Dagnogo Olefango, secrétaire général du syndicat national des biotechnologiques de Côte d’Ivoire, membre de la coordination.
« Nous laissons une chance à la médiation »
Nous pensons d’abord que nous avons eu des messages historiques. Nous avons écouté les secrétaires généraux, nous avons bien voulu laisser une chance à la médiation surtout que ce n’est pas n’importe quelle médiation que nous avons en l’état actuel des choses. A ce niveau là, je crois que les militants nous ont compris et je ne peux que me réjouir. Le langage est concordant entre nous la direction et les militants.
Boko Kouaho, secrétaire général du Synici
«Nous allons travailler de façon libre»
Nous venons de terminer l’assemblée générale qui a donné le quitus de suspension du mot d’ordre de grève. Nous appelons les infirmiers à travailler à l’heure. Ce n’est pas sous pression maintenant qu’on va travailler, c’est parce que nous avons décidé de travailler de façon libre, consciencieuse et professionnelle. Nous appelons les infirmiers et infirmières à travailler à partir donc de la suspension de ce mot d’ordre de grève. La lutte continue parce qu’elle doit toujours et nécessairement payer. Depuis lundi, nous avons appelé les camarades à respecter le mot d’ordre de réquisition du gouvernement. Mais à partir de ce jour, nous travaillons de façon libre parce que nous ne sommes plus en grève. Nous appelons l’Etat bien entendu, à mettre fin à sa décision de réquisition.
Gnamien Antoine, secrétaire de section synici au Chu de Cocody
« Nous faisons confiance en la médiation »
Nos impressions sont bonnes. Je pense que lorsqu’on est dans une crise, ce que tout le monde peut souhaiter, c’est d’en sortir. Avec la médiation de haut niveau que nous avons eue, je pense que nous ne devrions pas décevoir et que nous devrions faire confiance en l’autorité de haut niveau qui nous a approchés. Ce sont des hommes de Dieu. C’est pourquoi nous avons décidé de suspendre notre grève et de leur faire confiance.
D. B, synacass-ci
« La lutte a été vendue par le collectif »
Je ne suis pas d’accord avec cette manière de faire. Je dis que la lutte a été vendue. Il y a confusion entre la réquisition et la levée du mot d’ordre de grève. Le gouvernement que nous avons est un gouvernement de roublards ; ils n’ont rien fait pour satisfaire à nos besoins. Et demain, quand on voudra parler, ils vont dire qu’on est toujours sous la réquisition. Est-ce qu’on pourra ainsi observer une grève ? Non ! Moi je pense que la lutte a été vendue par le collectif. Je ne suis pas d’accord. Quelle avancée avons-nous obtenue ? Des promesses ? Est-ce que c’est la première fois qu’on nous fait des pressions ?
B. K, du synacass-ci
« Le directoire a un contrat avec le gouvernement »
J’estime qu’aujourd’hui, il faut qu’on crée une coordination parce je pense que le personnel de la santé publique est très, très mal payé. Aujourd’hui où je vous parle, un officier de gendarmerie Bac+2, est mieux payé qu’un médecin Bac+8. Moi qui vous parle, j’ai Bac+16 parce que je suis spécialiste, parce que j’ai deux spécialités. Je pense qu’il y a simplement un contrat entre le directoire et le gouvernement. Parce que tout ce qui a été dit était préétabli. Ce n’est pas ici que le mot d’ordre a été rédigé. La levée, tout et tout. Ça fait deux fois qu’on lève le mot d’ordre de grève. A la Cnec ce n’est pas comme ça. On tient les assemblées générales d’abord avant de lever le mot d’ordre de grève.
Propos recueillis par Natalie Kassi
« Nous laissons une chance à la médiation »
Nous pensons d’abord que nous avons eu des messages historiques. Nous avons écouté les secrétaires généraux, nous avons bien voulu laisser une chance à la médiation surtout que ce n’est pas n’importe quelle médiation que nous avons en l’état actuel des choses. A ce niveau là, je crois que les militants nous ont compris et je ne peux que me réjouir. Le langage est concordant entre nous la direction et les militants.
Boko Kouaho, secrétaire général du Synici
«Nous allons travailler de façon libre»
Nous venons de terminer l’assemblée générale qui a donné le quitus de suspension du mot d’ordre de grève. Nous appelons les infirmiers à travailler à l’heure. Ce n’est pas sous pression maintenant qu’on va travailler, c’est parce que nous avons décidé de travailler de façon libre, consciencieuse et professionnelle. Nous appelons les infirmiers et infirmières à travailler à partir donc de la suspension de ce mot d’ordre de grève. La lutte continue parce qu’elle doit toujours et nécessairement payer. Depuis lundi, nous avons appelé les camarades à respecter le mot d’ordre de réquisition du gouvernement. Mais à partir de ce jour, nous travaillons de façon libre parce que nous ne sommes plus en grève. Nous appelons l’Etat bien entendu, à mettre fin à sa décision de réquisition.
Gnamien Antoine, secrétaire de section synici au Chu de Cocody
« Nous faisons confiance en la médiation »
Nos impressions sont bonnes. Je pense que lorsqu’on est dans une crise, ce que tout le monde peut souhaiter, c’est d’en sortir. Avec la médiation de haut niveau que nous avons eue, je pense que nous ne devrions pas décevoir et que nous devrions faire confiance en l’autorité de haut niveau qui nous a approchés. Ce sont des hommes de Dieu. C’est pourquoi nous avons décidé de suspendre notre grève et de leur faire confiance.
D. B, synacass-ci
« La lutte a été vendue par le collectif »
Je ne suis pas d’accord avec cette manière de faire. Je dis que la lutte a été vendue. Il y a confusion entre la réquisition et la levée du mot d’ordre de grève. Le gouvernement que nous avons est un gouvernement de roublards ; ils n’ont rien fait pour satisfaire à nos besoins. Et demain, quand on voudra parler, ils vont dire qu’on est toujours sous la réquisition. Est-ce qu’on pourra ainsi observer une grève ? Non ! Moi je pense que la lutte a été vendue par le collectif. Je ne suis pas d’accord. Quelle avancée avons-nous obtenue ? Des promesses ? Est-ce que c’est la première fois qu’on nous fait des pressions ?
B. K, du synacass-ci
« Le directoire a un contrat avec le gouvernement »
J’estime qu’aujourd’hui, il faut qu’on crée une coordination parce je pense que le personnel de la santé publique est très, très mal payé. Aujourd’hui où je vous parle, un officier de gendarmerie Bac+2, est mieux payé qu’un médecin Bac+8. Moi qui vous parle, j’ai Bac+16 parce que je suis spécialiste, parce que j’ai deux spécialités. Je pense qu’il y a simplement un contrat entre le directoire et le gouvernement. Parce que tout ce qui a été dit était préétabli. Ce n’est pas ici que le mot d’ordre a été rédigé. La levée, tout et tout. Ça fait deux fois qu’on lève le mot d’ordre de grève. A la Cnec ce n’est pas comme ça. On tient les assemblées générales d’abord avant de lever le mot d’ordre de grève.
Propos recueillis par Natalie Kassi