Réuni en assemblée générale extraordinaire hier, à la Bourse du Travail de Treichville, le personnel de santé publique a suspendu son mot d’ordre de grève. Ce, dans l’optique de poursuivre les négociations entammées avec le gouvernement.
La salle de la Bourse du Travail de Treichville a refusé du monde hier. Le personnel de santé très en colère y était venu en grand nombre pour prendre part à l’assemblée générale convoquée par le directoire des 14 syndicats en grève depuis deux semaines. L’ambiance était électrique.
Tant les points de vue étaient divergents. Pour la grande majorité, il n’était pas question de reprendre le travail tant que les points de revendication soulevés n’ont pas obtenu satisfaction.
A ceux-là, étaient opposés les modérés qui recommandaient la reprise du travail. C’est dans ce climat quelque peu surchauffé, que les membres du directoire du mouvement piloté par Dr Atté Boka Ernest, ont mis au grand jour, les décisions qu’ils avaient arrêtées quelques heures avant l’Ag. Il s’agissait d’annoncer la suspension du mot d’ordre de grève et de laisser le temps au directoire de poursuivre les négociations en cours avec la première dame, Simone Gbagbo et le forum des confessions religieuse, avec à sa tête, l’archevêque Mgr Joseph Kutwa. Afin d’amener l’assemblée à accepter cette décision du directoire, Dr Boka Atté a proposé l’adoption de la suspension de la grève par acclamation. Au moment où des participants acclamaient, d’autres syndiqués laissaient entendre du fond de la salle : « On n’est pas d’accord, on va voter ». Ils ont cependant été ramenés au calme par certains de leurs proches. Malgré leur résignation, ils laissaient entendre les propos du genre : « Notre lutte a été vendue ».
Dr Boka entretient le mystère sur les acquis de la lutte
A l’issue de cette Ag, Dr Boka Atté Ernest a fait cette déclaration : « Pour les problèmes de revendication, de sanction, la médiation a plein pouvoir d’agir. C’est pourquoi nous lui faisons confiance. Donc sur la question, nous ne faisons plus de détail. Tout est dans les mains de la médiation. Que les uns et les autres comprennent qu’aujourd’hui nous avons fait un grand pas. Et ce pas doit être comptabilisé pour la résolution de tout problème pour éviter des blocages. Ce qui a fait basculer l’assemblée générale, ce sont les sanctions. L’assemblée générale était satisfaite le vendredi dernier des résolutions que nous lui avons données. Les sanctions ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Mais nous disons aujourd’hui qu’en tout état de cause, pour nous il n’était pas question de fléchir. Nous disons que nous avons en face de nous des médiateurs en qui nous faisons confiance. Lorsque vous vous battez et qu’il y a un médiateur, il faut l’écouter. Est-ce un bras de fer que nous cherchons ou la résolution de nos problèmes ?
Aujourd’hui pour nous, c’est la résolution de nos problèmes qui nous préocupe. C’est pourquoi nous disons dès l’instant qu’il y a des oreilles attentives à nos problèmes, cela nous agrée. Aussi, avons-nous suspendu ce mot d’ordre de grève. Nous disons qu’au regard des discussions que nous avons eues avec la première dame, souffrez que nous ne donnions pas les détails de ces discussions à la presse, la réquisition n’a plus sa raison d’être puisque nous avons décidé délibérément de suspendre la grève ».
Nathalie Kassi
La salle de la Bourse du Travail de Treichville a refusé du monde hier. Le personnel de santé très en colère y était venu en grand nombre pour prendre part à l’assemblée générale convoquée par le directoire des 14 syndicats en grève depuis deux semaines. L’ambiance était électrique.
Tant les points de vue étaient divergents. Pour la grande majorité, il n’était pas question de reprendre le travail tant que les points de revendication soulevés n’ont pas obtenu satisfaction.
A ceux-là, étaient opposés les modérés qui recommandaient la reprise du travail. C’est dans ce climat quelque peu surchauffé, que les membres du directoire du mouvement piloté par Dr Atté Boka Ernest, ont mis au grand jour, les décisions qu’ils avaient arrêtées quelques heures avant l’Ag. Il s’agissait d’annoncer la suspension du mot d’ordre de grève et de laisser le temps au directoire de poursuivre les négociations en cours avec la première dame, Simone Gbagbo et le forum des confessions religieuse, avec à sa tête, l’archevêque Mgr Joseph Kutwa. Afin d’amener l’assemblée à accepter cette décision du directoire, Dr Boka Atté a proposé l’adoption de la suspension de la grève par acclamation. Au moment où des participants acclamaient, d’autres syndiqués laissaient entendre du fond de la salle : « On n’est pas d’accord, on va voter ». Ils ont cependant été ramenés au calme par certains de leurs proches. Malgré leur résignation, ils laissaient entendre les propos du genre : « Notre lutte a été vendue ».
Dr Boka entretient le mystère sur les acquis de la lutte
A l’issue de cette Ag, Dr Boka Atté Ernest a fait cette déclaration : « Pour les problèmes de revendication, de sanction, la médiation a plein pouvoir d’agir. C’est pourquoi nous lui faisons confiance. Donc sur la question, nous ne faisons plus de détail. Tout est dans les mains de la médiation. Que les uns et les autres comprennent qu’aujourd’hui nous avons fait un grand pas. Et ce pas doit être comptabilisé pour la résolution de tout problème pour éviter des blocages. Ce qui a fait basculer l’assemblée générale, ce sont les sanctions. L’assemblée générale était satisfaite le vendredi dernier des résolutions que nous lui avons données. Les sanctions ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Mais nous disons aujourd’hui qu’en tout état de cause, pour nous il n’était pas question de fléchir. Nous disons que nous avons en face de nous des médiateurs en qui nous faisons confiance. Lorsque vous vous battez et qu’il y a un médiateur, il faut l’écouter. Est-ce un bras de fer que nous cherchons ou la résolution de nos problèmes ?
Aujourd’hui pour nous, c’est la résolution de nos problèmes qui nous préocupe. C’est pourquoi nous disons dès l’instant qu’il y a des oreilles attentives à nos problèmes, cela nous agrée. Aussi, avons-nous suspendu ce mot d’ordre de grève. Nous disons qu’au regard des discussions que nous avons eues avec la première dame, souffrez que nous ne donnions pas les détails de ces discussions à la presse, la réquisition n’a plus sa raison d’être puisque nous avons décidé délibérément de suspendre la grève ».
Nathalie Kassi