Après une période de sensibilisation dans la sous-préfecture de Tafiré, ville du nouveau département de Niakara réputée pour son miel, le Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (Pnrrc) a procédé mardi, au lancement officiel d`un projet de formation de 50 apiculteurs modernes. « Ce projet s`inscrit dans le volet réinsertion qui consiste à mener des activités de réinsertion socio-économique des ex-combattants démobilisés par la mise en œuvre d`activités génératrices de revenus pérennes », a expliqué, Ouattara Daniel Kossomina, coordonnateur du programme. L`apiculture est l`élevage des abeilles pour la production de miel. La particularité de ce projet, au dire du coordonnateur, est qu`il prend en compte aussi bien les ex-combattants démobilisés que les jeunes des communautés d`accueil. Sa mise en route permettra la création de richesses. Le choix de Tafiré est dû au fait que cette zone est propice à l`apiculture. Etant entendu que le terroir regorge de plantes mellifères, c`est-à-dire des plantes à fleurs dont ont besoin les abeilles pour produire le miel. En outre, l`activité apicole est déjà courante dans la région. Les nouveaux praticiens seront formés à la connaissance de l`apiculture, de l`abeille, de son élevage, du conditionnement et de la commercialisation du miel.
Après la formation, les bénéficiaires seront équipés de tenues appropriées, de grilles et d`enfumoirs pour l`extraction du produit. Pour le responsable national du Pnrrc, l`apiculture est une activité non contraignante, ne nécessitant pas de gros investissements de départ. Alors que cette activité est rentable. Le coordonnateur estime à 1.000 kg la production annuelle par exploitant. Sur place, le kg est vendu à 1.000 F cfa et 2.000 Fcfa en dehors de la localité. C`est dire que les revenus sont énormes. Par ailleurs, l`on estime à 40 tonnes les besoins de consommation par an. Or notre pays ne produit qu` à peine 10 tonnes. Pour répondre aux difficultés liées à la commercialisation, le Pnrrc entrevoit la création d`une « mielerie » à Tafiré.
Allah Kouamé, Envoyé spécial
Après la formation, les bénéficiaires seront équipés de tenues appropriées, de grilles et d`enfumoirs pour l`extraction du produit. Pour le responsable national du Pnrrc, l`apiculture est une activité non contraignante, ne nécessitant pas de gros investissements de départ. Alors que cette activité est rentable. Le coordonnateur estime à 1.000 kg la production annuelle par exploitant. Sur place, le kg est vendu à 1.000 F cfa et 2.000 Fcfa en dehors de la localité. C`est dire que les revenus sont énormes. Par ailleurs, l`on estime à 40 tonnes les besoins de consommation par an. Or notre pays ne produit qu` à peine 10 tonnes. Pour répondre aux difficultés liées à la commercialisation, le Pnrrc entrevoit la création d`une « mielerie » à Tafiré.
Allah Kouamé, Envoyé spécial