x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le lundi 28 décembre 2009 | Le Mandat

Commune du Plateau - Gbagbo déclare la chasse aux " djosseurs de namans"

Le chef de l’Etat Laurent Gbagbo a enjoint à son ministre de l’économie, à celui de l’intérieur et au Directeur Général de la police nationale de mettre fin aux activités des jeunes appelés « dojsseurs de naman », qui régulent la circulation et le stationnement des véhicules dans les rues de la commune Plateau. « Il faut qu’on débarrasse le plateau de ces « djosseurs de namans », a lancé Laurent Gbagbo, jeudi dernier à Yopougon, révélant la maxime qui présente ces jeunes débrouillards comme « ‘’djosseurs’’ le jour, braqueurs la nuit ». Le chef de l’Etat qui présidait la cérémonie de présentation officielle de la brigade de motos de circulation et de régulation (Bmcr) a souligné que la présence de ces jeunes sur les parkings était peu reluisante pour l’image du plus grand centre d’affaires de l’Afrique de l’Ouest qu’est le Plateau. Bien au contraire, ce sont des sources d’insécurité qui troublent la quiétude des travailleurs. Laurent Gbagbo n’a pas manqué de donner les exemples de ces « djosseurs » qui, en l’absence du propriétaire de la voiture qu’ils sont censés garder, emportent les roues ou les enjoliveurs. C’est pourquoi les propositions des ministres devraient amener à une prise de conscience et à plus de probité intellectuelle aux agents en exercice au Plateau. A cette cérémonie où était présent le ministre de l’intérieur, M. Désiré Tagro, Laurent Gbagbo a expliqué que le souci du gouvernement pour l’amélioration du trafic à Abidjan tenait en deux types de solution. Si la première solution étant la construction de l’autoroute de Grand-Bassam et du 3è pont entre Marcory et la Riviera. Les travaux à ce niveau sont assez avancés sauf qu’avec la lenteur dans l’ouvrage, les occupants déguerpis du site du 3è pont sont revenus sur les lieux. Il faut donc reprendre le déguerpissement. « Mais cela va se faire sans problème », a-t-il rassuré. Quant à la seconde solution, elle consiste à transférer effectivement la capitale ivoirienne à Yamoussoukro.

Aboubakar Sangaré
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ