L'opposition est presqu'en fête, pour la grève du personnel soignant qui a fait des morts dans les hôpitaux.
En politique, l'adage dit qu'on ne fait pas la passe à l'adversaire. Mais dans certaines situations, il y a des limites qu'on ne franchit pas pour des questions d'étiques et de morales. On ne demande pas à l'opposition de célébrer le Président Gbagbo, mais dans cette grève du personnel enseignant, le Rhdp aurait dû prendre de la hauteur pour sainement apprécier les choses. Bien avant que Bédié ne donne le ton de la fête macabre, le Nouveau Réveil, son haut-parleur s'est mis idiotement dans la dense. " Le corps médical en grève depuis 7 jours Ko total dans les hôpitaux. Gbagbo n'a pas dit qu'il peut ? Les médecins vont-ils capituler sous la pression de l'église catholique", lit-on presque ahuri, hier à la une du confrère. Comme s'ils s'étaient passé le mot, la même fête macabre s'est déroulée du côté du Rdr. Avec lui, rien d'étonnant. Puisqu'il a pris un goût cynique à faire couler le sang des Ivoiriens. "Grève dans les hôpitaux, c'est la catastrophe. Un médecin prévient " Dans 3 jours c'est le chaos. " Gbagbo n'aime pas les Ivoiriens. " Titre presque euphorique le quotidien des républicains. Tous aveuglés par la haine de Gbagbo, ils ont perdu de vue qu'à l'hôpital on ne demande pas son parti politique. Parce que les victimes de cette grève, c'est partout, dans toutes les familles politiques. Mais mieux, en manque de stratégies, Bédié et Ouattara, pensent peut-être s'offrir une bonne image dans l'opinion ivoirienne. Avec des dragues maladroites des grévistes. Ils parlent donc de promesses non tenues par Gbagbo. "Bras de fer avec le corps médical, Gbagbo récolte le fruit de ses promesses fallacieuses". Ecrit encore Le Nouveau Réveil. Même son de cloche pour Le Patriote qui voit dans cette grève, "Les limites de la politique de roublardise". Des accusations quasiment sans fondement. Etant donné que l'Etat a été attentif aux problèmes posés par les grévistes. A la vérité, que demandent-ils ? Bien avant ce mouvement de grève, ils ont posé quatre problèmes. A savoir l'intégration à la fonction publique dans cette sortie de crise, de 105 aides-soignantes du Chu de Yopougon et non pas de tous les hôpitaux. La réintégration des filles et garçons de salles à partir du 1er janvier 2010. La signature d'un profil de carrière des infirmiers et sages-femmes, l'ordonnance d'un statut particulier de la santé. Le gouvernement a décidé de donner satisfaction aux trois premiers points. Seul le dernier a été ramené à 2010 compte tenu de la situation actuelle des finances de l'Etat. Parce qu'il fait cas de la revalorisation des revenus de tout le personnel de la santé. Un grand pas. Mais pour des raisons qui leur sont propres, nos amis soignant ont décidé de débrayer faisant ainsi des morts pour des problèmes qui en grande partie, ont déjà été solutionnées par l'Etat.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr
En politique, l'adage dit qu'on ne fait pas la passe à l'adversaire. Mais dans certaines situations, il y a des limites qu'on ne franchit pas pour des questions d'étiques et de morales. On ne demande pas à l'opposition de célébrer le Président Gbagbo, mais dans cette grève du personnel enseignant, le Rhdp aurait dû prendre de la hauteur pour sainement apprécier les choses. Bien avant que Bédié ne donne le ton de la fête macabre, le Nouveau Réveil, son haut-parleur s'est mis idiotement dans la dense. " Le corps médical en grève depuis 7 jours Ko total dans les hôpitaux. Gbagbo n'a pas dit qu'il peut ? Les médecins vont-ils capituler sous la pression de l'église catholique", lit-on presque ahuri, hier à la une du confrère. Comme s'ils s'étaient passé le mot, la même fête macabre s'est déroulée du côté du Rdr. Avec lui, rien d'étonnant. Puisqu'il a pris un goût cynique à faire couler le sang des Ivoiriens. "Grève dans les hôpitaux, c'est la catastrophe. Un médecin prévient " Dans 3 jours c'est le chaos. " Gbagbo n'aime pas les Ivoiriens. " Titre presque euphorique le quotidien des républicains. Tous aveuglés par la haine de Gbagbo, ils ont perdu de vue qu'à l'hôpital on ne demande pas son parti politique. Parce que les victimes de cette grève, c'est partout, dans toutes les familles politiques. Mais mieux, en manque de stratégies, Bédié et Ouattara, pensent peut-être s'offrir une bonne image dans l'opinion ivoirienne. Avec des dragues maladroites des grévistes. Ils parlent donc de promesses non tenues par Gbagbo. "Bras de fer avec le corps médical, Gbagbo récolte le fruit de ses promesses fallacieuses". Ecrit encore Le Nouveau Réveil. Même son de cloche pour Le Patriote qui voit dans cette grève, "Les limites de la politique de roublardise". Des accusations quasiment sans fondement. Etant donné que l'Etat a été attentif aux problèmes posés par les grévistes. A la vérité, que demandent-ils ? Bien avant ce mouvement de grève, ils ont posé quatre problèmes. A savoir l'intégration à la fonction publique dans cette sortie de crise, de 105 aides-soignantes du Chu de Yopougon et non pas de tous les hôpitaux. La réintégration des filles et garçons de salles à partir du 1er janvier 2010. La signature d'un profil de carrière des infirmiers et sages-femmes, l'ordonnance d'un statut particulier de la santé. Le gouvernement a décidé de donner satisfaction aux trois premiers points. Seul le dernier a été ramené à 2010 compte tenu de la situation actuelle des finances de l'Etat. Parce qu'il fait cas de la revalorisation des revenus de tout le personnel de la santé. Un grand pas. Mais pour des raisons qui leur sont propres, nos amis soignant ont décidé de débrayer faisant ainsi des morts pour des problèmes qui en grande partie, ont déjà été solutionnées par l'Etat.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr