ABIDJAN - Le président ivoirien Laurent Gbagbo a réclamé une nouvelle prolongation du traitement des contentieux sur la liste électorale provisoire, censé s'achever mercredi, jugeant qu'"on ne peut pas aller aux élections" alors que de nombreux Ivoiriens n'ont pas été pris en compte.
"Ces derniers temps, partout, partout, partout, les Ivoiriens se plaignent qu'ils ont été identifiés et qu'ils ne sont pas inscrits sur les listes", a déclaré le chef de l'Etat, en présentant ses voeux au corps diplomatique.
Déjà prolongé fin décembre par la Commission électorale indépendante (CEI), le règlement des contentieux sur la liste provisoire doit se clore mercredi.
En annonçant la prorogation, la CEI avait indiqué qu'"un peu plus de 40% des réclamations attendues ont été reçues et traitées". Elle n'a pas fourni de nouvelles données chiffrées depuis.
Le contentieux porte sur environ 1,033 million de "cas litigieux" figurant parmi les quelque 6,4 millions de personnes recensées.
"On ne peut pas aller aux élections comme ça", a affirmé M. Gbagbo, alors que le premier tour de la présidentielle, reportée six fois depuis la fin de son mandat en 2005, a été fixée le 3 décembre à "fin février-début mars 2010".
"Ces derniers temps, partout, partout, partout, les Ivoiriens se plaignent qu'ils ont été identifiés et qu'ils ne sont pas inscrits sur les listes", a déclaré le chef de l'Etat, en présentant ses voeux au corps diplomatique.
Déjà prolongé fin décembre par la Commission électorale indépendante (CEI), le règlement des contentieux sur la liste provisoire doit se clore mercredi.
En annonçant la prorogation, la CEI avait indiqué qu'"un peu plus de 40% des réclamations attendues ont été reçues et traitées". Elle n'a pas fourni de nouvelles données chiffrées depuis.
Le contentieux porte sur environ 1,033 million de "cas litigieux" figurant parmi les quelque 6,4 millions de personnes recensées.
"On ne peut pas aller aux élections comme ça", a affirmé M. Gbagbo, alors que le premier tour de la présidentielle, reportée six fois depuis la fin de son mandat en 2005, a été fixée le 3 décembre à "fin février-début mars 2010".