Ivoiriennes,
Ivoiriens,
Mes chers compatriotes,
Au moment où nous faisons nos premiers pas dans cette nouvelle année 2010, je voudrais vous souhaiter, une excellente santé pour aborder avec confiance et enthousiasme ces douze prochains mois semés d’importantes étapes et échéances pour le nouveau départ de notre pays, la Côte d’Ivoire, qui s’est installée dans le marasme et le doute depuis bientôt une décennie.
Permettez que nous mettions à profit les deux grandes compétitions de football – sport dont vous êtes d’autant plus friands que nos athlètes nous y honorent – pour rassembler nos vœux en trois épreuves, un triathlon en quelque sorte.
1. L’EPREUVE SPORTIVE
Au cours de cette année, notre équipe nationale de football est appelée à relever deux grands défis sportifs, à savoir, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2010) dès janvier en Angola, et, en juin, la Coupe du Monde qui se déroulera pour la première fois sur nos terres, en Afrique du Sud.
Ce sera incontestablement deux moments exceptionnels et extraordinaires de communion collective de toutes et tous, sans exception, vers un seul objectif : la victoire par la qualité de l’art et l’engagement total pour la cause du pays.
Que la ferveur et la passion qui nous habiteront pendant ces intenses semaines laissent comme stigmates le sentiment d’une communauté de destin renouvelée, qui ne nous autorisera plus les graves dérapages du passé résultant de la méfiance, la haine ou la peur de l’autre ; tous ces ingrédients transplantés dans les figures totémiques de « grands » leaders politiques, car, et ne l’oublions pas, la crise ivoirienne est d’abord et avant tout le produit de conflits et rivalités entre des individus pour le pouvoir d’état !
Puisqu’il est écrit que nous remporterons la coupe d’Afrique, et que le même stylo a encore assez d’encre pour nous élire à la coupe du monde, offrons à notre continent et au monde entier la victoire de notre unité retrouvée par des élections mémorables et exemplaires en organisation et en réussite.
2. L’EPREUVE POLITIQUE
L’élection présidentielle tant attendue, et dont la date, selon les termes de la dernière réunion du CPC, a été fixée dans la période comprise entre fin février et début mars, sera, à n’en point douter, l’épreuve phare, où va se jouer le destin de notre pays et de ses populations.
A ce niveau, il convient que nous admettions tous qu’après cinq rendez-vous successifs manqués, toute idée de report au-delà de la période préconisée par le récent Cadre Permanent de Concertation (CPC) de Ouagadougou est à proscrire totalement.
Les cartes d’identité, les cartes d’électeurs de plus de cinq millions de personnes et les urnes étant déjà prêtes, le traitement des cas litigieux encore pendants et les derniers arrangements militaires en souffrance ne peuvent plus justifier que la Côte d’Ivoire continue de stagner.
L’espoir suscité par la tenue de l’élection présidentielle, qui doit nous apporter le changement tant attendu au sommet de l’Etat, est le sérum qui alimente la perfusion qui nous maintient tous en vie, au moment où, la fatigue, mais surtout le désespoir, ont tout investi.
D’ailleurs, où trouverions-nous la force et les bénédictions nécessaires pour organiser une digne célébration du cinquantenaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale si l’élection présidentielle ne devait pas, au préalable, nous donner un Président de la République légalement investi, et, légitime pour être la voix de nos souffrances, espoirs, ambitions et futures victoires ce jour-là ?
Ivoiriennes,
Ivoiriens,
Vous avez, à maintes occasions, manifesté votre amour et votre attachement à la vérité, au courage et à l’audace nécessaires au changement, à la réalisation de grandes choses ; aujourd’hui osez aller plus loin et faire le grand saut qui nous sortira du puits des pesanteurs et haines du passé !
Alors, pour le jour du vote, inutile de jeter des cauris ! Ce n’est plus la peine de vous demander pour qui voter ! La réponse est déjà là, entre vos mains, et sous vos yeux!
3. L’EPREUVE DE RECONSTRUCTION
En trois mois, Avril, Mai et Juin 2010, le nouveau pouvoir, qui aura à cœur de fédérer toutes les compétences et bonnes volontés du pays – sans exclusion, surtout politique – doit avoir jeté les bases de la grande œuvre de reconstruction du pays, pour tout reprendre, corriger et revivifier, aussi bien dans la conception que dans l’exécution : Administration, Education, Agriculture, Industrie, Tourisme, Banques et Finances, Infrastructures et Transports, sans oublier le programme d’urgence à impact social contre la pauvreté extrême et la faim, et pour assurer un minimum de soins de santé aux plus démunis.
Cette troisième épreuve, qui a besoin de fédérer toutes les volontés et énergies du pays, nous interpelle tous autant que nous sommes. Comme un seul homme, nous devons tous nous mobiliser pour la cause et les intérêts du pays et de son peuple, sans aucune référence à nos engagements ou partis politiques.
Elle sera la plus importante, et la plus difficile aussi ; préparons nous tous, dès maintenant, à entamer cette partie, ce match des matchs.
Que tous nos vœux, et ceux de toute la Côte d’Ivoire accompagnent celui qui, élu Président, nous conduira à relever ce grand défi historique.
Demeurons sereins et confiants.
Bonne et Heureuse Année 2010.
Vive la Côte d’Ivoire !
Innocent Kobéna ANAKY
Président du MFA
Candidat à l’élection présidentielle
anakobena@yahoo.fr
mfa_siege@yahoo.fr
Ivoiriens,
Mes chers compatriotes,
Au moment où nous faisons nos premiers pas dans cette nouvelle année 2010, je voudrais vous souhaiter, une excellente santé pour aborder avec confiance et enthousiasme ces douze prochains mois semés d’importantes étapes et échéances pour le nouveau départ de notre pays, la Côte d’Ivoire, qui s’est installée dans le marasme et le doute depuis bientôt une décennie.
Permettez que nous mettions à profit les deux grandes compétitions de football – sport dont vous êtes d’autant plus friands que nos athlètes nous y honorent – pour rassembler nos vœux en trois épreuves, un triathlon en quelque sorte.
1. L’EPREUVE SPORTIVE
Au cours de cette année, notre équipe nationale de football est appelée à relever deux grands défis sportifs, à savoir, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2010) dès janvier en Angola, et, en juin, la Coupe du Monde qui se déroulera pour la première fois sur nos terres, en Afrique du Sud.
Ce sera incontestablement deux moments exceptionnels et extraordinaires de communion collective de toutes et tous, sans exception, vers un seul objectif : la victoire par la qualité de l’art et l’engagement total pour la cause du pays.
Que la ferveur et la passion qui nous habiteront pendant ces intenses semaines laissent comme stigmates le sentiment d’une communauté de destin renouvelée, qui ne nous autorisera plus les graves dérapages du passé résultant de la méfiance, la haine ou la peur de l’autre ; tous ces ingrédients transplantés dans les figures totémiques de « grands » leaders politiques, car, et ne l’oublions pas, la crise ivoirienne est d’abord et avant tout le produit de conflits et rivalités entre des individus pour le pouvoir d’état !
Puisqu’il est écrit que nous remporterons la coupe d’Afrique, et que le même stylo a encore assez d’encre pour nous élire à la coupe du monde, offrons à notre continent et au monde entier la victoire de notre unité retrouvée par des élections mémorables et exemplaires en organisation et en réussite.
2. L’EPREUVE POLITIQUE
L’élection présidentielle tant attendue, et dont la date, selon les termes de la dernière réunion du CPC, a été fixée dans la période comprise entre fin février et début mars, sera, à n’en point douter, l’épreuve phare, où va se jouer le destin de notre pays et de ses populations.
A ce niveau, il convient que nous admettions tous qu’après cinq rendez-vous successifs manqués, toute idée de report au-delà de la période préconisée par le récent Cadre Permanent de Concertation (CPC) de Ouagadougou est à proscrire totalement.
Les cartes d’identité, les cartes d’électeurs de plus de cinq millions de personnes et les urnes étant déjà prêtes, le traitement des cas litigieux encore pendants et les derniers arrangements militaires en souffrance ne peuvent plus justifier que la Côte d’Ivoire continue de stagner.
L’espoir suscité par la tenue de l’élection présidentielle, qui doit nous apporter le changement tant attendu au sommet de l’Etat, est le sérum qui alimente la perfusion qui nous maintient tous en vie, au moment où, la fatigue, mais surtout le désespoir, ont tout investi.
D’ailleurs, où trouverions-nous la force et les bénédictions nécessaires pour organiser une digne célébration du cinquantenaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale si l’élection présidentielle ne devait pas, au préalable, nous donner un Président de la République légalement investi, et, légitime pour être la voix de nos souffrances, espoirs, ambitions et futures victoires ce jour-là ?
Ivoiriennes,
Ivoiriens,
Vous avez, à maintes occasions, manifesté votre amour et votre attachement à la vérité, au courage et à l’audace nécessaires au changement, à la réalisation de grandes choses ; aujourd’hui osez aller plus loin et faire le grand saut qui nous sortira du puits des pesanteurs et haines du passé !
Alors, pour le jour du vote, inutile de jeter des cauris ! Ce n’est plus la peine de vous demander pour qui voter ! La réponse est déjà là, entre vos mains, et sous vos yeux!
3. L’EPREUVE DE RECONSTRUCTION
En trois mois, Avril, Mai et Juin 2010, le nouveau pouvoir, qui aura à cœur de fédérer toutes les compétences et bonnes volontés du pays – sans exclusion, surtout politique – doit avoir jeté les bases de la grande œuvre de reconstruction du pays, pour tout reprendre, corriger et revivifier, aussi bien dans la conception que dans l’exécution : Administration, Education, Agriculture, Industrie, Tourisme, Banques et Finances, Infrastructures et Transports, sans oublier le programme d’urgence à impact social contre la pauvreté extrême et la faim, et pour assurer un minimum de soins de santé aux plus démunis.
Cette troisième épreuve, qui a besoin de fédérer toutes les volontés et énergies du pays, nous interpelle tous autant que nous sommes. Comme un seul homme, nous devons tous nous mobiliser pour la cause et les intérêts du pays et de son peuple, sans aucune référence à nos engagements ou partis politiques.
Elle sera la plus importante, et la plus difficile aussi ; préparons nous tous, dès maintenant, à entamer cette partie, ce match des matchs.
Que tous nos vœux, et ceux de toute la Côte d’Ivoire accompagnent celui qui, élu Président, nous conduira à relever ce grand défi historique.
Demeurons sereins et confiants.
Bonne et Heureuse Année 2010.
Vive la Côte d’Ivoire !
Innocent Kobéna ANAKY
Président du MFA
Candidat à l’élection présidentielle
anakobena@yahoo.fr
mfa_siege@yahoo.fr