Parmi les quatre livres que les Editions "Le Réveil" publient dès le 23 décembre, figure "Le jeu de la vie" de Clémentine Caumaueth. Un roman de grande facture littéraire que l'auteur présente dans cette interview.
Vous sortez un livre le 23 décembre prochain. Pouvez-vous le présenter aux lecteurs ?
Mon livre est un roman qui s'intitule "Le jeu de la vie". C'est l'histoire d'une dame qui prend conscience de beaucoup de choses par rapport à sa vie, par rapport à la vie elle-même. Il y a aussi un peu de spiritualité.
Concrètement, qu'est-il arrivé à l'héroïne ?
Le choc de découvrir qu'elle vivait dans un monde d'illusions et du jour au lendemain, elle se réveille de ce monde d'illusions et elle essaie de comprendre pourquoi elle est restée endormie pendant si longtemps. Pourquoi ça lui arrive maintenant ? Ce sont des questions qu’elle se pose jusqu'à ce qu'elle découvre la vérité.
N'est-ce pas là une vision pessimiste de la vie que reproduit votre roman?
Pas du tout, au contraire, c'est quelqu'un qui découvre beaucoup de choses parce qu'on a l'habitude de penser que quand on vit, c'est juste manger, boire, dormir. Et voilà une personne qui se réveille et qui découvre que la vie, c'est autre chose.
L'héroïne découvre quoi au juste ?
Elle découvre qu'il y a un monde puis un autre monde.
Quelle est l'onde de choc ?
L'onde de choc, son mari lui apprend qu'il a une maîtresse et deux enfants.
Que pouvons-nous tirer de ce récit dans lequel l'héroïne se rend compte qu'elle s'est endormie pendant longtemps ?
La leçon se trouve dans le livre parce que si je commence à vous raconter tout ce qui est dans le livre, ça n'aura plus d'intérêt. Mais, enfin, c'est toute une recherche intérieure. Donc, il faut payer le livre. Je pense que ce serait plus intéressant de lire le livre et de laisser le lecteur découvrir le contenu.
Quel sentiment avez-vous de vous voir publiée par "Le Réveil"?
Il faut que je fasse des précisions. En fait, je lis beaucoup, mais je n'aurais jamais pensé que je serais un jour écrivain. C'est arrivé comme ça. Je voulais bien écrire des histoires puis j'ai écrit. On m'a proposée aux éditions "Le Réveil" de me publier, j'ai sauté sur l'occasion.
D'où vous vient cette capacité de mettre sur papier, une histoire, une trame, un récit, surtout que vous n'êtes pas de formation littéraire ?
Effectivement, je ne suis pas une femme de lettres. Mais je suis intéressée par la spiritualité, par le paranormal, tout ce qui sort de l'ordinaire. J'entendais souvent aussi des parents dire tel homme a fait ceci et sa femme est malheureuse. Je dis là, il faut écrire quelque chose pour donner l'occasion à nos femmes de se réveiller. L'idée est donc partie de là.
Avez-vous donc le sentiment que les femmes ne sont pas réveillées aujourd'hui ?
La femme africaine dort. Et c'est pour cela que sur la première page du livre, je dis qu'il serait temps que les femmes africaines apprennent à dire non. Parce qu'à force de vouloir accepter des choses, on ne sait plus où on en est. C'est bien beau de se marier, mais il faut pouvoir, dans ce mariage, être épanouie. Sinon, ça n’en vaut pas la peine.
Après ce roman, allez-vous arrêter cette belle aventure ? Comptez-vous encore produire d'autres œuvres ?
Je ne le pense pas parce que la société ivoirienne m'interpelle. Il y a beaucoup de choses à dire encore. Je pense qu'il y aura certainement d'autres romans.
Interview réalisée par
François Konan
Vous sortez un livre le 23 décembre prochain. Pouvez-vous le présenter aux lecteurs ?
Mon livre est un roman qui s'intitule "Le jeu de la vie". C'est l'histoire d'une dame qui prend conscience de beaucoup de choses par rapport à sa vie, par rapport à la vie elle-même. Il y a aussi un peu de spiritualité.
Concrètement, qu'est-il arrivé à l'héroïne ?
Le choc de découvrir qu'elle vivait dans un monde d'illusions et du jour au lendemain, elle se réveille de ce monde d'illusions et elle essaie de comprendre pourquoi elle est restée endormie pendant si longtemps. Pourquoi ça lui arrive maintenant ? Ce sont des questions qu’elle se pose jusqu'à ce qu'elle découvre la vérité.
N'est-ce pas là une vision pessimiste de la vie que reproduit votre roman?
Pas du tout, au contraire, c'est quelqu'un qui découvre beaucoup de choses parce qu'on a l'habitude de penser que quand on vit, c'est juste manger, boire, dormir. Et voilà une personne qui se réveille et qui découvre que la vie, c'est autre chose.
L'héroïne découvre quoi au juste ?
Elle découvre qu'il y a un monde puis un autre monde.
Quelle est l'onde de choc ?
L'onde de choc, son mari lui apprend qu'il a une maîtresse et deux enfants.
Que pouvons-nous tirer de ce récit dans lequel l'héroïne se rend compte qu'elle s'est endormie pendant longtemps ?
La leçon se trouve dans le livre parce que si je commence à vous raconter tout ce qui est dans le livre, ça n'aura plus d'intérêt. Mais, enfin, c'est toute une recherche intérieure. Donc, il faut payer le livre. Je pense que ce serait plus intéressant de lire le livre et de laisser le lecteur découvrir le contenu.
Quel sentiment avez-vous de vous voir publiée par "Le Réveil"?
Il faut que je fasse des précisions. En fait, je lis beaucoup, mais je n'aurais jamais pensé que je serais un jour écrivain. C'est arrivé comme ça. Je voulais bien écrire des histoires puis j'ai écrit. On m'a proposée aux éditions "Le Réveil" de me publier, j'ai sauté sur l'occasion.
D'où vous vient cette capacité de mettre sur papier, une histoire, une trame, un récit, surtout que vous n'êtes pas de formation littéraire ?
Effectivement, je ne suis pas une femme de lettres. Mais je suis intéressée par la spiritualité, par le paranormal, tout ce qui sort de l'ordinaire. J'entendais souvent aussi des parents dire tel homme a fait ceci et sa femme est malheureuse. Je dis là, il faut écrire quelque chose pour donner l'occasion à nos femmes de se réveiller. L'idée est donc partie de là.
Avez-vous donc le sentiment que les femmes ne sont pas réveillées aujourd'hui ?
La femme africaine dort. Et c'est pour cela que sur la première page du livre, je dis qu'il serait temps que les femmes africaines apprennent à dire non. Parce qu'à force de vouloir accepter des choses, on ne sait plus où on en est. C'est bien beau de se marier, mais il faut pouvoir, dans ce mariage, être épanouie. Sinon, ça n’en vaut pas la peine.
Après ce roman, allez-vous arrêter cette belle aventure ? Comptez-vous encore produire d'autres œuvres ?
Je ne le pense pas parce que la société ivoirienne m'interpelle. Il y a beaucoup de choses à dire encore. Je pense qu'il y aura certainement d'autres romans.
Interview réalisée par
François Konan
