ABIDJAN - Des agents du Fonds de garantie des coopératives de café-cacao (FGCCC) de Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao, ont manifesté mercredi devant la résidence du président Laurent Gbagbo pour réclamer le paiement d'arriérés de salaires, a constaté l'AFP.
Une cinquantaine d'agents se sont rassemblés dans la matinée à quelques mètres de la résidence de M. Gbagbo à Abidjan, avant d'être repoussés par la police.
"Pitié pour nous, président Gbagbo", pouvait-on lire sur quelques pancartes et banderoles.
Les 71 agents de cette structure réclament le versement de sept mois d'arriérés de salaires, estimés à "environ 355 millions de francs CFA"
(quelque 534.000 euros), a affirmé à l'AFP leur porte-parole Bougouhi Siabé.
Les difficultés de ces agents remontent à l'incarcération à la mi-2008 des dirigeants du fonds pour de présumées malversations, a-t-il expliqué.
Les différentes structures de régulation du cacao ivoirien, dénoncées pendant des années pour leur opacité, ont été remplacées en septembre 2008 par un comité de gestion provisoire.
Le FGCCC ne reçoit depuis lors "plus de subvention de l'Etat pour son fonctionnement et le financement des coopératives", a regretté M. Siabé, assurant que cela a entraîné la chute des ventes des copératives de 20 à 6% de la production nationale.
Le cacao et le café représentent 40% des recettes d'exportation du pays et environ 20% de son PIB.
Une cinquantaine d'agents se sont rassemblés dans la matinée à quelques mètres de la résidence de M. Gbagbo à Abidjan, avant d'être repoussés par la police.
"Pitié pour nous, président Gbagbo", pouvait-on lire sur quelques pancartes et banderoles.
Les 71 agents de cette structure réclament le versement de sept mois d'arriérés de salaires, estimés à "environ 355 millions de francs CFA"
(quelque 534.000 euros), a affirmé à l'AFP leur porte-parole Bougouhi Siabé.
Les difficultés de ces agents remontent à l'incarcération à la mi-2008 des dirigeants du fonds pour de présumées malversations, a-t-il expliqué.
Les différentes structures de régulation du cacao ivoirien, dénoncées pendant des années pour leur opacité, ont été remplacées en septembre 2008 par un comité de gestion provisoire.
Le FGCCC ne reçoit depuis lors "plus de subvention de l'Etat pour son fonctionnement et le financement des coopératives", a regretté M. Siabé, assurant que cela a entraîné la chute des ventes des copératives de 20 à 6% de la production nationale.
Le cacao et le café représentent 40% des recettes d'exportation du pays et environ 20% de son PIB.