Vernissage / Fondation Charles Donwahi pour l’art contemporain - Gon Coulibaly et Achi Patrick au cœur du « Open Studio » de JMD

La Fondation Charles Donwahi pour l’art contemporain a ouvert son antre à Cocody-Boulevard Latrille, le jeudi 17 décembre 2009 au « Open Studio » du peintre camerounais Joël Mpah Dooh. Des œuvres extraordinairement réalisées sur du plexiglas. Le ministre de l’Agriculture, Amadou gon Coulibaly a salué l’esprit de créativité de l’artiste plasticien. Selon lui, l’artiste camerounais plonge dans la réflexion sur l’homme et son entourage. Avant de féliciter Ginette Donwahi pour avoir permis ladite exposition. Le ministre des Infrastructures économiques, Achi Patrick a, quant à lui, souligné sa stupéfaction par rapport au concept et à l’initiative du peintre camerounais. « C’est assez original de travailler sur le plexiglas. Les œuvres nous transportent dans le monde des émotions qui ne se traduisent pas forcément par des mots », a soutenu le ministre Achi Patrick. Après Douala au Cameroun, Joël Mpah Dooh propose à travers le «Open Studio», un voyage au cœur de la fragilité. A travers des plexiglas transparents, l’artiste camerounais laisse transparaître la condition humaine et de la nature sur les murs d’exposition des dessins et signes rappelant la temporalité des choses. Les dessins réalisés en noir et blanc créent un sentiment d’étouffement, alors que de sombres toiles interrogent le spectateur ou l’amateur d’œuvres d’art sur la condition humaine. Entre lumière et obscurité, douceur et violence, matérialité et immatérialité, l’atelier de création « Open Studio » est une invitation à l’émerveillement, l’interrogation, la contemplation et le rêve. Joël Mpah Dooh est un artiste qui se définit lui-même comme un ‘’Chroniqueur du quotidien’’ et fer de lance d’une génération d’artiste décomplexés. Le plasticien camerounais expose à travers le monde et impose son écriture par delà les clichés. L’artiste dit être inspiré par la vie et l’environnement, pour rendre compte d’un monde en perpétuel changement.
K Patrick