Le christianisme céleste n`échappe pas à l`environnement sans cesse mouvant des confessions religieuses en Côte d`Ivoire. Il ne se passe pas de jour sans évoquer des querelles de leadership dans telle ou telle famille religieuse. Les évangéliques, protestants, les musulmans, etc. Dans cette grisaille, l`église catholique semble avoir vaincu le signe indien. Une eau apparemment calme dans laquelle les prêtres capricieux sont vite rappelés à l`ordre. Les chrétiens célestes, en dépit du récent dégel entre le camp du Bénin, incarné par le révérend Ediémou et celui du Nigeria, emmené désormais par l`assistant évangélique, Luc Kanon, qui a ravi le poste à Zagadou, cherchent toujours leur marque. Kanon a beau appeler Ediémou Papa, en privé, il ne cache pas sa colère, et l`exprime bruyamment dans la presse, quand ce dernier lui fait un "faux bond" au Nigeria, où les deux sont censés se rencontrer au nom d`un " mystérieux " accord qui relève du secret d`alcôve. Dans cette partie d`échecs, ce sont les fidèles qui sont désemparés. Avec eux, des profanes. Qui s`expliquent difficilement pourquoi Dieu qui est "amour" n`arrive pas à toucher le cœur des leaders religieux qui se passent la pommade à longueur de journée. Peut-on faire la paix avec son Papa quand on le tacle par derrière, " débauchant " son plus fidèle lieutenant ?
Simple question. Parce que la paix exige la confiance réciproque. Pour des bergers, cela devrait couler de source. Au risque de conduire les brebis à douter de Dieu, donnant raison à Nietzche, pour qui Dieu est une vue de l`esprit.
Tché Bi Tché
Simple question. Parce que la paix exige la confiance réciproque. Pour des bergers, cela devrait couler de source. Au risque de conduire les brebis à douter de Dieu, donnant raison à Nietzche, pour qui Dieu est une vue de l`esprit.
Tché Bi Tché