A la suite de la rétrospective des événements marquant de 2009 que nous vous avons proposée en début de semaine, les hommes politiques ont décidé de dire ce qu'ils retiennent de l'année qui s'achève.
Kahé Eric, Pdt Aird: «Le processus de sortie de crise a avancé»
Notre parti a réussi à organiser un congrès qui a connu une bonne mobilisation et une participation de qualité. A ce congrès, nous avons réaffirmé la nécessité de restaurer la nation sur des bases républicaines. Par ailleurs, nous avons été l'un des parrains officiels de la candidature du président Laurent Gbagbo, ce qui n'est pas rien par rapport à la jeunesse de notre parti politique. En 2009, le processus de sortie de crise a tout de même avancé. Malheureusement, et cela n'est la faute à personne, les délais étant ce qu'ils sont, l'enrôlement n'a pas connu la participation que nous aurions souhaité. Il y a eu ensuite beaucoup de rejets. Toutes choses qui donnent le goût d'une symphonie inachevée. Ceci dit, nous avons noté de bons rapports entre les Fds et les FaFn. Ce qui veut dire qu'on arrive progressivement à une seule armée grâce au génie politique de Laurent Gbagbo qui a su se mettre dans une posture de président de la République, c'est-à-dire de chef de tous les Ivoiriens. Il a su se départir bien souvent, quand cela est nécessaire, de sa casquette Fpi ou de clan présidentiel à travers les décrets. En dehors de cela, il y a eu les visites du chef de l'Etat dans les régions de l'Ouest ainsi que les obsèques du président Robert Guéï qui ont donné aux enfants de cette région, l'occasion de vivre une véritable émotion.
Mme Jacqueline Oble, candidate indépendante à la présidentielle : “2009 restera une année difficile pour les Ivoiriens”
Du point de vue politique, grâce à l'Accord politique de Ouagadougou, nous sommes en train de parler d'élections et nous sommes très avancés. Ceci dit, l'année 2009 restera une année difficile pour les Ivoiriens parce que la pauvreté s'est amplifiée. Mais pour moi, c'est une année qui doit nous permettre d'entrer en 2010 avec espoir puisque nous approchons des élections. Nous avons maintenant un cadre. Notre souhait, c'est de faire en sorte que dans ce cadre, nous puissions tenir ces élections et envisager enfin les questions de développement. Avec les élections, nous allons pouvoir nous atteler à consolider la paix et donc avoir des investissements à réaliser pour résoudre l'épineux problème de la jeunesse, de la santé, des femmes, etc. Si je suis élue présidente de la République, dès ma prise de fonction, je mettrai sur pied un gouvernement réduit avec des Ivoiriens et des Ivoiriennes qui ont une compétence avérée, quel que soit leur bord politique. Ce que je souhaite, c'est faire avancer le pays. Aujourd'hui, nous faisons une mauvaise utilisation de nos ressources humaines, nous avons des compétences qui sont en train de dormir dans les maisons alors que des personnes qui n'ont aucune compétence se trouvent à des places qui ne leur sont pas destinées et je trouve cela injuste parce que cela ne nous fait pas avancer.
Tano Fidèle, Sga Mfa : « Les Ivoiriens ont assisté à un énième report du scrutin présidentiel »
En 2009, le processus de sortie de crise avait amorcé un tournant décisif. Donc on s'attendait légitimement à aller aux élections en novembre 2009 ou tout au moins à les avoir avant la fin de l'année. Malheureusement, les Ivoiriens ont assisté à un énième report du scrutin présidentiel. Cela risque de décrédibiliser le processus quand on sait que le chef du gouvernement et la Cei (la Commission électorale indépendante, Ndlr) font des efforts pour qu'on puisse aller aux élections et qu'a contrario, en face, le clan présidentiel cherche des prétextes pour ne pas y aller. Mais tout est bien qui finit bien. On a aujourd'hui la liste électorale provisoire. Avec les décisions arrêtées par le Cpc, je crois qu'on a désormais une visibilité et que les élections vont enfin pouvoir se tenir comme prévu, c'est-à-dire fin février ou début mars au plus tard. En tout cas pour le Mfa en particulier et le Rhdp en général, c'est la date butoir pour l'organisation des élections. On peut donc dire que 2009 finit avec l'espoir qu'enfin, le scrutin présidentielle pourra se tenir dans le premier trimestre.
Aly Coulibaly, porte-parole Rdr : « Le moment est venu de renouer avec les urnes »
Cette année encore, les élections n'auront pas lieu. Or nous savons que cela n'est pas sans conséquence sur la vie de nos compatriotes. Chaque fois qu'il y a un report, cela se traduit par une aggravation de la souffrance des Ivoiriens. Pour nous, le moment est venu de renouer avec les urnes parce qu'aujourd'hui, des avancées remarquables ont été enregistrées en ce qui concerne le processus électoral. La liste des candidats a été validée, la liste électorale provisoire a été publiée. Il n'y a donc plus de raison que nous n'allions pas aux élections. Nous demandons instamment à la Commission électorale indépendante de respecter l'engagement qu'elle a pris à la dernière réunion du Cpc à Ouagadougou. Elle a indiqué que le premier tour de l'élection présidentielle peut avoir lieu au plus tard au début du mois de mars. Nous espérons vivement que cet engagement sera tenu.
Marc Dossa
Kahé Eric, Pdt Aird: «Le processus de sortie de crise a avancé»
Notre parti a réussi à organiser un congrès qui a connu une bonne mobilisation et une participation de qualité. A ce congrès, nous avons réaffirmé la nécessité de restaurer la nation sur des bases républicaines. Par ailleurs, nous avons été l'un des parrains officiels de la candidature du président Laurent Gbagbo, ce qui n'est pas rien par rapport à la jeunesse de notre parti politique. En 2009, le processus de sortie de crise a tout de même avancé. Malheureusement, et cela n'est la faute à personne, les délais étant ce qu'ils sont, l'enrôlement n'a pas connu la participation que nous aurions souhaité. Il y a eu ensuite beaucoup de rejets. Toutes choses qui donnent le goût d'une symphonie inachevée. Ceci dit, nous avons noté de bons rapports entre les Fds et les FaFn. Ce qui veut dire qu'on arrive progressivement à une seule armée grâce au génie politique de Laurent Gbagbo qui a su se mettre dans une posture de président de la République, c'est-à-dire de chef de tous les Ivoiriens. Il a su se départir bien souvent, quand cela est nécessaire, de sa casquette Fpi ou de clan présidentiel à travers les décrets. En dehors de cela, il y a eu les visites du chef de l'Etat dans les régions de l'Ouest ainsi que les obsèques du président Robert Guéï qui ont donné aux enfants de cette région, l'occasion de vivre une véritable émotion.
Mme Jacqueline Oble, candidate indépendante à la présidentielle : “2009 restera une année difficile pour les Ivoiriens”
Du point de vue politique, grâce à l'Accord politique de Ouagadougou, nous sommes en train de parler d'élections et nous sommes très avancés. Ceci dit, l'année 2009 restera une année difficile pour les Ivoiriens parce que la pauvreté s'est amplifiée. Mais pour moi, c'est une année qui doit nous permettre d'entrer en 2010 avec espoir puisque nous approchons des élections. Nous avons maintenant un cadre. Notre souhait, c'est de faire en sorte que dans ce cadre, nous puissions tenir ces élections et envisager enfin les questions de développement. Avec les élections, nous allons pouvoir nous atteler à consolider la paix et donc avoir des investissements à réaliser pour résoudre l'épineux problème de la jeunesse, de la santé, des femmes, etc. Si je suis élue présidente de la République, dès ma prise de fonction, je mettrai sur pied un gouvernement réduit avec des Ivoiriens et des Ivoiriennes qui ont une compétence avérée, quel que soit leur bord politique. Ce que je souhaite, c'est faire avancer le pays. Aujourd'hui, nous faisons une mauvaise utilisation de nos ressources humaines, nous avons des compétences qui sont en train de dormir dans les maisons alors que des personnes qui n'ont aucune compétence se trouvent à des places qui ne leur sont pas destinées et je trouve cela injuste parce que cela ne nous fait pas avancer.
Tano Fidèle, Sga Mfa : « Les Ivoiriens ont assisté à un énième report du scrutin présidentiel »
En 2009, le processus de sortie de crise avait amorcé un tournant décisif. Donc on s'attendait légitimement à aller aux élections en novembre 2009 ou tout au moins à les avoir avant la fin de l'année. Malheureusement, les Ivoiriens ont assisté à un énième report du scrutin présidentiel. Cela risque de décrédibiliser le processus quand on sait que le chef du gouvernement et la Cei (la Commission électorale indépendante, Ndlr) font des efforts pour qu'on puisse aller aux élections et qu'a contrario, en face, le clan présidentiel cherche des prétextes pour ne pas y aller. Mais tout est bien qui finit bien. On a aujourd'hui la liste électorale provisoire. Avec les décisions arrêtées par le Cpc, je crois qu'on a désormais une visibilité et que les élections vont enfin pouvoir se tenir comme prévu, c'est-à-dire fin février ou début mars au plus tard. En tout cas pour le Mfa en particulier et le Rhdp en général, c'est la date butoir pour l'organisation des élections. On peut donc dire que 2009 finit avec l'espoir qu'enfin, le scrutin présidentielle pourra se tenir dans le premier trimestre.
Aly Coulibaly, porte-parole Rdr : « Le moment est venu de renouer avec les urnes »
Cette année encore, les élections n'auront pas lieu. Or nous savons que cela n'est pas sans conséquence sur la vie de nos compatriotes. Chaque fois qu'il y a un report, cela se traduit par une aggravation de la souffrance des Ivoiriens. Pour nous, le moment est venu de renouer avec les urnes parce qu'aujourd'hui, des avancées remarquables ont été enregistrées en ce qui concerne le processus électoral. La liste des candidats a été validée, la liste électorale provisoire a été publiée. Il n'y a donc plus de raison que nous n'allions pas aux élections. Nous demandons instamment à la Commission électorale indépendante de respecter l'engagement qu'elle a pris à la dernière réunion du Cpc à Ouagadougou. Elle a indiqué que le premier tour de l'élection présidentielle peut avoir lieu au plus tard au début du mois de mars. Nous espérons vivement que cet engagement sera tenu.
Marc Dossa
