Le milieu de terrain des Eléphants, Touré Yaya Gnégnéri, vit un conte de fée. Après la Coupe du roi, le titre de champion d’Espagne, la Super Coupe d’Espagne, la Ligue des champions, le titre d’Europe, le frère cadet de Kolo a enregistré son 6ème trophée avec le FC Barcelone. Enorme ! Avec ce nouveau titre, l’ancien académicien devient le footballeur ivoirien le plus coté en palmarès. En seulement deux saisons, Yaya Touré a mis la ville catalane à ses pieds. Arrivé en été 2007, pour environ 8 milliards Fcfa, il réalise une fabuleuse saison. L’année suivante, le petit Touré enchaîne les performances et s’affirme comme l’un des meilleurs milieux de terrain défensifs d’Europe. Voire du monde. Joueur pluridimensionnel, l’ancien Monégasque ne refuse pas les tâches besogneuses. Lui qui se transforme, par moments, en défenseur axial. En mai 2009, Touré Gnégnéri décroche la Coupe du roi. Son premier titre. Ce sacre lui ouvre la porte, quelques jours plus tard, d’un autre : le championnat d’Espagne. Le 27 mai 2009 à Rome, Yaya ajoute à son palmarès l’un des plus prestigieux titre dont rêve tout footballeur de la planète foot, la Ligue des champions. En remportant la Coupe aux grandes oreilles, il inscrit son nom, en pierres précieuses, dans le livre d’or du football mondial. Cette joie, Yaya l’a partagée avec tous les Ivoiriens le 1er juin à Abidjan où il est venu présenter personnellement le trophée au Président Laurent Gbagbo. Ce parcours royal permet à l’Eléphant de se faire coopter sur la sélecte liste des 30 nominés pour le Ballon d’or 2009. Un prestige. Comme si cela ne suffisait pas, il vient de gagner la Coupe du monde des clubs, seul graal qui manquait à son palmarès personnel et celui du Barca. Dès lors, le constant se dégage seul : le natif de Katiola est le premier Ivoirien à se tailler un tel palmarès éléphantesque. Touré Yaya est unique. En tout cas pour l’heure.
Moïse N’guessan
Moïse N’guessan