La commune d'Attécoubé accueille ce samedi le président Henri Konan Bédié. Dans l'entretien qui suit, le vice-président chargé de l'intendance, le maire Danho Paulin Claude, situe le cadre de cette rencontre.
Votre commune accueille ce samedi un rassemblement important en ce début d'année 2010, le meeting du président Bédié, président du Pdci-Rda, votre parti. Quel sens accordez-vous à cette rencontre ?
Pour nous, ce meeting a une grande portée symbolique. D'abord, c'est la nouvelle année. Et nous entrons dans cette nouvelle année avec beaucoup d'appréhensions mais aussi beaucoup d'espoir car nous espérons que cette année sera celle des élections en Côte d'Ivoire afin que les Ivoiriens retrouvent la sérénité pour s'occuper de ce qui est important, bâtir une Côte d'Ivoire prospère. Pour lancer sa campagne en cette nouvelle année, après avoir présenté son projet de société, le président a choisi notre commune. C'est une grande fierté pour nous populations d'Attécoubé, du Plateau et d'Adjamé. Ce meeting est à la fois un moment de mobilisation populaire et une occasion pour nous de tester notre capacité de mobilisation. C'est ce qui explique la grande sérénité dont nous faisons preuve. Il n'y a pas d'agitation. Il y a un moment pour tout. Il y a eu le moment de la construction de la cité, ce que nous avons fait avec nos concitoyens. Le moment est venu aujourd'hui de faire le choix qualitatif et politique pour donner un espoir définitif à la Côte d'Ivoire. Que le président Bédié ait choisi Attécoubé comme rampe de lancement de sa campagne après la présentation de son projet de société, c'est à la fois de la fierté et une lourde responsabilité politique pour nous. Attécoubé qui a toujours été un bastion du Pdci-Rda le réaffirme aujourd'hui et encore plus demain.
Comment se prépare cette rencontre ?
Sur le plan technique, nous avons un terrain de 2ha pour pouvoir accueillir 25 000 personnes au moins. Les dispositions sont prises sur le plan logistique et sécuritaire pour que tous ceux qui viendront d'Adjamé, du Plateau et essentiellement d'Attécoubé soient accueillis dans de meilleures conditions de sécurité, de logistique et d'accueil. Nous avons donc pris des dispositions matérielles pour rendre le site opérationnel. Donc sur le plan matériel et logistique, nous sommes fins prêts.
L'un des défis auxquels vous êtes confrontés est la mobilisation parce que le président Bédié a drainé du monde partout où il est passé. Pouvez-vous donner des assurances par rapport à cela ?
Vous savez que nous avons à Attécoubé, Adjamé et Plateau, une commune famille. Nous avons notre socle d'organisation sociale des communautés, des villages, des associations de femmes et de jeunes. Tout ce corps social que nous servons depuis bientôt une décennie de façon permanente au quotidien, a décidé de répondre à notre appel pour accueillir, entendre, écouter et soutenir le président Henri Konan Bédié. Tous nos chefs de villages, de communautés, les associations de femmes, de jeunes, tous ceux qui ont soif de voir une Côte d'Ivoire nouvelle avec des perspectives nouvelles, qui veulent développer une expérience nouvelle en dehors de toute violence, de toute démagogie, ont décidé de nous rejoindre pour soutenir le président Henri Konan Bédié. La mobilisation se fait donc à partir de nos canaux habituels. Le moment est venu de récolter le fruit du travail de proximité que nous avons fait et que nous continuons de faire. Ce samedi, vous verrez que Attécoubé répondra à l'appel de la mobilisation.
Ce sont trois délégations communales qui sont impliquées dans cette manifestation. Comment se fait la collaboration ?
C'est la même famille. Les délégations ne sont que des organisations sectorielles et administratives au niveau du parti. D'ailleurs, le président du comité d'organisation est le maire du Plateau, lui-même fils d'Attécoubé, il est originaire du village d'Abobo-Doumé. Les militants d'Adjamé sont des frères. Il s'agit d'un meeting qui se tient en plein cœur du pays atchan des "Bidjan". Vous avez tous les villages d'Adjamé, d'Abobo-Doumé, de Locodjro, d'Abidjan-Santé. C'est le cœur du peuple autochtone d'Abidjan qui accueille le président Bédié. Il y a une parfaite synergie entre les différents responsables et les populations qui ont décidé de venir écouter le président Bédié pour appréhender son message. Et aussi soutenir leurs enfants que nous sommes.
Vous soutenez que c'est le cœur du peuple autochtone d'Abidjan qui accueille le président Bédié ce samedi. Pourtant, il a été aussi dit que les Atchan se sont cotisés pour payer la caution du chef de l'Etat. N'avez-vous pas des appréhensions à ce niveau ?
Vous aurez la belle démonstration qu'entre le simulacre de cotisation pour une caution et adhérer à un message par une participation effective, il y a une marge. Je peux vous assurer que le peuple atchan n'a pas un compte bancaire n'a levé de cotisation non plus. Je suis bien placé pour le dire. Nous n'avons levé aucune cotisation pour payer une quelconque caution. C'est un jeu qui est inopportun. Le peuple atchan n'est pas homogène dans sa conviction politique pour payer une caution d'un candidat. Nous avons effectivement appris que le gouverneur a voulu faire cette opération trompe-l'oeil mais le peuple atchan ne se sent ni de près, ni de loin concerné par cette grotesque mascarade. Vous verrez que le peuple atchan ne saurait être manipulé, instrumentalisé. Les convictions de ce peuple sont variées, mais je puis vous dire qu'il est majoritairement pour la vision du Pdci-Rda, pour sa conception de la Côte d'Ivoire. Nous attendons au moins 25 mille personnes, il aura une centaine de bâches pour que les gens puissent se protéger au cas où il y aurait la pluie. Il y aura du monde, je puis vous assurer. Ce sont nos électeurs qui vont venir à ce meeting.
Entretien réalisé par Paul Koffi et Jules Claver Aka
Votre commune accueille ce samedi un rassemblement important en ce début d'année 2010, le meeting du président Bédié, président du Pdci-Rda, votre parti. Quel sens accordez-vous à cette rencontre ?
Pour nous, ce meeting a une grande portée symbolique. D'abord, c'est la nouvelle année. Et nous entrons dans cette nouvelle année avec beaucoup d'appréhensions mais aussi beaucoup d'espoir car nous espérons que cette année sera celle des élections en Côte d'Ivoire afin que les Ivoiriens retrouvent la sérénité pour s'occuper de ce qui est important, bâtir une Côte d'Ivoire prospère. Pour lancer sa campagne en cette nouvelle année, après avoir présenté son projet de société, le président a choisi notre commune. C'est une grande fierté pour nous populations d'Attécoubé, du Plateau et d'Adjamé. Ce meeting est à la fois un moment de mobilisation populaire et une occasion pour nous de tester notre capacité de mobilisation. C'est ce qui explique la grande sérénité dont nous faisons preuve. Il n'y a pas d'agitation. Il y a un moment pour tout. Il y a eu le moment de la construction de la cité, ce que nous avons fait avec nos concitoyens. Le moment est venu aujourd'hui de faire le choix qualitatif et politique pour donner un espoir définitif à la Côte d'Ivoire. Que le président Bédié ait choisi Attécoubé comme rampe de lancement de sa campagne après la présentation de son projet de société, c'est à la fois de la fierté et une lourde responsabilité politique pour nous. Attécoubé qui a toujours été un bastion du Pdci-Rda le réaffirme aujourd'hui et encore plus demain.
Comment se prépare cette rencontre ?
Sur le plan technique, nous avons un terrain de 2ha pour pouvoir accueillir 25 000 personnes au moins. Les dispositions sont prises sur le plan logistique et sécuritaire pour que tous ceux qui viendront d'Adjamé, du Plateau et essentiellement d'Attécoubé soient accueillis dans de meilleures conditions de sécurité, de logistique et d'accueil. Nous avons donc pris des dispositions matérielles pour rendre le site opérationnel. Donc sur le plan matériel et logistique, nous sommes fins prêts.
L'un des défis auxquels vous êtes confrontés est la mobilisation parce que le président Bédié a drainé du monde partout où il est passé. Pouvez-vous donner des assurances par rapport à cela ?
Vous savez que nous avons à Attécoubé, Adjamé et Plateau, une commune famille. Nous avons notre socle d'organisation sociale des communautés, des villages, des associations de femmes et de jeunes. Tout ce corps social que nous servons depuis bientôt une décennie de façon permanente au quotidien, a décidé de répondre à notre appel pour accueillir, entendre, écouter et soutenir le président Henri Konan Bédié. Tous nos chefs de villages, de communautés, les associations de femmes, de jeunes, tous ceux qui ont soif de voir une Côte d'Ivoire nouvelle avec des perspectives nouvelles, qui veulent développer une expérience nouvelle en dehors de toute violence, de toute démagogie, ont décidé de nous rejoindre pour soutenir le président Henri Konan Bédié. La mobilisation se fait donc à partir de nos canaux habituels. Le moment est venu de récolter le fruit du travail de proximité que nous avons fait et que nous continuons de faire. Ce samedi, vous verrez que Attécoubé répondra à l'appel de la mobilisation.
Ce sont trois délégations communales qui sont impliquées dans cette manifestation. Comment se fait la collaboration ?
C'est la même famille. Les délégations ne sont que des organisations sectorielles et administratives au niveau du parti. D'ailleurs, le président du comité d'organisation est le maire du Plateau, lui-même fils d'Attécoubé, il est originaire du village d'Abobo-Doumé. Les militants d'Adjamé sont des frères. Il s'agit d'un meeting qui se tient en plein cœur du pays atchan des "Bidjan". Vous avez tous les villages d'Adjamé, d'Abobo-Doumé, de Locodjro, d'Abidjan-Santé. C'est le cœur du peuple autochtone d'Abidjan qui accueille le président Bédié. Il y a une parfaite synergie entre les différents responsables et les populations qui ont décidé de venir écouter le président Bédié pour appréhender son message. Et aussi soutenir leurs enfants que nous sommes.
Vous soutenez que c'est le cœur du peuple autochtone d'Abidjan qui accueille le président Bédié ce samedi. Pourtant, il a été aussi dit que les Atchan se sont cotisés pour payer la caution du chef de l'Etat. N'avez-vous pas des appréhensions à ce niveau ?
Vous aurez la belle démonstration qu'entre le simulacre de cotisation pour une caution et adhérer à un message par une participation effective, il y a une marge. Je peux vous assurer que le peuple atchan n'a pas un compte bancaire n'a levé de cotisation non plus. Je suis bien placé pour le dire. Nous n'avons levé aucune cotisation pour payer une quelconque caution. C'est un jeu qui est inopportun. Le peuple atchan n'est pas homogène dans sa conviction politique pour payer une caution d'un candidat. Nous avons effectivement appris que le gouverneur a voulu faire cette opération trompe-l'oeil mais le peuple atchan ne se sent ni de près, ni de loin concerné par cette grotesque mascarade. Vous verrez que le peuple atchan ne saurait être manipulé, instrumentalisé. Les convictions de ce peuple sont variées, mais je puis vous dire qu'il est majoritairement pour la vision du Pdci-Rda, pour sa conception de la Côte d'Ivoire. Nous attendons au moins 25 mille personnes, il aura une centaine de bâches pour que les gens puissent se protéger au cas où il y aurait la pluie. Il y aura du monde, je puis vous assurer. Ce sont nos électeurs qui vont venir à ce meeting.
Entretien réalisé par Paul Koffi et Jules Claver Aka
