Les médecins étaient présents, mais n'ont pas travaillé
Malgré l'appel au respect de la réquisition lancé, hier, par la coordination suite aux négociations entre les syndicats, la première dame et Mgr Kutwa, archevêque d'Abidjan, les médecins, infirmiers, chirurgiens dentistes, techniciens de laboratoire, sages-femmes, aides-soignants de la capitale de l'ex-rébellion, Bouaké, se sont rendus dans les différents centres de santé de la ville, mais n'ont pas travaillé. Personne, parmi eux, n'a porté la blouse blanche. Tous les agents étaient en tenue civile. Au centre hospitalier universitaire de Bouaké (Chu), une rencontre s'est déroulée entre tous les corps et différents syndicats pour adopter la conduite à tenir suite à l'appel de la coordination. Au Chu de Bouaké toujours, seulement le service minimum continuait d'être assuré. Les malades et autres patients depuis quelques jours n'ont pas souhaité s'aventurer dans ledit établissement pour ne pas faire le saut dans un désert. Une fois encore, le Chu de Bouaké était vide. Idem, dans les autres formations sanitaires où quelques médecins ont fait un tour, juste pour faire l'état des lieux en attendant l'AG d'aujourd'hui. Joint au téléphone, Dr Allah Koffi Bruno, représentant du Synaccass-ci, a indiqué que "nous avons eu une rencontre pour voir quelle attitude nous devrions adopter. Nous avons donc décidé de maintenir le service minimum en attendant l'Assemblée générale d'aujourd'hui".
Divo : Médecins et infirmiers à leurs postes
Lundi 21 décembre 2009; aux environs de 09 h 25mn, les activités au CHR de Divo avaient repris. Le Directeur de l'hôpital Yao Etienne et tout son personnel étaient chacun à son poste. Médecins, infirmiers et infirmières en blouse s'adonnaient chacun à sa tâche quotidienne. Les visites terminées, place était donnée à la réception des patients. La joie se lisait visiblement sur le visage des malades qui venaient ainsi de retrouver leurs médecins et infirmiers. Interrogé, le surveillant général dira que tout est rentré dans l'ordre malgré la reconduction de la grève pour cinq (05) jours. Nous respectons les décisions de nos syndicats a-t-il dit. Le mot d'ordre est suspendu et non levé, a-t-il tenu à nous préciser. Dans l'après midi, sauf ceux qui sont de repos; tous les autres étaient à leur poste comme le matin et, ce, à la grande joie des patients et de leurs parents.
Abengourou : Le Chr fonctionne à nouveau
Le travail a repris au Chr d'Abengourou. Hier, nous avons pu faire le constat dans les différents services .Que ce soit aux urgences, en medecine, en churirgie, au cabinet dentaire et en pédiatrie, les hommes et femmes en "blouse blanche" étaient à la tâche. Cela, au grand plaisir des patients et leurs parents. "À Abengourou, tout le monde a repris le service. Même dans les villages, le travail a repris", s'est exprimé le premier responsable syndical des infirmiers d'Abengourou, Sié Bilemond. Loufou Wango, hospitalisé en churirgie en salle C2, ne dit pas autre chose. "Je suis là depuis ce matin. J'ai été reçu par le médecin de service. Il m'a administré des soins", a dit notre interlocuteur à notre passage dans sa salle d'hospitalisation. Soulignons qu'à 17 heures, le personnel de santé s'est retrouvé autour de leurs leaders locaux pour discuter de la conduite à tenir à l'assemblée générale qui aura lieu aujourd'hui à Abidjan.
Adzopé :
Le service a repris
Les médecins, qui observaient la grève à l'hôpital d'Adzopé, ont repris du service, hier. Chacun était à son poste après l'appel lancé la veille par Dr Atté, le porte-parole du syndicat.
Dimbokro : Reprise timide
L'hôpital de Dimbokro a repris ses activités timidement, hier. Quelques malades sous perfusion occupaient des lits dans les services de chirurgie et de médecine générale. Un médecin rencontré a estimé que c'est le résultat de l'assemblée générale de ce jour que tous attendent.
Grand Bassam :
Le service se poursuit
Le constat à l'hôpital de Grand-Bassam présente la reprise du travail sinon la poursuite de celui. Car selon Dr Djouka, médecin-chef, le service n'a pas connu une interruption absolue depuis le début de la grève. Le service minimum a toujours existé. Alors qu'il venait de recevoir 5 personnes hier matin, Dr Djouka a indiqué que les quatre médecins qui étaient de service étaient tous à leur poste.
DS, DELMAS ABIB, JEAN MARC SAHI, N'GUESSAN DENIS, JOEL ABALO
Présentation officielle des 4 livres parus à “Le Réveil” : “Le Réveil” présente ses 4 livres tant attendus cet après-midi au siège du Pdci
C'est l'évènement de fin d'année. Les Editions " Le Réveil " présentent officiellement les 4 livres qu'elles ont édités, aujourd'hui dès 14 heures à la maison du Pdci à Cocody. Pour un premier essai, c'est un coup de maître dans l'histoire de l'édition en Côte d'Ivoire. Mérite que le monde littéraire, les intellectuels ivoiriens et surtout les acteurs de la politique nationale vont certainement louer à la cérémonie de présentation. Le grand public aura l'occasion exclusive d'entendre celui qui a eu cette idée lumineuse d'adjoindre la publication d'ouvrages à la production de journaux, Denis Kah Zion, Directeur général de " Le Réveil ". Les auteurs (Venance Konan, Tiburce Koffi, Assalé Tiémoko, Silvain Takoué et Clémentine Caumaueth) seront aussi officiellement présentés au public. En outre, la sortie de ces 4 livres va véritablement bouleverser la donne politique en Côte d'Ivoire, tant le débat sur la bonne gouvernance, la démocratie, les conditions précaires de vie des Ivoiriens a désormais là un terreau. Plusieurs personnalités du monde politique et culturel sont annoncées à cette cérémonie qui a lieu à la maison du Pdci à Cocody parce que des salles ont été refusées aux organisateurs. Aux dernières nouvelles, hier, avons-nous appris, le chef de l'Etat Gbagbo Laurent qui a annoncé à Frat-Mat la sortie de son livre-blanc pour hier lundi, a reculé. Il le fera, précise notre source, après la présentation des livres des éditions "Le Réveil".
François Konan