Il faut lier en un tour de pensée le temps, Le Temps et la crise ivoirienne. Le temps dit le milieu indéfini de jours et de nuits où s'organise et se vit toute existence et où se succèdent les événements. Pour ce monde moderne, héritier de la tradition judéo-chrétienne, le temps est l'instance de la perfection divine car s'y accomplit le passage de l'organique à l'inorganique. Mais si le temps est le cadre de la manifestation de la perfection divine, il est aussi et surtout pour l'homme le cadre de l'erreur, de la chute, du travestissement de l'image originelle rapprochant l'homme de Dieu et donc du prochain. En étant l'autre nom et l'autre de la crise ivoirienne comme le temps est l'autre et l'autre nom de Dieu, le journal Le Temps y trouve son identité : la crise armée était une substitution du combat au débat dans la conquête du pouvoir ; alors Le temps est né dans le combat pour le combat et par le combat ; Le temps est la plume armée aussi terrifiante que le staccato d'une arme de guerre. Et puis avec le temps donnant le temps au temps est arrivé le temps de la parole avec l'Accord Politique de Ouaga. La plume armée qu'est Le Temps pour défendre les institutions et la nation s'est transformée en une plume pacifique pour accompagner la réconciliation des Ivoiriens tout en restant en alerte sur tous ceux qui tapis dans l'ombre pleure sur l'échec de leur projet de détruire la Côte d'Ivoire comme le serpent biblique a conduit Dieu à jeter sur l'homme l'anathème du temps qui en fait un mortel. Le journal Le Temps dit la face cachée qui ternit la Côte d'Ivoire et la face pacifique qui rassemble les Ivoiriens depuis 2000 numéros.
Prof. Biaka Zasseli
Pr titulaire des universités
Doyen de l'Ufr des Sciences de l'Homme
et de la Société
Prof. Biaka Zasseli
Pr titulaire des universités
Doyen de l'Ufr des Sciences de l'Homme
et de la Société
