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Société Publié le samedi 26 décembre 2009 | Nord-Sud

Chu de Cocody et Yopougon : Comment les malades ont accueilli le Christ

Mireille, 5 ans, n’a pas eu le temps de rêver au Père noël. C’est toute fiévreuse qu’elle est conduite aux urgences du Centre hospitalier universitaire (Chu) de Cocody, à 2 heures 28 minutes, tôt le matin, ce 25 décembre. Le mal a surpris la gamine en plein sommeil. « Elle s’est réveillée subitement en se plaignant de douleurs. Quand nous avons posé la main sur son front, nous avons constaté qu’elle faisait de la fièvre. Après des analyses dans une clinique, le médecin nous a recommandé d’aller au Chu. Pourtant, elle a même joué avec ses amis dans la journée du 24 décembre», explique la tante de Mireille, attristée par l’état de santé de sa nièce. Cette dernière évoque même la joie et l’entrain de Mireille à la vue de ses vêtements de fête plus tôt, dans la journée. L’ambiance de noël à l’hôpital est complètement en déphasage avec le décor qu’offrent les rues d’Abidjan. Pas de guirlandes, ni de jeux de lumière. Encore moins de sapins. Tout est apparemment calme. Dans le couloir des chambres d’hospitalisation, c’est le qui-vive. « Cinq seringues, apportez cinq seringues », répète l’infirmier de garde. Une parente du malade, paniquée, court vers la pharmacie. Elle a conduit son frère au Chu à 22 heures, nous apprend-t-elle. Selon elle, ce dernier « malade depuis deux semaines, se portait mieux. Le 23 décembre il a rechuté. Son cas s’est aggravé par la suite». Et la veille de noël ! Si la pharmacie des urgences de Cocody est accessible, tel n’est pas le cas à la maternité obstétricale du Chu de Yopougon, visitée une heure auparavant. Nous sommes aux alentours de 1 heures et demie du matin, et Mme Konan l’apprend à ses dépends. Cette dame qui a sa sœur dans la salle d’accouchement a dû frapper longtemps à la caisse avant de pouvoir se procurer les médicaments. La cause : la caissière de garde était tout simplement dans les bras de Morphée. Malgré cette infortune, Mme Konan est optimiste : « C’est en pleine veillée religieuse que ma sœur a commencé à perdre ses eaux. C’est le signe que son accouchement va bien se dérouler», explique Mme Konan, qui attend patiemment les premiers cris de l’enfant.

N.D
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