“Extraire puis isoler la vérité des mensonges servis au peuple ivoirien par les refondateurs. C'est l'exercice auquel "Les Editions Le Réveil" invite les Ivoiriens à travers les quatre œuvres qu'elle vous offre à lire. Votre cadeau de Noël et de fin d'année se trouve dans ces livres que nous vous proposons". C'est en substance le message et l'invite du Directeur général des "Editions Le Réveil" Zion Kah Denis lors de la cérémonie solennelle de sortie des quatre œuvres desdites éditions à ses invités, aux acteurs de la chaîne du livre et aux amoureux du livre, hier, à la grande salle du Bureau politique de la maison du Pdci à Cocody. Après six mois de durs labeurs faits de lecture, de relecture et de correction, Tiburce Koffi, chef des "Editions Le Réveil" et son équipe ont décidé de faire publier quatre œuvres de belle facture. A ce propos, il a dit pour donner les raisons de son choix et celle de son équipe ceci : " J'ai accepté de soutenir l'aventure des "Editions Le Réveil" parce que je suis moi-même éditeur. Et j'estime qu'il y a de la place pour le livre dans notre société. Dans les moments de crise, quand les entreprises de bananes, de vente de moutons ou de bœufs etc… sont détruites, on pense beaucoup, on lit beaucoup et on écrit beaucoup. L'industrie du livre a plus que jamais sa place dans notre société et principalement en ces moments difficiles".
A sa suite, sont intervenus les différents auteurs des ouvrages-vérité des "Editions Le Réveil", pour non seulement faire le sommaire de leurs œuvres mais aussi donner les raisons qui ont motivé leur choix pour "Les Editions Le Réveil".
Clémentine Caumaueth
"Le jeu de la vie"
" J'invite les femmes à ne pas être amnésiques "
"Avant, nos parents avaient plusieurs femmes. Et c'est un peu cela qui suit nos hommes d'aujourd'hui qui, pour la plupart sont infidèles. Que les femmes prennent conscience de cela. Surtout qu'elles se réveillent. J'invite donc mes sœurs au combat… Je lis beaucoup et j'ai sauté sur l'occasion que m'a offerte "Les Editions le Réveil" pour éditer mon tout premier livre.
Assalé Tiémoko
"Prisonnier en Côte d'Ivoire"
" Mon livre n'est pas une célébration des prisonniers… "
"Pendant mon séjour carcéral, j'ai mené des investigations qui ont donné des résultats ahurissants. A savoir par exemple qu'il y a des gens qui sont à la Maca sans jugement depuis 17 ans… Mon livre n'est pas une célébration des prisonniers. Mais je dis que quand on va en prison, c'est pour en sortir et qu'au bout de la prison c'est la correction de l'individu qui aboutit à sa réinsertion dans le tissu social. Mais que non pour la prison ivoirienne ; on en sort plus que jamais dur à cuir. Dans mon livre, on passe rapidement du rire (avec les potins) à l'indignation avec l'enfer qu'on vit à la Maca. Un Etat de droit ne traite pas ses détenus comme cela se fait à la Maca ".
Sylvain Takoué
" Gbagbo-le-Petit "
" Avec mon livre, je sais que je serai bientôt en prison "
" Aucune maison d'édition en Côte d'Ivoire ne pouvait accepter le pari d'éditer mon livre. Mon livre n'est pas une défiance personnelle au chef de l'Etat. Il est le condensé de tout le vécu quotidien des Ivoiriens. Quand on voit ce vécu, on dit "Non, Gbagbo est trop petit pour diriger la Côte d'Ivoire". D'où le titre "Gbagbo-le-Petit". Depuis bientôt dix ans, le peuple ivoirien vit mal. Il vit tellement mal qu'il ne peut même plus parler. A travers mon livre, le peuple de Côte d'Ivoire est satisfait d'avoir parlé. "
Venance Konan
Co-auteur avec Tiburce Koffi de "Ngo’ndi" ou "Palabres"
" On se bat contre le régime de la refondation "
" Notre livre, Tiburce et moi, est inspiré par un papier de Mamadou Koulibaly, président de l'Assemblée nationale et membre influent du Fpi que nous avons lu dans la presse. On se bat vraiment contre ce régime d'où notre titre Ngo’ndi… "
Liah Ignace
Après le sit-in des normaliens le lundi dernier : Les négociations avec la Fonction publique accouchent d'une souris
La promotion 2007- 2009 sortante de l'Ecole normale supérieure (Ens) composée d'Educateurs, de conseillers d'éducation, d'inspecteurs… a entamé un sit-in depuis le lundi 21 décembre 2009 dans l'enceinte du ministère de la Fonction publique. Ceux -ci, faut-il le rappeler, exigent la date de leur prise de service et leur rappel le 2 janvier 2010, conformément à une note de service que le directeur de la Gestion des personnels civils de l'Etat, Latte N'drin Ahouanzi, a signée. Mais à leur grande surprise, le ministère de la Fonction publique renvoie ces nouveaux fonctionnaires au 1er décembre 2010. La pilule est dure à avaler. Comme leur collègue enseignant dit "craie en main" la date du 2 janvier 2010 est réclamée vaille que vaille. Réunis au sein d'un collectif, les futurs fonctionnaires sont, depuis le 21 décembre, en négociation avec le directeur général de la Fonction publique, Bernard Aka Koffi. Les grévistes ont obtenu un rendez-vous hier qui était censé enregistrer la présence du ministre de la Fonction publique et de l'emploi, Hubert Oulaye. Malheureusement, il a brillé par son absence. Ainsi, c'est le directeur de la Gestion des personnels civils de l'Etat, Latte N'drin Ahouanzi, le directeur des Programmes et chargé des effectifs, Christophe Koffi, en présence d'officiers de la police nationale qui ont été chargés de juguler la crise. A la sortie de ce huis clos, selon l'un des porte-parole du collectif, Jules N'guessan Koffi, les représentants du ministre Hubert Oulaye demandent la rédaction d'un mémorandum contenant leurs préoccupations. Ce document doit être déposé à la Fonction publique aujourd'hui. Quant aux normaliens, ils ne savent plus à quel saint se vouer. Pour eux, les locataires du Ministère de la fonction publique et de l'emploi veulent les avoir à l'usure en jouant à cache-cache avec eux. Les jours à venir nous situeront de la suite de cet épisode qui ne fait que rallonger malheureusement la liste des mouvements du front social ivoirien.
Foumséké Coulibaly
A sa suite, sont intervenus les différents auteurs des ouvrages-vérité des "Editions Le Réveil", pour non seulement faire le sommaire de leurs œuvres mais aussi donner les raisons qui ont motivé leur choix pour "Les Editions Le Réveil".
Clémentine Caumaueth
"Le jeu de la vie"
" J'invite les femmes à ne pas être amnésiques "
"Avant, nos parents avaient plusieurs femmes. Et c'est un peu cela qui suit nos hommes d'aujourd'hui qui, pour la plupart sont infidèles. Que les femmes prennent conscience de cela. Surtout qu'elles se réveillent. J'invite donc mes sœurs au combat… Je lis beaucoup et j'ai sauté sur l'occasion que m'a offerte "Les Editions le Réveil" pour éditer mon tout premier livre.
Assalé Tiémoko
"Prisonnier en Côte d'Ivoire"
" Mon livre n'est pas une célébration des prisonniers… "
"Pendant mon séjour carcéral, j'ai mené des investigations qui ont donné des résultats ahurissants. A savoir par exemple qu'il y a des gens qui sont à la Maca sans jugement depuis 17 ans… Mon livre n'est pas une célébration des prisonniers. Mais je dis que quand on va en prison, c'est pour en sortir et qu'au bout de la prison c'est la correction de l'individu qui aboutit à sa réinsertion dans le tissu social. Mais que non pour la prison ivoirienne ; on en sort plus que jamais dur à cuir. Dans mon livre, on passe rapidement du rire (avec les potins) à l'indignation avec l'enfer qu'on vit à la Maca. Un Etat de droit ne traite pas ses détenus comme cela se fait à la Maca ".
Sylvain Takoué
" Gbagbo-le-Petit "
" Avec mon livre, je sais que je serai bientôt en prison "
" Aucune maison d'édition en Côte d'Ivoire ne pouvait accepter le pari d'éditer mon livre. Mon livre n'est pas une défiance personnelle au chef de l'Etat. Il est le condensé de tout le vécu quotidien des Ivoiriens. Quand on voit ce vécu, on dit "Non, Gbagbo est trop petit pour diriger la Côte d'Ivoire". D'où le titre "Gbagbo-le-Petit". Depuis bientôt dix ans, le peuple ivoirien vit mal. Il vit tellement mal qu'il ne peut même plus parler. A travers mon livre, le peuple de Côte d'Ivoire est satisfait d'avoir parlé. "
Venance Konan
Co-auteur avec Tiburce Koffi de "Ngo’ndi" ou "Palabres"
" On se bat contre le régime de la refondation "
" Notre livre, Tiburce et moi, est inspiré par un papier de Mamadou Koulibaly, président de l'Assemblée nationale et membre influent du Fpi que nous avons lu dans la presse. On se bat vraiment contre ce régime d'où notre titre Ngo’ndi… "
Liah Ignace
Après le sit-in des normaliens le lundi dernier : Les négociations avec la Fonction publique accouchent d'une souris
La promotion 2007- 2009 sortante de l'Ecole normale supérieure (Ens) composée d'Educateurs, de conseillers d'éducation, d'inspecteurs… a entamé un sit-in depuis le lundi 21 décembre 2009 dans l'enceinte du ministère de la Fonction publique. Ceux -ci, faut-il le rappeler, exigent la date de leur prise de service et leur rappel le 2 janvier 2010, conformément à une note de service que le directeur de la Gestion des personnels civils de l'Etat, Latte N'drin Ahouanzi, a signée. Mais à leur grande surprise, le ministère de la Fonction publique renvoie ces nouveaux fonctionnaires au 1er décembre 2010. La pilule est dure à avaler. Comme leur collègue enseignant dit "craie en main" la date du 2 janvier 2010 est réclamée vaille que vaille. Réunis au sein d'un collectif, les futurs fonctionnaires sont, depuis le 21 décembre, en négociation avec le directeur général de la Fonction publique, Bernard Aka Koffi. Les grévistes ont obtenu un rendez-vous hier qui était censé enregistrer la présence du ministre de la Fonction publique et de l'emploi, Hubert Oulaye. Malheureusement, il a brillé par son absence. Ainsi, c'est le directeur de la Gestion des personnels civils de l'Etat, Latte N'drin Ahouanzi, le directeur des Programmes et chargé des effectifs, Christophe Koffi, en présence d'officiers de la police nationale qui ont été chargés de juguler la crise. A la sortie de ce huis clos, selon l'un des porte-parole du collectif, Jules N'guessan Koffi, les représentants du ministre Hubert Oulaye demandent la rédaction d'un mémorandum contenant leurs préoccupations. Ce document doit être déposé à la Fonction publique aujourd'hui. Quant aux normaliens, ils ne savent plus à quel saint se vouer. Pour eux, les locataires du Ministère de la fonction publique et de l'emploi veulent les avoir à l'usure en jouant à cache-cache avec eux. Les jours à venir nous situeront de la suite de cet épisode qui ne fait que rallonger malheureusement la liste des mouvements du front social ivoirien.
Foumséké Coulibaly