Le journaliste-écrivain Venance Konan est co-auteur du " pamphlet à deux mains " intitulé " Ngo`ndi ". Qui sort le 23 octobre prochain. Dans cette interview, il présente ce livre de combat contre la dictature du régime de Laurent Gbagbo et parle du sens de son combat.
Vous et Tiburce Koffi venez d`écrire un livre, un pamphlet qui sort le 23 décembre prochain. Pouvez-vous présenter ce livre aux lecteurs ?
Effectivement, Tiburce et moi, venons de sortir un livre. On en a sorti beaucoup d`autres. Mais le dernier, on l`a écrit ensemble. Il était temps que Tiburce et moi on fasse un livre ensemble parce que nous sommes ensemble depuis longtemps. Ce livre s`intitule “N`go`ndi” qui signifie palabre en baoulé et on a sous-titré "Pamphlets à deux mains". Ce sont des écrits que nous avons réunis, des écrits que j`appellerais des écrits de combat, combat pour une Côte d`Ivoire digne, une Côte d`Ivoire libérée de la dictature qu`elle subit aujourd`hui.
Quels sont les thèmes essentiels dans ce livre ? Vous argumentez autour de quoi dans ce livre ?
On a abordé tout. On a parlé de tous les maux dont souffre le pays. Je veux dire l`école, la violence physique, les assassinats, la corruption, tous les problèmes de notre société. On a essayé de tout aborder.
Quelle réaction attendez-vous du public par rapport à N`go`ndi ?
Qu`il achète le livre, mais surtout qu`il adhère au combat que nous menons. Ce n`est pas un combat que nous devons mener à deux seulement, mais c`est un combat qui concerne tous les Ivoiriens. Et nous espérons que tous les Ivoiriens adhèrent à cette lutte.
Pourquoi “palabre” comme titre d`un livre qui sort dans un contexte de sortie de crise ?
Nous faisons palabre à Laurent Gbagbo et à sa dictature. Nous faisons palabre contre la façon dont la Côte d`Ivoire est dirigée. Donc c`est un palabre que nous menons contre tout ce qui a retardé la Côte d`Ivoire, tout ce qui plonge la Côte d`Ivoire dans cette situation catastrophique qu`elle vit.
Pourquoi avoir choisi les éditions "Le Réveil" pour sortir votre livre ?
C`est un honneur pour nous d`être les premiers à inaugurer cette maison d`édition. Mais en même temps, c`est une maison que nous connaissons. Si nous choisissons d`être édités par les éditions "Le Réveil", c`est parce que c`est une maison qui est nôtre.
Qu`est-ce que cela vous fait de vous savoir grand écrivain lu partout ?
Ça fait toujours plaisir. Et cela montre que le message que nous portons trouve un auditoire qui s`agrandit de jour en jour. Cela veut dire que nous ne prêchons pas dans le désert.
A travers “N`go`ndi”, vous faites palabre avec le pouvoir Gbagbo en lieu et place de l`opposition ?
Nous, nous menons notre combat. Si notre combat rejoint celui de l`opposition c`est tant mieux. Si l`opposition ne veut pas mener son combat à elle, c`est tant pis pour elle.
Avez-vous le sentiment que ce combat que vous menez porte?
Je crois. Par la réaction des lecteurs.
Pourquoi avoir choisi Tiburce Koffi pour un livre commun ? Qu`est-ce qui vous lie à lui ?
Ce qui me lie à Tiburce est au-delà de la fraternité, c`est quelque chose de beaucoup plus mystique. Il y a une corde qui est entre nous et je ne sais pas ce qui peut casser cette corde. Il y a une espèce de fusion entre nous.
N`est-ce pas le combat contre le pouvoir actuel qui vous réunit ?
Non, notre histoire date depuis plus de 30 ans. On se connaît depuis quand j`étais au lycée. Disons, c`est parce qu`il y a cette fusion que nous nous sommes retrouvés dans le même combat. On pense les mêmes choses, on a les mêmes sentiments.
Interview réalisée par
François Konan
Vous et Tiburce Koffi venez d`écrire un livre, un pamphlet qui sort le 23 décembre prochain. Pouvez-vous présenter ce livre aux lecteurs ?
Effectivement, Tiburce et moi, venons de sortir un livre. On en a sorti beaucoup d`autres. Mais le dernier, on l`a écrit ensemble. Il était temps que Tiburce et moi on fasse un livre ensemble parce que nous sommes ensemble depuis longtemps. Ce livre s`intitule “N`go`ndi” qui signifie palabre en baoulé et on a sous-titré "Pamphlets à deux mains". Ce sont des écrits que nous avons réunis, des écrits que j`appellerais des écrits de combat, combat pour une Côte d`Ivoire digne, une Côte d`Ivoire libérée de la dictature qu`elle subit aujourd`hui.
Quels sont les thèmes essentiels dans ce livre ? Vous argumentez autour de quoi dans ce livre ?
On a abordé tout. On a parlé de tous les maux dont souffre le pays. Je veux dire l`école, la violence physique, les assassinats, la corruption, tous les problèmes de notre société. On a essayé de tout aborder.
Quelle réaction attendez-vous du public par rapport à N`go`ndi ?
Qu`il achète le livre, mais surtout qu`il adhère au combat que nous menons. Ce n`est pas un combat que nous devons mener à deux seulement, mais c`est un combat qui concerne tous les Ivoiriens. Et nous espérons que tous les Ivoiriens adhèrent à cette lutte.
Pourquoi “palabre” comme titre d`un livre qui sort dans un contexte de sortie de crise ?
Nous faisons palabre à Laurent Gbagbo et à sa dictature. Nous faisons palabre contre la façon dont la Côte d`Ivoire est dirigée. Donc c`est un palabre que nous menons contre tout ce qui a retardé la Côte d`Ivoire, tout ce qui plonge la Côte d`Ivoire dans cette situation catastrophique qu`elle vit.
Pourquoi avoir choisi les éditions "Le Réveil" pour sortir votre livre ?
C`est un honneur pour nous d`être les premiers à inaugurer cette maison d`édition. Mais en même temps, c`est une maison que nous connaissons. Si nous choisissons d`être édités par les éditions "Le Réveil", c`est parce que c`est une maison qui est nôtre.
Qu`est-ce que cela vous fait de vous savoir grand écrivain lu partout ?
Ça fait toujours plaisir. Et cela montre que le message que nous portons trouve un auditoire qui s`agrandit de jour en jour. Cela veut dire que nous ne prêchons pas dans le désert.
A travers “N`go`ndi”, vous faites palabre avec le pouvoir Gbagbo en lieu et place de l`opposition ?
Nous, nous menons notre combat. Si notre combat rejoint celui de l`opposition c`est tant mieux. Si l`opposition ne veut pas mener son combat à elle, c`est tant pis pour elle.
Avez-vous le sentiment que ce combat que vous menez porte?
Je crois. Par la réaction des lecteurs.
Pourquoi avoir choisi Tiburce Koffi pour un livre commun ? Qu`est-ce qui vous lie à lui ?
Ce qui me lie à Tiburce est au-delà de la fraternité, c`est quelque chose de beaucoup plus mystique. Il y a une corde qui est entre nous et je ne sais pas ce qui peut casser cette corde. Il y a une espèce de fusion entre nous.
N`est-ce pas le combat contre le pouvoir actuel qui vous réunit ?
Non, notre histoire date depuis plus de 30 ans. On se connaît depuis quand j`étais au lycée. Disons, c`est parce qu`il y a cette fusion que nous nous sommes retrouvés dans le même combat. On pense les mêmes choses, on a les mêmes sentiments.
Interview réalisée par
François Konan