« Face aux nouveaux enjeux de l’agro-industrie : quelle stratégie nouvelle pour l’Unemaf ? ».C’est le thème choisi par l’Union des entreprises agricoles et forestières (Unemaf) pour entretenir la presse nationale le 22 décembre dernier dans les locaux de la Sodefor à Cocody. D’entrée, M. Yoro Bi Tizié, Président du conseil d’administration (Pca) de l’Unemaf, par ailleurs administrateur-directeur général de la Compagnie agricole et de travaux intégrés intercontinentale Afrique (Catini-Afrique), a fait savoir que l’Unemaf, qui comprend une trentaine de membres dont des groupements professionnels, des sociétés, une entreprise de recherche et un organisme, est concernée au premier chef par des questions agricoles et agronomiques en Côte d’Ivoire. « Cela nous amène à trouver de nouveaux axes à nos activités afin de pouvoir améliorer et actualiser nos prestations en faveur des membres », dira-t-il. Pour le conférencier, ces nouveaux axes stratégiques devraient permettre, entre autres, de mobiliser tous les moyens pour accompagner l’expansion et le développement durable de l’agriculture, de la foresterie et de l’agro-industrie en Côte d’Ivoire ; de mettre en place des structures de veille pour sécuriser les activités du secteur ; de renforcer les capacités des structures en matière de la gestion moderne de l’environnement et donc du développement durable ; d’établir un cadre de collaboration avec les pouvoirs publics, notamment les services du ministère de l’Agriculture pour une prise en compte des besoins des diverses filières désormais plus structurées ; d’informer les acteurs du secteur agricole et la population ivoirienne afin qu’ils aient plus de visibilité sur l’Unemaf. Aussi, dans son exposé, M. Yoro Bi Tizié a-t-il précisé les objectifs de l’union qu’il dirige. Ceux-ci consistent à créer un cadre de concertation pour les entreprises et les syndicats d’employeurs ayant pour activité l’agriculture, l’exploitation forestière, l’élevage, l’horticulture, la transformation des produits agricoles ; à représenter les entreprises agricoles et forestières au niveau des pouvoirs publics, des groupements professionnels ou syndicats, les entreprises agricoles et forestières ; à étudier, promouvoir ou encourager toutes initiatives et organisations ayant pour objet : l’amélioration des facteurs de base et des conditions de travail, le développement de la production, le perfectionnement des techniques et des méthodes en matière d’exploitation agricole et forestière, l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et des exploitants des secteurs agricoles, forestiers et assimilés. S’appuyant sur une source de la Fao, le conférencier a affirmé que l’Unemaf à travers ses membres représente environ 35% du PIB et 65% des recettes d’exportation. En outre, elle offre des emplois directs et indirects à environ 67% de la population active.
Notons à toutes fins utiles que outre le Pca de l’Unemaf, cette conférence était co-animée par MM. Yoro Bi Tizié, Wilfried Birkenmaier et N’Ddri Koffi, respectivement Pca, membre et secrétaire exécutif de l’Unemaf. D’autre part, cette première rencontre de l’Unemaf avec les journalistes a eu le soutien du Centre national de recherche agronomique (Cnra), des ministères de l’Agriculture, de l’Environnement et des Eaux et Forêts.
Coulibaly N’Golo A.
Notons à toutes fins utiles que outre le Pca de l’Unemaf, cette conférence était co-animée par MM. Yoro Bi Tizié, Wilfried Birkenmaier et N’Ddri Koffi, respectivement Pca, membre et secrétaire exécutif de l’Unemaf. D’autre part, cette première rencontre de l’Unemaf avec les journalistes a eu le soutien du Centre national de recherche agronomique (Cnra), des ministères de l’Agriculture, de l’Environnement et des Eaux et Forêts.
Coulibaly N’Golo A.
