La liste s’allonge à n’en point finir. Désormais en Côte d’Ivoire, elles se compteront, du bout des doigts de la main, les syndicats et organisations socioprofessionnels qui ne sont pas en grève. A compter d’hier, ce jusqu’au mercredi prochain, le Syndicat National des Professionnels de l’Action Culturelle de Côte d’Ivoire (SYNAPACI) est entré dans la danse pour revendiquer la signature par le chef de l’Etat, du décret portant "institution d’une indemnité de risques et de sujétion". Trois jours de débrayage (les 21- 22 et 23 décembre) consécutifs au préavis de grève déposé, auprès du ministre de la Culture, depuis le 9 décembre dernier. Mais hier, premier jour de ce mouvement, les membres du SYNAPACI regroupés à la Bibliothèque nationale au Plateau ont été purement et simplement délogés. «Nous étions regroupés avec les camarades afin de passer les consignes de la conduite à tenir lorsque les hommes du Commissaire Touré du 1er Arrondissement du Plateau sont venus nous intimer l’ordre de quitter les lieux. Selon eux, de peur que nous ne perturbions, dans l’après-midi, la cérémonie à laquelle le ministre de la Culture Augustin Komoé, participe au Musée des Civilisations au Plateau. Il y a eu quelques échauffourées et puisque notre grève se veut pacifique, nous sommes allés tranquillement nous regrouper ailleurs », a rapporté Ouattara Ibrahim, Secrétaire général adjoint de la mobilisation du SYNAPACI. Tout en expliquant qu’ils aviseront, en Assemblée générale, demain, si aucun modus vivendi n’est trouvé.
Assurément, la Côte d’Ivoire, sous le régime de la refondation risque d’arracher la palme de grèves de syndicats et autres organisations socioprofessionnels.
Jean-Antoine Doudou
Assurément, la Côte d’Ivoire, sous le régime de la refondation risque d’arracher la palme de grèves de syndicats et autres organisations socioprofessionnels.
Jean-Antoine Doudou